C'est ça, l'open-blog: on s'invite l'une chez l'autre, et vous découvrez ainsi (peut-être) une nouvelle bloggueuse... Rappelez-vous, il y a quelques mois, c'était avec Faithfullyyours. Alors, bientôt un #3? En attendant, pour en savoir plus sur Nissa, vous pouvez lire ce post-là, qui m'avait beaucoup touchée... c'est depuis sa lecture que je la suis.
Allez, je m'en vais, je vous laisse avec Nissa, future "Philipinette" qui a retrouvé l'espoir...
" L’enfant sur le chemin de l’adoption (2)
Nous voulions revenir sur ce thème, enrichis de notre expérience de ces derniers mois…
Notre fille de 6 ans était parfaitement au courant de notre parcours d’adoption. Nous l’avons déjà explicité dans cet article.
Cependant, depuis septembre dernier, nous avons eu de grosses incertitudes, l’ICAB (Inter Country Adoption Board – Bureau
administratif qui gère les adoptions internationales pour les Philippines) nous a posé une question supplémentaire, puis une
deuxième au mois de janvier… Ceci était d'autant plus inattendu que nous avions un dossier "béton" selon la correspondante de l'AFA.
Dans nos têtes d’adultes, la première question supplémentaire suite à l’envoi de notre dossier a été difficile à comprendre, le dossier nous paraissait clair, la deuxième a été ressentie comme une blessure, comme si la première réponse n'avait pas suffit… S’en est suivi un gros découragement… De notre côté, en tant que futurs parents adoptants, nous nous demandions pourquoi continuer si l’Etat Philippin ne nous faisait pas confiance – Nous souhaitions vivre l’adoption, en toute transparence, en toute vérité, dans un état de confiance réciproque…
Dans la tête de notre fille, c’est également un chamboulement… Bien que nous ayons essayé de minimiser ces étapes, elle nous a posé cette question si pertinente :
- Qu’est ce que notre famille a de pas normal pour que l’on n’ait pas l’accord pour avoir un enfant ? »
A ses yeux, notre famille devenait anormale, pas digne de recevoir un enfant…
Pas simple d’expliquer à un enfant qu’il nous semble important que notre dossier soit parfaitement compris, clair par les autorités Philippines, qu’il peut y avoir des difficultés de culture, de traduction…