Les doutes, d'abord. Ces compagnons incontournables qui s'invitent à notre insu à différentes étapes de notre cheminement et de notre parcours d'adoption, qui viennent ponctuer l'interminable attente sans qu'on ne leur ait rien demandé!
Car le doute est sournois. Il "s'insinue" , à un moment que seul lui choisit et nous tombe dessus sans que l'on s'y attende, sans qu' on l'ait vu arriver. Il pourrit alors nos journées, nos soirées et nos nuits, alimente les périodes de décrochage en réunion de boulot, nous taraude au volant, nous crispe et nous tétanise aussi, parfois.
Et le doute ne se déplace jamais seul. Non, pas un seul doute à la fois, c'est tellement mieux à plusieurs!! Le doute vient avec sa bande. Et ce sont ainsi "les doutes" qui nous "assaillent". Eh oui! lorsqu'il s'insinue , il est seul, quand il nous assaille, c'est à plusieurs! Et c'est vrai qu'alors tout y passe, toutes les questions surviennent, même les plus improbables, même celles que l'on croyait réglées, on reprend tout depuis le début en se demandant : Pourquoi, pourquoi nous, pourquoi comme ça, pourquoi maintenant, et comment aussi, comment cela a-t-il pu arriver, comment un tel rebondissement ou imprévu est-il possible, et finalement la question suprême: avons-nous raison de continuer, avons-nous bien fait de faire ce choix-là? Le "petit vélo" est alors bien en route, et tourne en boucle....
Après quelques jours/soirées/nuit, notre allié le recul entre alors en scène. Grâce à un effort surhumain de zénitude on tente de le convoquer sur notre chemin pour nous aider à faire le tri et à y voir plus clair. Ca prend en général un peu de temps, et on n'y arrive rarement tout seul. Et le recul, contrairement au doute, ne s'invite pas, lui. On dit d'ailleurs "prendre du recul".
Il faut aller le chercher, et donc avoir la capacité à aller le chercher. A moins d'être un as de la méditation ou encore de la "pleine conscience" tellement à la mode en ce moment (que je me suis néanmoins promis d'essayer, on ne sait jamais, hein?), c'est plus facile quand on se fait aider. Notamment... en partageant ses doutes, par exemple avec vous, mais aussi avec ses amis, son Namoureux ...
Et aussi en écrivant, en bloggant donc, pour moi. En rédigeant, on formule des idées, des ressentis, des émotions, on met un nom sur ses doutes et ainsi on les apprivoise... un peu plus facilement! Finalement, le doute devient un moyen de prendre du recul: lorsqu'on commence à se poser des questions, ça vaut parfois le coup d'essayer laisser reposer les idées, de leur donner le temps de mûrir pour que, petit à petit, le doute se dissipe... Prendre du recul…pour mieux avancer !
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