samedi 10 avril 2010

Affrontements violents à Bangkok

Au moins neuf morts, dont quatre soldats, et cinq cents blessés dans des affrontements entre militaires et « chemises rouges », ce samedi 10 avril 2010 à Bangkok.
Une série de combats de rue éclaté lorsque les troupes ont tenté de s'emparer reprendre le contrôle de la partie du capital étant occupé par des manifestants en rouge.
Ils ont déployé des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc tirées dans la foule, qui ont riposté en lançant des cocktails Molotov et des grenades.
Un journaliste japonais de l'agence Reuters  a également été tué.
L'armée thaïlandaise aurait  investit, juste après le crépuscule, la zone où les manifestants ont campé, autour du pont Phan Fah et du boulevard Rajdumnoen,  dans le  vieux quartier de Bangkok, qui sont près des édifices gouvernementaux et le siège régional des Nations Unies.
Les troupes ont reculé et appellent les manifestants à faire de même.
Selon les sources, les versions divergent:
"Le porte-parole de l'armée de terre aurait affirmé que les manifestants ont été "en utilisant des balles réelles et des grenades" pendant les combats," selon le Times.
Selon RFI, "Les « chemises rouges » ne sont armés que de bambous aiguisés et de bouteilles vides. Cela leur a toutefois permis de stopper des convois militaires, dans certains quartiers, en crevant les pneus et en cassant les pare-brises.

Armés de fusils automatiques, les militaires ont encerclé les manifestants, en tirant en l'air et parfois en tirant des balles en caoutchouc dans la foule. Tournoyant au-dessus de ce chaos, des hélicoptères larguent des grenades lacrymogènes. A la nuit tombée, les affrontements se poursuivent. La répression a engendré une vague de sympathie pour le mouvement de contestation. Beaucoup de Bangkokois viennent prêter main forte aux chemises rouges"
Des centaines de manifestants en rouge aussi ont fait irruption dans les bureaux du gouvernement dans deux villes du nord, à Chiang Mai et Udon Thani.
Le leader des chemises rouges demande "la dissolution immédiate du  Parlement et appelle Abhisit à quitter le pays immédiatement."
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