jeudi 24 mai 2012

43 mois

C'est à Julie Hoover, une bloggueuse US qui a l'air bien sympa,  que j'ai "piqué" la photo pour illustrer ce post au hasard de ma recherche sur le net.
Photo qu'elle a publié pour célébrer son 43ème anniversaire, le 4 septembre dernier... même date d'anniversaire qu'Anne, la maman de Lelette, celle qui m'a donné mon surnom Kakrine, lui-même devenu le nom de ce blog.
Un heureux présage? Nous allons décider que oui, qu'il s'agit peut-être d'un petit signe qui prendra sens plus tard, le moment venu, quand ce sera le jour J et que l'on se dira "mais bien sûr, c'était écrit!"
Il n'y a de toutes façons aucune info qui pourrait permettre de se raccrocher à autre chose qu'à un éventuel clin d'oeil du destin...
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mardi 22 mai 2012

Katherine Heigl : ses débuts difficiles avec sa fille adoptive... et l'adoption de sa seconde fille!


Katherine Heigl vient d'adopter son deuxième enfant,  une seconde petite fille sud-coréenne, tout comme son aînée Naleigh aujourd’hui âgée de quatre ans. Katherine qui a affirmé qu’elle avait toujours voulu adopter des enfants dans ce pays, est donc aujourd’hui l’heureuse maman de deux bambins avec son mari Josh Kelley.
Dès samedi dernier, la star a donc été vue accompagnée de son nouveau bébé qui dormait trop profondément blotti dans son couffin pour que l’on puisse admirer sa jolie bouille.   Interrogée sur ce désir d’adoption au lieu de concevoir naturellement, Katherine a affirmé il y a quelques années en avoir déjà parlé avec son mari, tous deux s’étant mis d’accord pour se tourner pour le moment vers l’adoption, sans pour autant écarter la possibilité de tomber enceinte un jour."


Or, Katherine Heigl a été rejetée par sa première fille adoptive. Une épreuve que l’actrice a eu beaucoup de mal à traverser et qu'elle a évoqué dans la presse en avril dernier .
"L’actrice s’est confiée au magazine allemand Bild am Sonntag pour évoquer les difficultés qu’elle a rencontrées après avoir adopté la petite Naleigh. Lorsque l’enfant a emménagé chez la star, elle avait 10 mois, mais les premières semaines avec sa mère adoptive furent très difficiles. « Les gens parlaient toujours de ce lien si fort qui unit une mère à sa fille, une connexion magique… Mais nous n’avions pas ça », se souvient Katherine Heigl. Rejetée par Naleigh, l’actrice s’est profondément remise en question : « Je pensais être une mauvaise mère », admet-elle.
La situation a empiré lorsque Josh Kelley, son mari, a réussi à nouer des liens privilégiés avec Naleigh. Katherine Heigl s’est alors concentrée sur le travail pour oublier à quel point ce rejet lui «brisait le cœur ». Jusqu’à ce qu’elle se rende compte que ça n’arrangeait pas du tout les choses. Elle a finalement cessé ses activités pour se consacrer à sa famille.
Quand elle revint, elle a réalisé Heigl dit que son mari avait mis au point un «effort» lien avec Naleigh, ce qui a incité la réalisation que peut-être qu'elle essayait trop dur.
«Josh avait aucune pression sur lui-même, il était simplement lui-même, où je tentais d'être la mère parfaite, at-elle déclaré à CNN. «J'ai beaucoup appris de lui, en fait. J'ai commencé à suivre son exemple et juste eu à le laisser aller. "
Heigl dit qu'il a fallu une année de travail sur la relation avant que sa fille vraiment confiance en elle, et dit que deux ans plus tard, la paire ont un lien très serré
Depuis, les choses se sont améliorées, et c’est vers Katherine Heigl que Naleigh se tourne quand elle est fatiguée ou qu’elle a du chagrin. L’actrice conseille d’ailleurs aux familles adoptantes de ne pas se décourager lorsque le processus prend un peu plus de temps que prévu. Elle est aujourd’hui si heureuse qu’elle envisage même d’adopter un second enfant.
« Quelqu’un qui n’a jamais adopté se demande : “Est-ce que l’amour vient de l’ADN ?” Je sais que non. Il fait partie de vous. Vous aimez cet enfant dès que vous le prenez dans vos bras. Josh a dû apprendre ça, mais il est tellement tolérant et bienveillant », s’est-elle émerveillée. D’ailleurs, leur petite fille a d’abord adopté son papa, bien avant Katherine. « Ils se sont très vite attachés l’un à l’autre. Ça a été très difficile pour moi parce que tout ce que je voulais, c’était créer des liens avec elle. Mais ça prend du temps pour un enfant d’accepter la situation et d’avoir confiance en vous ».   

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vendredi 18 mai 2012

Le SAI au Laos pour préparer la future signature de la CLH



"Jeudi 10 mai 2012, un séminaire portant sur la protection de l’enfance et l’adoption internationale, financé par le ministère français des Affaires étrangères et européennes, a réuni une cinquantaine de participants au Lao Plaza de Vientiane.
Cet évènement a été organisé par le Service de l’Adoption internationale du ministère français des Affaires étrangères et européennes et l’Ambassade de France au Laos, conjointement avec le ministère laotien de la Justice et la représentation de l’UNICEF au Laos.
De nombreux ministères laotiens, notamment les ministères de la Justice, du Travail et des Affaires Sociales, des Affaires étrangères, de la Santé et de la Sécurité publique, étaient représentés, ainsi que des organisations non gouvernementales.
La délégation française, conduite par Mme Edith Sudre, magistrate et adjoint de l’Ambassadeur en charge de l’adoption internationale, et Mme Marie-Anne Bloch, magistrate et chef du bureau « Veille juridique, contrôle des procédures et visas d’adoption » au Service de l’Adoption internationale, a présenté les principes de la Convention de La Haye du 29 mai 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale. Le Dr Fanny Cohen-Herlem, pédopsychiatre au SAI, a détaillé les différents modes de prise en charge des enfants privés de famille.
Le ministère laotien de la Justice a présenté le projet de décret en cours de rédaction sur les critères régissant l’adoption internationale au Laos. Mme Kirsten Di Martino, Responsable de la Protection de l’enfance (UNICEF) a exposé le rôle de l’Unicef en matière de protection de l’enfance.

Le séminaire a été l’occasion d’échanges constructifs destinés à nourrir la réflexion des autorités locales sur les dispositions à mettre en place pour améliorer la prise en charge des enfants privés de famille et envisager à terme une ratification par le Laos de la convention de la Haye sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale.
En résumé, le SAI en action suite à la suspension toutes les adoptions internationales en début d'année par le Laos,  sachant qu'elles étaient principalement en démarche individuelle...  (voir les statistiques ici)

Source: AmbafranceLaos,
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jeudi 17 mai 2012

Les nouveaux ministres en charge de l'adoption

Un nouveau binôme prend aujourd'hui les commandes de l'adoption, notamment internationale.
D'abord, Dominique Bertinotti, ministre de la famille, qualifiée par Politis de "l’amie des gays, en charge de toutes les familles".
 Elle sera effectivement probablement en charge de la mise en place du mariage et de l'adoption par les couples homos; en revanche,  rien dans ce que j'ai pu trouver sur son parcours n'indique une compétence particulière du monde dde l'adoption. "Maître de conférences en histoire à l’université Paris-VII, ancienne chargée de mission à l’Elysée auprès de François Mitterrand de 1992 à 1995,Dominique Bertinotti devient, dans ce gouvernement Ayrault-I, ministre déléguée à la Famille auprès de Marisol Touraine, (cinquième du gouvernement) en charge du grand ministère des Affaires sociales et de la Santé. Si son titre demeure classique, la « Famille », on peut sans aucun doute supposer que Dominique Bertinotti se consacrera rapidement à l’adoption du 31ème des 60 engagements du programme de François Hollande : « J’ouvrirai le droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels ». Maire du 4è arrondissement de Paris – qui comprend le quartier du Marais, là où est concentrée une grande part des établissements gays de la capitale –, elle est de longue date une interlocutrice privilégiée et attentive des associations LGBT (pour « lesbiennes, gays, bi et trans »). Elle devra mettre en œuvre l’autre promesse du nouveau président socialiste en matière de politique familiale : « Relever de 25 % l’allocation de rentrée scolaire ». On peut donc légitimement penser qu’elle devrait être appelée à être la ministre de toutes les familles…"

Ensuite pour l'international, c'est Laurent Fabius qui devient Ministre des Affaires Étrangères. Là non plus, je n'ai rien trouvé en lien avec l'adoption dans son parcours, mis à part la presidednce d'une commission parlementaire sur la protection de l'enfance à la fin des années 90, qui ne lui a néanmoins pas permis, semble-t-il, d'appréhender l'adoption internationale (voir ici)

Deux ministres qui devront donc être sensibilisés par les acteurs de l'AI....
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mercredi 16 mai 2012

Un nouvel Ambassadeur de France à Bangkok



D'après Le Petit Journal, "le remplaçant nommé par décret présidentiel de l'ambassadeur de France en Thaïlande Gildas Le Lidec, parti en retraite le 15 avril dernier après deux ans et demi en poste ici, s'appelle Damien Loras. Ce jeune énarque âgé de 42 ans, vient d’être nommé "Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès du Royaume de Thaïlande" par un décret signé par Nicolas Sarkozy, daté du 4 mai et publié le lendemain au Journal officiel. 
Damien Loras, conseiller chargé des Amériques, de la Russie, du Caucase, des Balkans et de l'Asie centrale, a fait partie ces cinq dernières années de la cellule diplomatique de l'Élysée sous la présidence Sarkozy. D’après LeFigaro.fr, Damien Loras a effectué l’essentiel de sa carrière à l’ONU, en tant que premier secrétaire de la mission française permanente auprès des Nations Unies. Il a également été membre du cabinet de Philippe Douste-Blazy lorsque celui-ci était ministre des Affaires étrangères de 2005 à 2007.
La nomination de Damien Loras en Thaïlande, officialisée à la veille du second tour de l’élection présidentielle, est contestée par la CFDT-MAE, syndicat majoritaire au Ministère des Affaires étrangères. Ce dernier la qualifie d’"illégale" et de "provocation". Selon la CFDT-MAE, le conseiller diplomatique ne remplirait pas l’un des critères pour devenir ambassadeur de France. 
D'après les Inrocks, “le statut diplomatique et consulaire, tel qu’il a été réformé par Bernard Kouchner en 2009, exige trois conditions : avoir dix ans d’ancienneté, avoir déjà servi à l’étranger et avoir exercé des fonctions d’encadrement. Damien Loras n’a jamais exercé de fonctions d’encadrement.”(...)
Dans un souci de "légalité et non pas politique", le syndicaliste explique que deux recours distincts pour excès de pouvoir vont donc être effectués, l’un devant le président de la République et l’autre devant le Conseil d’Etat. Le syndicaliste précise aux Inrocks: "Nous n’en voulons à personne. Nous savons que Damien Loras est quelqu’un de brillant, le problème n’est pas non plus du fait qu’il vienne de Élysée. C’est une question de principe. S’il avait été nommé consul général, comme David Martinon, ou directeur d’administration centrale, cela n’aurait pas été illégal" (...)
Les recours du syndicat n’étant pas suspensifs, Damien Loras pourrait tout de même prendre ses fonctions en Thaïlande prochainement. Selon le Premier Conseiller de l’Ambassade de France Yann Pradeau, qui n’a pas souhaité commenter les recours de la CFDT-MAE, l’arrivée du nouvel Ambassadeur est prévue entre la fin mai et le début du mois de juin."

J'imagine que s'il prend ses fonctions, c'est que cela ne posera pas trop de problèmes dans les relations avec la Thaïlande...cela marquerait mal qu'il doive repartir peu après être arrivé. Cela m'a tout l'air d'être une position de principe du syndicat, plus qu'un réel problème de fond...je ne crois pas trop (et heureusement) à une annulation éventuelle de sa nomination!  A suivre.

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mardi 15 mai 2012

L'adoption dans le monde au plus bas depuis 15 ans


Selon AssociatedPress, information très peu relayée dans la presse française d'ailleurs, "le nombre d' adoptions internationales a atteint son niveau le plus bas de ces 15 dernières années, un déclin attribué à la lutte contre les fraudes, la crise économique et la volonté de faire adopter les enfants dans leur pays.
Au total, le nombre d'orphelins adoptés par des familles étrangères a baissé par rapport à son niveau record de 45.000 en 2004, à environ 25.000 l'année dernière, d'après les statistiques annuelles recueillies par Peter Selman, expert de l'adoption internationale à l'université de Newcastle.
Pour certains défenseurs de l'adoption, cette baisse résulte de l'application stricte de la Convention de la Haye sur l'adoption. Décidée pour assurer la protection des enfants et la transparence après des scandales d'enlèvement et de vente de bébés, cette convention est vivement critiquée par certains qui estiment que les grands pays adoptants, notamment les Etats-Unis, comme prétexte pour geler les adoptions de certains pays.
"Cela aurait dû être une réelle avancée, mais cela a été utilisée pour fermer certains pays", analyse Elizabeth Bartholet, professeur de droit à Harvard, avocate de l'adoption internationale. "Cela affecte des milliers d'enfants chaque année".
Les institutions internationales comme l'UNICEF jugent pour leur par que les règles de La Haye, qui exigent l'instauration d'une autorité centrale de l'adoption et un système de contrôle, sont nécessaires pour protéger les enfants et écarter des acteurs davantage motivés par le profit.
Beaucoup de choses ont changé depuis une dizaine d'années, où des bus remplis de futurs parents se précipiter dans les orphelinats de pays défavorisés comme la Chine, le Vietnam et le Guatemala pour rentrer avec un bébé après une procédure d'adoption relativement rapide et aisée.
Aujourd'hui, l'attente est devenue bien plus longue et les critères de choix des parents de plus en plus exigeants, certains pays refusant les parents adoptifs célibataires ou obèses ou réclamant une certaine somme d'argent sur le compte en banque.
Le Vietnam a signé la Convention le 1er février dernier alors que d'autres pays comme le Guatemala, le Népal et le Kirghizistan ont coïncidé avec des changements dans de grands pays d'adoption comme la Russie et la Chine, qui ont préféré favoriser l'adoption nationale.
Les progrès dans les traitements de fertilité et le nombre croissant de couples se tournent vers la maternité de substitution ont également contribué à la chute mondiale."

Quand je disais que les dieux de l'adoption avaient deserté...

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lundi 14 mai 2012

les Dieux (de l'adoption) dont tombés sur la tête!

Vous vous rappelez sans doute de ce super film des 80's,dans lequel un Bushman perplexe trouve une bouteille de coca en pleine brousse?
En ce moment,  je fais à peu près la même tête que lui lorsque je lis l'actualité de l'adoption!
Je crois effectivement que les Dieux de l'adoption sont tombés sur la tête, lorsqu'ils ne se sont pas barrés en vacances (ben oui, en fait Dieu surfe au pays basque, donc forcément, pour faire avancer l'adoption, il a pas bien le temps) ou qu'ils n'ont pas carrément déserté (cf l'évolution de l'adoption dans le monde en 2011).
Première affaire: Une procédure d'adoption annulée à cause d'une grossesse
"Un bonheur n'arrive jamais seul. David et Marie-Céline Vidris l'ont, sans doute, pensé, à la fin du mois d'octobre dernier, lorsqu'ils ont appris que la jeune femme était enfin enceinte, elle qui était allée d'échec en échec au cours de nombreuses années de traitement. Là, un bébé s'annonçait, alors même que le couple regardait vers la Corée du Sud où un petit Dae-Wung, qu'ils appellent Alexis, leur était promis par l'association Rayon de soleil de l'enfant étranger, un organisme autorisé pour l'adoption (OAA). Seulement, depuis l'annonce de cette grossesse inespérée, David et Marie-Céline Vidris sont plongés en plein cauchemar : ils ont appris, en effet, que, compte tenu de la grossesse annoncée, leur apparentement leur était retiré et que leur petit Alexis serait proposé à une autre famille.
Le couple ne comprend pas cette attitude car « nous voulions poursuivre l'adoption. Pour nous, Alexis est déjà notre fils. Nos noms ont été inscrits sur ses papiers officiels dès que l'apparentement a été confirmé. (...) Marie-Céline et David se sont attaché les services d'un avocat pour faire entendre leur voix.  Le couple veut se battre jusqu'au bout pour que jamais Alexis puisse croire que ses parents de France l'ont abandonné. Et pour que le bébé à venir n'endosse pas la responsabilité de l'absence de ce frère lointain."
Yapluka espérer qu'elle ne fasse pas une fausse-couche... ;-)
Je suis juste consternée... Il y a des règles bien sûr, dans les pays d'origine, qui doivent être respectées. Je ne sais pas, d'ailleurs,  si la Corée interdit l'adoption à une femme enceinte...A moins que ce ne soit le sacro-saint culte du "deuil de l'enfant biologique" dont on nous rebat les oreilles, à nous, adoptants?
Il y a néanmoins probablement de vraies questions sur la place de chacun des enfants, sur leur attachement respectif, quand l'adopté et le bio  arrivent presque concommitamment...mais je tends à penser que si ce n'est pas un problème pour les parents, cela n'en est pas un pour les enfants (mais ce n'est surement pas toujours vrai!!)
Mais en fait, en réagissant ainsi, cet OAA incite juste cette femme, et d'autres qui pourraient se trouver dans la même situation, à se dire qu'elle aurait mieux fait de ne rien dire... Qu'elle aurait mieux fait de mentir, donc. Mentir, pour pouvoir devenir mère. Normal, non ? 
Ce qui permet à certains de faire des raccourcis rapides,  comme "les adoptants sont prêts à tout",  "les adoptants sont des trafiquants", ben oui, regardez, ils mentent....
En même temps, je "connais" le cas d'une personne qui, dans la même situation, n'a rien dit. Une québéquoise dont je suivais le blog, est partie chercher sa fille en Thaïlande enceinte de trois mois. Elle n'a rien dit. Personne ne lui a rien dit non plus, semble-t-il. Elle ne l'a dit (et écrit sur son blog) qu'à leur retour. Et elle a deux enfants. Les choses n'ont probablement pas été très simples, mais dans ce qu'elle décrivait, cela ne semblait pas avoir posé de problèmes majeurs.... Et je connais aussi un couple, rencontré lors d'une réunion EFA, qui a adopté fin des années 70: deux de leur trois enfants adopté sont arrivés en même temps de deux pays différents (c'était possible à l'époque), et lorsque nous en avions parlé, à part la difficulté liée à l'arrivé simultanée de deux enfants, ils n'ont pas évoqué de difficultés particulières, même si c'est un peu différent... 
Vous auriez fait quoi, vous ?

Deuxième affaire: Des enfants britanniquesen attente d'adoption ne trouvent pas de parents en raison de leur prénom, d’après un article du Daily Mail.
"C’est le cas de la petite Chardonnay. La fillette était sur le point d’être accueillie dans une famille, mais ses futurs parents adoptifs ont fait machine arrière en apprenant son prénom. Autre exemple évoqué : celui d’un prénom faisant référence à une boisson alcoolisée. Il est certes de mauvais goût, mais de là à en faire un motif de refus d’adoption… On pense évidemment aux malheureux enfants condamnés à rester, pour l’instant, sans famille.
D’autres prénoms, moins originaux, découragent aussi les candidats à l’adoption. Ceux qui font notamment référence aux bijoux, et qui sont mal orthographiés, tels que Rubie, Emmarald, Jayde, Chrystal, jugés trop « classe-moyenne » par des parents vraisemblablement un peu snobs. Et pas possible d’en changer. Selon la loi britannique, l’enfant risquerait de perdre son identité si on lui donne un nouveau prénom. Pour que les choses changent, il faudrait que les familles se remettent en question et que la législation évolue
."

Bon, en même temps, Chardonnay, il fallait y penser ;-)

Sources: Libération, TF1, MagicMaman, SudOuest, LeParisien, Infobebes
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lundi 7 mai 2012

Et pendant ce temps-là au Bhoutan... épisode 7: le Bonheur National Brut à l'ONU

"Il n'a bien sûr pas été question du Bhoutan dans la campagne présidentielle 2012... ni du Bonheur non plus, d'ailleurs. Pourtant, la micro-monarchie himalayenne est plus que jamais en campagne sur un sujet qui résume peut-être tous les autres: le bonheur.
Fort de son indice de Bonheur national brut (BNB), instauré dès le début des années 70, le pays a même initié une réunion assez unique en son genre aux Nations-Unies le 2 avril dernier, en préambule du sommet de Rio+20 de juin."

L'ONU a ainsi conclu que le bonheur humain doit être au centre des politiques de développement dans le premier rapport sur le bonheur mondial : « Il est impératif que nous adoptions une nouvelle vision directrice pour la croissance durable et pour notre avenir. Une vision pour une approche plus inclusive, plus équitable et équilibrée qui promeut la croissance durable, éradique la pauvreté et met en avant le bien-être et le bonheur »
"Ce n'est pas seulement la richesse qui rend les gens heureux: la liberté politique, de solides réseaux sociaux et l'absence de corruption sont ainsi plus important que le revenu en expliquant le bien-être des différences entre les pays du haut et du bas. Au niveau individuel, une bonne santé mentale et physique, quelqu'un sur qui compter, la sécurité d'emploi et les familles stables sont essentiels".
"Les quatre dimensions du BNB bhoutanais sont: économie (croissance durable), culture (conservation et promotion), environnement (préservation, utilisation durable des ressources) et gouvernance responsable... Le BNB du Bouthan, inspiré de ses valeurs bouddhistes, c'est le rapport Brundtland avant l'heure, l'essence du développement durable, de la création de valeur partagée... résumés dans l'idée de bien-être. D'ailleurs, le concept de BNB au lieu du PIB pour évaluer la réalité de la richesse, la croissance, devient de plus en plus présent sur la scène internationale. "
Inspirant, non ?
Visiblement, le Roi du Bhoutan a su trouver cet équilibre-là. Le 2 avril dernier, ce n'est pas à l'ONU qu'il s'est rendu (c'est son premier ministre qui s'y est collé): pause-café avec sa dulcinée et célébration de la première journée des festivités Paro Tshechu...


Il s'en passe des choses pendant qu'on attend, nan?



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mercredi 2 mai 2012

Par hasard ? (souvenirs du 2 mai 2008)

2 mai 2008: c'est le jour qu'avait choisi l'AFA cette année-là pour publier son appel à dossiers pour la Thaïlande sur son site. Un vendredi de pont. Où mon Namoureux et moi bossions.
Par hasard.
Alors exceptionnellement, ce jour-là , je ne sais pas trop pourquoi, je ne le fais jamais qu'entre midi et deux d'habitude,  et encore, pas tous les jours; en arrivant au travail ce matin-là,  j'ai décidé de me connecter sur le site de l'AFA.
Par hasard.
Où je découvre donc l'appel à dossiers!
Même si nous étions en "surveillance active", rien ne laissait présager que c'est ce jour-là que l'appel à dossiers paraîtrait. Un jour de pont où personne, ou quasi, ne bosse ....


Illico, j'appelle mon Namoureux.
Je préviens l'assistante (condamnée comme deux ou trois autres à bosser ce jour-là ;-) ) que je retourne chez moi. Je vais chercher les docs nécessaires et je les photocopie. Je rédige le courrier. Je rejoins mon Namoureux à son bureau. Il tente à plusieurs reprises d'appeller l'AFA pour négocier un envoi par fax pour prendre rang, puisque nous sommes en Province, à confirmer par un envoi courrier ?
Nous décidons que je parte en voiture (1h30 de Paris) en attendant qu'il arrive à les joindre et à les convaincre.
Quelques kilomètres après le péage, il me rappelle, je peux prendre la première sortie et tout envoyer en chronopost, avec l'assurance que les provinciaux ne seront pas lésés...


Quelques jours plus tard, l'AFA nous aura confirmé l'acceptation de notre dossier. Nous sommes alors parmi les 25 couples retenu pour les quotas Thaïlande cette année-là.
Par hasard ?
Je tend à penser que l’AFA a analysé la centaine de dossiers reçus cette-année là ; les critères ont été vérifié, un savant équilibre Paris/Province a été trouvé puis les 25 dossiers parmi les dossiers « valables » ont été retenus. Probablement par ordre d'arrivée.


Une joie immense, un sentiment de victoire, et un sentiment de chance aussi! Pour une fois qu'on a du bol!! Acceptés par un organisme 4 mois après l'agrément!! Un bonheur intense, beaucoup d'émotions, la fin de ce chemin douloureux des FIV et la page définitivement tournée pour en ouvrir une autre qui mènera avec certitude vers nos enfants...


Bon, depuis, on se demande bien si ce n'est pas la seule fois que nous avons eu de la chance ;-)...  
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