D'ailleurs, RFI souligne que "Dépité, Hor Namhung, le ministre cambodgien des Affaires étrangères a déploré devant la presse que « même s’il y a eu un nouvel accord de cessez-le-feu, la Thaïlande l’a rompu. Il y a eu des échanges de coups de feu vendredi soir et ce samedi matin. Cela prouve que nous ne pouvons pas faire confiance à la Thaïlande ». Du côté thaïlandais, des militaires ont confirmé qu’il y avait bien eu des combats ce samedi, précisant que dix de leurs soldats avaient été blessés(...)".
Selon un autre article de RFI, "Ils seraient environ 85 000 déplacés, si l'on se fie aux données fournies par les gouvernements des deux pays. Au moins 50 000 personnes sur le sol thaïlandais, 35 000 du côté cambodgien de la frontière. Aucune source indépendante ne confirme ces données, car pour l'instant les Nations unies ne sont pas sollicitées, les affrontements militaires se poursuivent et le HCR n'est pas impliqué dans la gestion de la crise. S'agissant d'un litige frontalier, la question reste extrêmement sensible, et les populations forcées de quitter leurs villages sont livrées à elles mêmes, contraintes de se réfugier dans des abris de fortune."
"La crise actuelle a débuté le 22 avril autour d’un ensemble de temples anciens avant de s’étendre aux environs du fameux temple de Preah Vihear, à quelque 150 km à l’est, là où les belligérants s’étaient déjà affrontés pendant quatre jours en février, causant la mort de dix personnes. (...)
Ainsi, toujours selon RFI, "le Cambodge a décidé de ne pas attendre d'énièmes négociations dans le cadre de l'Asean (Association des nations d'Asie du sud-est) dont les deux royaumes en conflit sont membres. Hor Namhung est allé en personne, vendredi, à La Haye, déposer une requête devant la CIJ lui demandant de clarifier son jugement de 1962 de façon à « résoudre pacifiquement, espère-t-il,le problème » qui empoisonne les relations entre les deux voisins. Ce à quoi la Thaïlande a aussitôt fait savoir qu’elle était prête à se « battre » devant la CIJ."
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