Et c'est un homme qui aura su trouver les mots que j'aurai moi-même pu dire sans vraiment les trouver jamais, pour écrire (décrire) toutes les émotions, les sentiments et les non-dits autour d'une fausse-couche...
Une sensibilité rare. Et de l'humour!
Et une histoire qui finit par être belle, avec un couple, qui, lui (contrairement à moi), a su retrouver sa légèreté "comme quand on avait 15 ans" après le drame/ la haine/ la rage/ la colère/ la déception /la frustration / l'injustice / la tristesse / la peine/ qui suivent une fausse-couche....
Sans pathos, c'est sûrement là qu'est l'exploit et c'est sûrement la raison pur laquelle l'identification fonctionne. Et au-delà de cette fausse-couche, cette interruption violente, en plein élan amoureux, c'est l'histoire d'un homme qui va être père dans quelques mois, qui se projette, s'interroge. Il nous livre aussi avec humour et une certaine naïveté que je trouve attachante et rafraîchissante, sans postures, sa vision du lien amoureux et de la confiance dans le couple. Le style est vif, ciselé...Bref, j'ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé...
Le pitch est là: "Ils se sont rencontrés à Biarritz. De cette romance estivale sur fond de plages sauvages et de balades en scooter naît une histoire d'amour, et un désir d'enfant. Le jeune couple parviendra-t-il à conjurer les coups du destin, à préserver l'ivresse des débuts?
Des souvenirs heureux aux épreuves du présent, Harold Cobert explore la vie conjugale du point de vue masculin. Mêlant dérision et tendresse, son échographie d'un père n'esquive rien, ni l'appréhension de la paternité, ni la tragédie de la perte de l'enfant à naître. Avec pudeur, comme en équilibre sur la crête des séismes intimes, un roman paradoxalement drôle et bouleversant"
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