vendredi 30 octobre 2009

Container Racines Thaïlandaises

ça y est ! un premier article vante l'arrivée de "notre" container en Thaïlande! Je ne résiste pas au plaisir de reprendre in-extenso l'article de Gavroche!


Thaïlande: Favoriser l'adoption
Une association française vient en aide aux orphelinats thaïlandais, tout en militant pour l'intensification des échanges entre les acteurs de l'adoption des deux pays. Dix palettes de deux tonnes et demie, c’est dire si le cadeau est précieux pour l’orphelinat de Rangsit. A l’intérieur du paquet, 82 mille euros de matériel scolaire accompagnés de 400 kilos de vêtements, chaussures et autres jouets
« C’est une aubaine ! Les enfants vont enfin pouvoir apprendre dans des conditions normales, si normalité il y a dans un orphelinat...», s’enthousiasme Angkana Homhual, assistante sociale à Rangsit.
A l’origine de ce don, l’association française « Racines thaïlandaises ». Créée en janvier 2009, elle regroupe dans ses rangs une cinquantaine de parents d’enfants adoptés en Thaïlande. « Durant nos parcours respectifs d’adoption, beaucoup d’entre nous ont pu faire le constat du manque d’équipement des orphelinats thaïlandais », insiste Sandrine Bieri, présidente de l’association.
Après avoir adopté un petit garçon en 2005, elle n’envisageait pas de repartir du pays sans faire quelque chose pour ceux restés dans l’orphelinat. Après s’être longtemps questionnée sur la meilleure façon d’agir, elle décide de fonder une association d’aide aux parents en cours de processus d’adoption en Thaïlande. Mais pas seulement. « Nous avions tous à cœur d’aider les orphelinats thaïlandais. Cette activité représente aujourd’hui la majeur partie des actions menées par l’association », explique Sandrine Bieri.

Sortir de l’immobilisme
Après seulement dix mois d’existence, l’association a déjà réussi à s’attirer les faveurs de Kiabi, grande chaîne française de vêtements, qui lui confie ses invendus avant d’être expédiés vers l’Asie. « Nous essayons aussi d’agir en faveur de l’amélioration des relations entre les deux agences d’adoption, française et thaïlandaise », souligne la présidente. Car les échanges entre les deux structures sont rares.
En seulement un an le nombre d’enfants thaïlandais adoptés par des Français a chuté de 71 à 48. Et même si la Thaïlande fait toujours partie des dix principaux pays d’origine des adoptés, il perd sa sixième place pour rejoindre le dernier rang. Un regain de prudence envers la France que ne semblent pas appliquer ses voisins asiatiques. Et notamment le Viêt-Nam qui obtient la cinquième place avec ses 284 orphelins partis pour la France en 2008. L’Unicef estime que l’Asie représente 19% des adoptions mondiales.
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Loy Kratong


Loy Kratong, c'est à partir de demain et c'est une fête très importante en Thaïlande, comme l'explique lepetitjournal
Du 31 octobre au 3 novembre, Loy Krathong ou le Festival des Lumières sera l’occasion pour les Thaïlandais de rendre hommage à la déesse de la rivière en déposant sur les eaux des centaines de milliers de petites offrandes illuminées. Dans tout le pays, ces lumières perdues dans la nuit feront rêver dans une atmosphère féérique



A la pleine lune du douzième mois lunaire, les eaux sont hautes et la lune particulièrement lumineuse. Ainsi, les Thaïs y célèbrent la déesse de la rivière Mae Khongkha dans une atmosphère onirique, faisant de Loy Krathong l'une des fêtes traditionnelles anciennes les plus appréciées de Thaïlande.
Les krathongs, petites embarcations faites de troncs et feuilles de bananier, prennent des formes de fleurs de lotus, de cygnes ou de stupas. Ils sont remplis de bougies, d’encens et de fleurs, parfois vient s'ajouter une pièce de monnaie ou un cheveu, avant d'être déposés sur l’eau où ils voguent ensuite à la dérive. Accompagnés d’une courte prière, ils servent aux croyants à remercier la rivière et à lui demander pardon de l’avoir polluée toute l’année. Ils peuvent aussi représenter un vœu de bonheur, de pureté, ou l’abandon des soucis.


Plusieurs lieux pour des ambiances différentes
Loy Krathong débutera le 31 octobre. A Bangkok, la cérémonie d’ouverture aura lieu devant le pont Rama VIII. A cette occasion, on pourra assister au rituel royal antique reconstitué sous la forme d’un spectacle historique, avec des offrandes de lanternes lumineuses. Un spectacle similaire sera également donné le 2 novembre au Parc Santichaiprakarn, sur Phra Athit, près du quartier touristique de Khao San. Du 31 octobre au 2 novembre, il sera possible de voir en soirée depuis les terrasses de restaurants sur le fleuve, des kratongs géants défiler, sortes de chars de carnavals flottants et autres bateaux habillés de formes lumineuses diverses et colorées. La nuit du 2 novembre, les Thaïlandais livreront leurs krathongs à la déesse de la rivière, illuminant les plans d’eaux de bougies. Les rives du Chao Phraya, du pont Krungthep au pont Krungthon, et notamment les vues sur Wat Arun ou l’Île de Rattanakosin, offriront sans doute les plus beaux panoramas. Pour une ambiance plus populaire mais tout aussi féérique, le parc de l’Université de Chulalongkorn, le Parc Saranrom en face du Wat Phra Kaeo et le Parc Lumphini seront exceptionnellement ouverts jusqu’à minuit.

Hors de la capitale, Loy Krathong connait quelques variantes. A Chiang Mai, ce ne sont plus des krathongs mais des lanternes qui s’envolent dans l’infinité de la nuit en offrande à Bouddha. Dans la province de Tak, ce sont des noix de coco flottantes, ornées d’une bougie et attachées les unes aux autres, qui forment un long ruban lumineux sur le fleuve. Les festivités seront également nourries à Ayutthaya et à Sukhothai dans le cadre magnifique des ruines des anciennes capitales, avec des concours d’échecs, de cerf-volant ou de boxe thaïe, de multiples rites religieux et autres évènements culturels.

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dimanche 25 octobre 2009

Pique-nique EFA 2009


Ce dimanche avait lieu le désormais traditionnel Pique-Nique annuel de EFA 45. Même si mon Namoureux n'était pas hyper motiv, on y est allé.
Echanges sympa autour du déjeuner avec un couple avec qui nous discutons bien à chaue fois,  parents d'une petite fille adoptée en Chine et en attente d'un deuxième de Russie.
Les groupes de parole étaient moins adaptés; on a choisi celui sur l'adoption des enfants grands, mais "entendre les autres raconter leur histoire alors que nous on attend toujours, c'est bon , on a fait le tour" dixit mon Namoureux.... ce qui n'est pas faux.
On en a profité pour acheter le guide EFA à l'attention des enseignants, qui vise à les sensibiliser sur les spécificités des enfants adoptés (par exemple pour l'exercice de l'arbre généalogique): c'est plutôt bien fait  et bien résumé, sans sensiblerie excessive.
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samedi 24 octobre 2009

Premier anniversaire de l'acceptation de notre dossier par le DSDW


Voilà... aujourd'hui ça fait un an jour pour jour que notre dossier est arrivé au DSDW.
Un an finalement passé vite.
Un an très riche, paradoxalement.
Un an de rencontres, de réflexions, de cheminement...
Un an d'espoir, d'impatience
Avec assez peu de découragement: rien n'était possible, cette première année d'attente.
Avant 6 mois encore, au moins, rien ne sera d'ailleurs envisageable....

Mon sentiment aujourd'hui est un mélange de soulagement -ça y est, enfin un an de passé! -, et de joie: on va enfin entrer dans le vif du sujet et dans la "vraie" attente, celle de l'aboutissement. Peut-être aussi le temps de l'impatience ? du ras-le-bol ?

"Une attente est définie comme l'action de compter sur quelqu'un, sur quelque chose, une espérance, une prévision (répondre à l'attente de ses amis, contre toute attente)"  selon le Petit Larousse...

Voir aussi mon post du mois dernier "bientôt un an " 

Pour illustrer ce post, les dessins des "choupinettes" Vic & Lelette
Vic: "vous êtes en train d'attendre les enfants sous l'olivier du jardin"

Lelette : la famille L qui est "cro" contente d'être ensemble avec des "tisseurts" verts paskeu le vert c'est "cro zoli " ...

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vendredi 23 octobre 2009

Jour férié


Chaque année, le 23 octobre, les Thaïlandais commémorent la disparition du roi Rama V, grand réformateur de la Thaïlande vénéré comme une quasi divinité. A Bangkok, ils sont nombreux à venir lui rendre hommage au pied de sa statue équestre. Fabriquée en France, celle-ci témoigne de l’influence européenne dans la modernisation du Siam

Aujourd'hui, la famille royale, les grandes institutions du pays et le peuple thaïlandais viendront au pied de la statue équestre pour rendre hommage à leur bienfaiteur le roi Chulalongkorn. Un moment fort à ne pas manquer

Nouveauté dans le paysage architectural
Dénotant dans le paysage architectural de l’époque, la statue équestre de Rama V rappelle l’esprit d’ouverture dont a fait preuve le roi tout au long de son règne. Plusieurs détails de la statue témoignent de cette modernité.
Tout d’abord, la représentation en trois dimensions est complètement inédite. La tradition voulait que le roi demeure invisible à ses sujets. A l’époque, les premières représentations du roi sont encore récentes ; elles datent du règne du père de Chulalongkorn, Rama IV, qui fit frapper des pièces à son effigie. Ensuite, dans une civilisation où l’éléphant est l’animal symbole du pouvoir royal, la représentation à cheval est elle aussi complètement nouvelle. Enfin, en se faisant représenter vêtu à l’occidentale en uniforme de maréchal, Rama V rappelle que c’est le modèle occidental qui l’a inspiré lorsqu’il a entrepris ses nombreuses réformes. Maurizio Peleggi (historien spécialiste de la Thaïlande au XIXe et XXe), considère d’ailleurs que cette statue, mais aussi celles qui seront érigées sur le même modèle dans les années suivantes, sont autant de témoignages visibles et concrets de l’esprit de modernisation qui anime les souverains du Siam au début du XXe siècle.

La tradition préservée
Pourtant, cette statue n’est pas en rupture totale avec la tradition. On notera ainsi, qu’à la différence des statues équestres occidentales qui sont généralement en mouvement, celle de Rama V est totalement immobile et le roi lui-même est figé. Pour les spécialistes, cette posture a été choisie volontairement pour former une continuité avec les représentations iconographiques de Bouddha qui lui est toujours représenté immobile. Certains pensent alors que cette similitude iconographique est une forme de déification de Rama V. D’autres préfèrent voir dans cette statue équestre "à l’occidentale" un élément parmi d’autres de la modernisation amorcée sous le règne de Chulalongkorn. Les Thaïlandais, eux, ne s’y sont d’ailleurs pas trompés et c’est au roi modernisateur du royaume qu’ils viennent rendre hommage le 23 octobre dans un pieux mélange de prières et d’offrandes.


Eléonore FOSSE (http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html) vendredi 23 octobre 2009
Source: lepetitjournal.com

En ce jour faste, le Roi a fait une apparition en public pour rassurer sur son état de santé  (Times)
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mardi 20 octobre 2009

Enfants à particularités

L'AFA a décidé d'inciter à l'adoption d'enfants à particularités.
Soit. 
Je m'interroge néanmoins sur la "comm" :  cet article du Progrès est tellement court qu'il ne contient... que des raccourcis! 
Les infos que nous avons pu avoir étaient un peu plus subtiles, l'idée étant surtout de s'assurer que les familles sollicitant des enfants à particularité aient bien conscience de leur choix, et ne les fassent pas uniquement parce que "c'est plus rapide".


L'Agence française d'adoption veut inciter à adopter des enfants "différents"
Yves Nicolin est président de l'Agence française d'adoption/ Photo archives
L'Agence française de l'adoption (AFA) veut mieux sensibiliser les parents à la possibilité d'adopter à l'étranger des enfants dits à "besoins spécifiques" (ayant de plus de trois ou quatre ans, étant malades ou handicapés), alors que l'adoption internationale est de plus en plus difficile.
"On assiste à une stagnation, voire à une baisse, du nombre d'enfants adoptables" à l'étranger, a déclaré Yves Nicolin, président de l'AFA et député UMP de la Loire, notamment parce que de plus en plus de pays ratifient le convention de La Haye, qui incite à faire adopter les enfants dans leur pays d'origine.
En 2007, 602 enfants ont été adoptés en France via l'AFA, puis 582 en 2008 et 384 en 2009 (au 1er octobre), selon les chiffres de l'agence, qui note que la tendance à la baisse est observée chez tous les organismes qui s'occuppent d'adoption internationale.
Au total, un peu plus de 3.000 enfants ont été adoptés l'an dernier par des Français (via l'AFA, d'autres organismes ou individuellement).
Parallèlement, l'AFA gère de plus en plus de dossiers, plus de 6.000 aujourd'hui contre 5.750 fin 2008.
Mais "on peut adopter plus rapidement à condition d'accepter des profils d'enfants différents" qui ne trouvent pas de familles d'accueil dans leur pays, a expliqué M. Nicolin.
Ainsi, 38% des enfants dont l'AFA a pour mission de faire adopter sont dits "à besoins spécifiques": relativement plus âgés (au-dessus de trois ou quatre ans), ou souffrant d'un handicap ou d'une maladie par exemple.
Certains enfants à l'histoire personnelle dramatique (guerres, catastrophes naturelles, maltraitances) ont, eux aussi, du mal à être adoptés dans leur pays.
Dans la culture burkinabé par exemple, il est impossible d'adopter un enfant né de l'inceste, a ainsi expliqué Béatrice Biondi, directrice générale de l'AFA.
Pour faciliter ce type d'adoptions, il "faudra revoir les agréments", a ajouté M. Nicolin, notamment en demandant plus de détails aux familles candidates pour "apparenter" au mieux enfants et familles adoptantes.
Des pays comme la Thaïlande "demandent des tas de détails, comme de savoir qui sont les grands-parents, s'il y a un chien dans la famille, etc.", autant d'informations que les agréments ne mentionnent pas, a ajouté Mme Biondi. "
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lundi 19 octobre 2009

A ne pas louper


A ne pas louper, sur France 5, le 21 octobre 2009, dans  Les Maternelles : Adopter : comment prendre la bonne décision ?

Le pitch: "Après avoir essayé pendant longtemps de concevoir un enfant sans succès, au terme d’un parcours souvent long et douloureux, certains couples décident d’adopter.
Mais du deuil de l’enfant biologique à l’envie réelle d’adopter jusqu’aux démarches effectives, il se passe parfois du temps. L’adoption n’est pas anodine, elle met en jeu la vie d’un couple, d’un enfant, d’une famille entière. Comment mûrit-on cette décision ? Quelles sont les étapes avant de pouvoir rencontrer et accueillir pleinement l’enfant attendu ?"

Intervenantes
Sylvie Tiné-Brissiau, psychanalyste et psychologue clinicienne ;
Mylone Rouanne, adhérente Association Enfance et Famille d’Adoption (EFA) et organisatrice de groupes de parole qui accompagnent les postulants à l’adoption et les couples ayant déjà adopté.

Sources:  France5, l'actualité de l'adoption
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Actualisation

A l'occasion des bientôt deux ans de notre agrément, j'ai téléphoné aujourd'hui au conseil général pour demander l'actualisation des rapports sociaux. J'ai juste dû confirmer cette demande par courrier, nous aurons donc bientôt RV avec notre psy et notre assistante sociale "attitrées"...
Ensuite, traduction, légalisation et sur-légalisation au programme, pour un envoi à l'AFA pile pour le 2ème anniversaire de l'agrément.
Voilà de quoi nous occuper ces trois prochains mois!
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vendredi 16 octobre 2009

L'état de santé du Roi inquiète la Thaïlande


" Près d'un mois après l'hospitalisation du roi Bhumibol, des rumeurs inquiétantes sur son état de santé ont fait souffler un vent de panique sur les marchés financiers thaïlandais, l'index boursier terminant, le 15 octobre, en recul de 5,3 %, rapporte sur son site Internet le Bangkok Post. Les bulletins de santé officiels, faisant initialement état de fièvre et d'un manque d'appétit avant d'évoquer une inflammation pulmonaire, ne parviennent visiblement pas à rassurer les investisseurs, explique pour sa part le quotidien britannique The Times.
"Dans une période de grands troubles politiques qui ont donné lieu à de violents affrontements entre partisans du Premier ministre renversé Thaksin Shinawatra et leurs opposants – les ‘chemises jaunes' –, le roi est vu comme un symbole précieux de stabilité. Un respect dont n'a pas encore hérité son fils et dauphin, le prince Maha Vajiralongkorn", écrit The Times. Si bien que beaucoup craignent que la disparition du roi, installé sur le trône depuis soixante-trois ans, plonge le pays dans un profond chaos."
Source Courrier international



"Le Roi Bhumibol Adulyadej aura 82 ans le 5 décembre prochain. Sa santé suscite beaucoup d'inquiétude parmi ses sujets (Photo LPJ Bangkok.com)
Hospitalisé depuis près d’un mois, le roi de Thaïlande, Bhumibol Adulyadej, va bien mais il doit rester sous surveillance des médecins, a indiqué le Palais royal dans un communiqué mercredi alors que des rumeurs sur son état de santé ont fait chuter la bourse.
Agé de bientôt 82 ans, le plus ancien monarque en exercice au monde est hospitalisé depuis le 19 septembre à l'hôpital Siriraj de Bangkok, où il a été soigné pour une infection au poumon accompagnée de fièvre, de fatigue et d’une perte d’appétit. "L'équipe médicale lui demande de rester à l'hôpital pour recevoir des soins afin qu’il récupère vite", précise le texte."L’infection de son poumon se résorbe, mais il faudra du temps pour une guérison complète, ce qui est normal pour une personne âgée".
Le Palais a communiqué quasiment tous les soirs depuis le premier jour d'hospitalisation du souverain, en général simplement pour indiquer qu'il allait mieux, qu'il retrouvait de l'appétit et dormait de manière satisfaisante.
Le Roi Bhumibol n'a aucun pouvoir constitutionnel, mais il exerce une très forte autorité morale et reste considéré comme la seule personnalité capable de réunir les Thaïlandais, qui le considèrent comme un demi-dieu. Plusieurs milliers de ses sujets sont venus lui exprimer leur soutien depuis son admission à l’hôpital.
En août, le roi avait diffusé à ses sujets une dernière mise en garde vis-à-vis du risque d’effondrement du pays si les différentes factions opposées dans la crise politique ne s’unifiaient pas.
En décembre dernier, alors que les turbulences politiques du pays venaient d’atteindre leur paroxysme avec le blocage pendant trois mois de la maison du gouvernement et celui durant deux semaines des deux aéroports de la capitale, le Roi Bhumibol avait annulé pour raisons médicales son habituel discours prononcé pour son anniversaire. Ses enfants, le Prince héritier Maha Vajiralongkorn et la princesse Maha Chakri Sirindhorn, l'avaient remplacé, prononçant un discours radiophonique."
Source lepetitjournal.com
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Des avancées en faveur des mères porteuses


Ca y est , ça bouge. Après les affrontements entre Elisabeth Badinter et Sylvie Agacinski dans Elle et par bouquins interposés,  un sondage vient, comme souvent en ces domaines, montrer que les français sont plutôt favorables à une évolution de la législation sur le sujet de la gestation pour autrui.
Ce que je trouve plutôt positif. Il me paraît important qu'un couple infertile puisse avoir le choix, sans se mettre hors-la-loi. Après, à chacun de voir selon ses croyances, ses valeurs, ses aspirations profondes, quelle voie choisir pour devenir parents.


Ci-dessous l'excellent article de Slate.fr sur le sujet.
Voir aussi l'artcile du blog du Monde sur les droits des enfants

"Prêts pour les mères porteuses?
Deux Français sur trois — et une ministre — seraient désormais favorables à cette pratique ; dans les milieux intellectuels la controverse enfle.

Qui l'emportera bientôt, en France, entre partisans et adversaires de la «gestation pour autrui», pratique mieux connue sous l'appellation des «mères porteuses». La question sera tranchée l'an prochain, lors de la révision de la loi de bioéthique de 2004. Dans l'attente, la controverse ne cesse d'enfler dans les milieux intellectuels. Elle oppose de manière radicale plusieurs personnalités des milieux féministes et dépasse de beaucoup les courants politiques traditionnels. Derniers éléments en date à verser au débat: les résultats d'un sondage et la prise de position de Nadine Morano, secrétaire d'État chargée de la Famille et de la Solidarité.

Faut-il dépénaliser la pratique des mères porteuses? Près de deux Français sur trois (65%) pensent que oui selon les résultats d'un sondage Ipsos. Cette proportion était de 61% en janvier sans que l'on puisse dire pour autant si la différence observée est ou non statistiquement significative. Les partisans de la dépénalisation sont plus nombreux chez les femmes (68 %), les 25-49 ans (68 %) et, plus encore, chez celles âgées de 25-34 ans (71 %). Est-ce parce que, dans cette tranche d'âge, on est plus sensible au désir d'enfant et aux problèmes de stérilité?

Plus largement les résultats de ce sondage laissent penser que la grossesse pour autrui est de plus en plus perçue en France comme la prochaine et nécessaire étape d'un processus général visant à autoriser la libre disposition de son corps. Certains vont d'ailleurs, au nom de la liberté de disposer de son corps et de sa fonction de reproduction, jusqu'à oser un symétrique entre la maternité pour autrui et l'interruption volontaire de grossesse.

Une pratique encadrée

Pour la secrétaire d'Etat chargée de la Famille et de la Solidarité, l'heure est venue d'autoriser cette pratique. Nadine Morano a toutefois précisé qu'à ses yeux la gestation pour autrui devait être encadrée et réservée à certaines situations très particulières :

«Légaliser cela ne veut pas dire autoriser. Si les Français souhaitent légaliser, ils souhaitent aussi un débat sur ce sujet mais surtout ils veulent instaurer un cadre légal. Pourquoi? Parce que la gestation pour autrui se pratique dans d'autres pays européens et on voit bien qu'il vaut mieux se doter, nous, d'une loi qui encadre strictement ce dispositif plutôt que de laisser partir nos compatriotes à l'étranger et utiliser sans doute des méthodes moins rigoureuses, moins encadrées et moins sécurisantes.»

Autoriser en France parce que d'autres pays l'autorisent, en somme.

Nadine Morano s'est d'autre part dite «favorable» aux conclusions d'un rapport d'information publié en juillet 2008 par un groupe de sénateurs. «Je suis favorable à la gestation pour autrui seulement dans le cadre d'une stérilité utérine, a-t-elle précisé. C'est-à-dire lorsque l'on a à faire à une femme qui produit des ovocytes mais qui ne peut devenir mère parce qu'elle n'a pas d'utérus ou qu'elle a un utérus malformé. C'est la seule situation à laquelle on ne donne pas de réponse médicale à un couple qui pourrait devenir parent et qui ne le peut pas à cause d'une malformation utérine.»

Ce cadre légal permettrait, veut croire la ministre, de prévenir les risques de dérives et de «marchandisation» du corps des femmes qui porteraient les enfants avant de les remettre aux couples concernés. «Ce cadre légal permettrait, comme le préconise le rapport sénatorial, d'organiser une convention devant un juge, et de prévoir une indemnisation des frais de maternité et non pas une commercialisation du ventre comme ça l'est dans certains pays. A partir du moment où on est très clair avec cette convention, on éviterait — je ne dis pas à 100% — la marchandisation du corps. Et puis vous savez il y des gens très généreux qui ont envie dans un cadre rapproché, d'amis par exemple, de rendre service.» Rendre service, en somme, en donnant la vie.

Qui l'emportera? La prise de position de la secrétaire d'État chargée de la Famille et de la Solidarité est en totale opposition avec les arguments défendus notamment par les évêques français du groupe de travail sur la bioéthique ou par le Pr René Frydman, chef du service de gynécologie-obstétrique de l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart opposé à cet «abandon volontaire orchestré dès le départ», à cette utilisation du corps au profit d'autrui qui, à ses yeux, n'est rien d'autre qu'une «aliénation». Des arguments également défendus par Sylviane Agacinski, philosophe, professeur à l'Ecole des hautes études en sciences sociales dans un récent et virulent ouvrage intitulé «Corps en miette».

Femme = utérus?

Pour la philosophe, la question peut au fond être formulée de manière aussi simple que provocatrice: la femme peut-elle être réduite à son utérus et son utérus gravide à un simple four à pain? Celles qui peuvent connaître les joies et les souffrances de la grossesse et de l'enfantement peuvent-elles, sans danger pour elles et notre espèce, être autorisées à devenir de simples incubatrices? Et en résonnance, le Pr Axel Kahn, président de l'université Paris-Descartes s'exprimant sur le site famillechretienne.fr : «On ne peut pas par convention interdire à une femme d'aimer son enfant et la réduire à un utérus sur pattes!»

Agacinski comme Frydman et Kahn, sont ici en totale opposition avec la Elisabeth Badinter qui défendait en juillet une position comparable à celle de Nadine Morano:

«Je défends aussi la gestation pour autrui parce que je crois que l'amour est construction et que l'instinct maternel n'existe pas. Ça, c'est un acquis du féminisme ! Nous ne sommes pas des femelles animales qu'un flot d'hormones réveille au moment de l'accouchement - au point de prendre son nouveau-né dans les bras et de s'écrier: «Je le reconnais, c'est le mien!» Les relations se tricotent au jour le jour. (...) J'ai une vision très réaliste de la maternité. De cette période, les femmes ont leur propre perception. Certaines aiment être enceintes sans pour autant avoir envie d'élever des enfants. D'autres se sentent douées pour éduquer des enfants mais trouvent insupportables les moments de la grossesse et de l'accouchement. Et puis il y a celles qui, en chemin, avortent. Compte tenu de tous ces cas de figure, je crois qu'une femme peut tout à fait porter l'enfant d'une autre, soit parce qu'elle aime cet état, soit parce qu'elle veut aider un couple en mal d'enfant. On peut porter un enfant sans fantasmer, sans créer de relations autres que physiologiques et bienveillantes.»

Qui l'emportera? Au-delà des opinions et des réflexions personnelles, il n'est peut-être pas inutile de rappeler que le Conseil d'Etat s'est une nouvelle fois prononcé, en mai dernier, contre la légalisation de cette pratique en développant un puissant argumentaire qui s'oppose radicalement aux propositions de Nadine Morano ou à la lecture d'Elisabeth Badinter.

Le Conseil d'Etat rappelle les grands principes juridiques: l'«indisponibilité de l'état des personnes» (qui fait par exemple que l'on ne devient pas «père» ou «mère» du fait d'un contrat) et le principe d' «indisponibilité du corps humain» (qui rend illicite toute convention sur le corps humain ou les éléments qui le composent que ce soit en vue d'un prêt, d'une location ou d'un don).

Il détaille d'autre part les différents risques auxquels on accepterait d'exposer l'enfant et la femme et souligne les risques de dérives financières:

«La notion "d'indemnité raisonnable" qui serait versée à la mère porteuse, notion qui existe en droit anglais, est très ambiguë, d'autant que les frais de la grossesse sont, en France pris en charge par la sécurité sociale, observe le Conseil d'Etat. Il est très probable que ce seront les femmes les plus démunies ou les plus vulnérables économiquement qui se proposeront pour remplir l'office de mère de substitution. Même en considérant l'interdiction de toute rémunération directe au profit d'une simple indemnisation on ne peut exclure des rémunérations indirectes dons en nature, cadeaux etc) dont le contrôle, fût-ce par un juge, est impossible à mettre en œuvre.»

Plus important peut-être le Conseil d'Etat pointe le danger qu'il y aurait, comme le propose Nadine Morano, à justifier cette pratique pour des raisons médicales:

«Quel serait le champ de l'indication médicale de la gestation pour autrui? La définition proposée par le groupe de travail du Sénat par exemple est susceptible d'interprétations extensives: elle va en efet au-delà d'une absence d'utérus (congénitale ou à la suite d'un traitement) et prend le risque d'un glissement vers une pratique de convenance puisqu'il est impossible d'affirmer a priori qu'une grossesse sera sans danger pour la santé de la mère ou celle de l'enfant à naître, certaines femmes qui trouveraient préférable de faire porter leur enfant par une autre pourraient avoir la possibilité de légitimer leur démarche.»

Solidarité féminine ou aliénation moderne?"

Jean-Yves Nau
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Accouchement sous X - suites


Après plusieurs jours d'absence pour cause de déplacements professionnels, un rattrapage de l'actu s'impose !!
En effet, l'accouchée sous X dont les parents veulent récupérer la fille, s'est exprimée très clairement sur le sujet. Elle assume. Ses parents ont explicité leurs motivations: se rapprocher de leur fille et élever leur petite-fille. Un enfant peut-il faire se rabibocher une fille et ses parents ? C'est déjà très rarement le cas dans un couple, alors entre parents et enfants... ça fait beaucoup d'enjeux sur les frêles épaules de cette petite fille de 4 mois. Le mieux serait sûrement qu'elle soit adoptée, qu'elle grandisse sereinement sans être la proie de tous ces enjeux . 

Tout est dans l'article du Monde  ci-dessous:
"La mère d'un bébé né sous X... demande à ses parents "de ne pas se mêler" de l'avenir de l'enfant, après les démarches en justice des grands-parents pour établir leur filiation avec le bébé, et éventuellement obtenir un droit de garde ou de visite. "Je vis très bien et j'assume parfaitement le choix que j'ai fait d'accoucher sous X... Je ne regrette rien. Mes parents n'ont donc pas à se mêler de que va devenir ma petite", aujourd'hui âgée de 4 mois, explique, dans une interview au Courrier de l'Ouest, sous le couvert de l'anonymat, la jeune femme âgée de 23 ans, qui réside aujourd'hui en Haute-Savoie.

"La vérité, c'est qu'ils n'ont jamais voulu comprendre ma situation. J'ai fait un déni de grossesse. Cette grossesse, depuis le début et jusqu'au bout, je l'ai refusée (...). S'ils ont pris ça très mal, c'est leur problème", a poursuivi la jeune femme. Le 8 octobre, le juge des référés d'Angers a accordé aux grands-parents le droit de réaliser une expertise comparée de sangs en vue de prouver la filiation avec leur petite-fille, qui est aujourd'hui pupille de l'Etat.
Les grands-parents ont eux-mêmes eu cinq enfants, et deux petits-enfants. Ils ont expliqué avoir voulu "donner une deuxième chance à leur fille", évoquant "une bêtise" et sa position "ambiguë" face à son bébé. "Moi aussi, je ne veux que l'intérêt de cette petite. Je veux qu'elle ait une famille qui saura s'occuper d'elle et lui apporter tout l'amour dont elle a besoin. Mais je ne veux pas que cette enfant soit élevée par eux", indique de son côté la jeune mère au Courrier de l'Ouest."

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lundi 12 octobre 2009

Le sourire de Chiang Khong


En me rendant sur le blog de Minimem ce soir, j'ai découvert l'association suisse "le sourire de Chiang Khong " qui soutient et scolarise des enfants dans le nord de la Thaïlande, vers Chiang Raï.
Cette asso paraît hyper efficace et semble avoir des résultats particulièrement édifiants sur la scolarisation des enfants des montagnes.
A découvrir ici !
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vendredi 9 octobre 2009

Perplexe !

Je reçois par mail tous les jours les unes du Figaro. Et aujourd'hui, en rentrant, je tombe sur cet article sur l'accouchement sous X.
C'est à n'y rien comprendre. Une femme a accouché sous X d'une petite-fille, logiquement déclarée pupille de l'Etat et donc proposée à l'adoption. Mais les grands-parents réclament la garde de la petite-fille (a priori ils étaient au courant de l'accouchement sous X ... ? premier truc étrange). Ils avaient été déboutés, mais là, un juge décide contre l'avis de la Cour de Cassation (!! je ne suis pas juriste, mais bon, je trouve ça quand même étonnant...), de permettre aux grands-parents de prouver leur lien biologique. En considérant que ce lien biologique est plus important / meilleur / plus réel / que sais-je encore ?
Je trouve ça hallucinant. Et bien compliqué pour cette petite fille. Qui , si j'ai bien suivi, est déjà adoptée par une famille. Comment s'y retrouver?
Et le choix de la mère n'est absolument pas respecté. On n'est plus dans un pays de droit ? L'accouchement sous X existe, par la loi. Il relève probablement d'une décision et d'une situation extremmement difficiles, toujours particulière. Avec sûrement beaucoup de souffrance et de désespoir. Décision impossible à juger, en tous cas. Mais respectable.


Egalement sur Libé et Slate

L'article complet est ci-dessous et sur le site du Figaro
"Né sous X : des grands-parents autorisés à prouver la filiation
Flore Galaud (lefigaro.fr) avec AFP
Cette décision ouvre la voie à l'obtention de la garde de l'enfant par ses grands-parents.

Pour la première fois en France, un juge a accordé jeudi à des grands-parents le droit de prouver leur lien de filiation avec leur petite-fille née sous X en autorisant une expertise de sangs comparés. La Cour de Cassation avait rejeté cette demande en juillet dernier.
Mais le juge des référés d'Angers a pour sa part décidé que le recours des grands parents était recevable. Il s'est notamment appuyé sur «l'attitude ambiguë» de la mère de l'enfant pour rendre son jugement. Cette dernière aurait en effet laissé les grands parents voir sa fille au moment de la naissance, le 7 juin 2009 au CHU d'Angers. «C'est elle qui a levé le secret à leur égard» avait argué l'avocate des grands-parents au moment de plaider.
Ils agissent aujourd'hui «dans le seul intérêt de leur petite-fille qui devrait être maintenue dans son milieu familial plutôt que d'être confiée à des tiers», avait par ailleurs expliqué leur avocate à l'audience. La fillette, aujourd'hui âgée de 4 mois, a été déclaré par le préfet «pupille de l'Etat» le 14 août dernier.

«La mise à mort de l'accouchement sous X»
Lorsque les analyses prouveront la filiation, les grands-parents lanceront un recours pour casser cet arrêté auprès du tribunal de grande instance et ainsi demander la garde de l'enfant, ou à défaut un droit de visite, a fait savoir leur avocate. «Il y a un enfant qui a le droit de connaître ses origines et qui pourra réclamer des choses plus tard», a-t-elle expliqué, en précisant que «dernièrement les liens ont été rompus entre la mère de l'enfant et les grands-parents».
L'avocat du préfet, Me Pierre Nedelec, a relevé de son côté que «poussée au bout», la décision du juge des référés signifiait «la mise à mort de l'accouchement sous X». «Si une demande d'adoption était formulée puis acceptée, l'enfant pourrait se retrouver la fille de ses grands-parents et la soeur de sa mère. Le père génétique pourrait également revendiquer des droits», a-t-il déclaré juste après le verdict.
Il n'a pas indiqué si le préfet ferait appel ou non de la décision du tribunal. Le jugement donne un délai de 3 mois pour réaliser les expertises."
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jeudi 8 octobre 2009

Photos

Ce soir, j'ai aussi, enfin,  pris le temps d'envoyer à la présidente de l'asso un assortiment de photos de nos voyages en Thaïlande, pour compléter le calendrier 2010 qui sera bientôt en vente!!! N'hésitez pas à réserver dès à présent votre calendrier!!
Je ne connais pas encore son prix, mais un truc est sûr: les photos sont sympas  hi hi! ;)
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Shopping!

Ce midi, sur le chemin des Galeries Lafayette pour un shopping mascara, je tombe sur ... Aude-Laure! Ma copinaute de Racines Thaïes!
Alors on a tchatché, bien pendant 1/4 d'heure-20 minutes, de l'asso, de l'attente, de l'AFA, de notre prochaine réunion pour Loy Kratong, des projets ....
Je suis revenue au bureau toute ragaillardie!! une petite pause surprise bien agréable!!
PS: euh, finalement, j'ai même pas trouvé le mascara que je cherchais....
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