Médecins du Monde y brosse un panorama exhaustif de l'évolution de l'adoption internationale ces dernières années, mais également de sa conception de l'adoption ces vingt dernières années, fondée principalement sur son expérience des "adoptions complexes".
"Optimiste ou pessimiste, là n'est pas la question. L'important est d'être déterminé" - L'histoire de notre adoption en Thaïlande...
jeudi 21 juin 2012
L'adoption internationale en pleine mutation: les adoptions complexes selon MDM
Médecins du Monde y brosse un panorama exhaustif de l'évolution de l'adoption internationale ces dernières années, mais également de sa conception de l'adoption ces vingt dernières années, fondée principalement sur son expérience des "adoptions complexes".


lundi 14 mai 2012
les Dieux (de l'adoption) dont tombés sur la tête!
En ce moment, je fais à peu près la même tête que lui lorsque je lis l'actualité de l'adoption!
Je crois effectivement que les Dieux de l'adoption sont tombés sur la tête, lorsqu'ils ne se sont pas barrés en vacances (ben oui, en fait Dieu surfe au pays basque, donc forcément, pour faire avancer l'adoption, il a pas bien le temps) ou qu'ils n'ont pas carrément déserté (cf l'évolution de l'adoption dans le monde en 2011).
Première affaire: Une procédure d'adoption annulée à cause d'une grossesse
"Un bonheur n'arrive jamais seul. David et Marie-Céline Vidris l'ont, sans doute, pensé, à la fin du mois d'octobre dernier, lorsqu'ils ont appris que la jeune femme était enfin enceinte, elle qui était allée d'échec en échec au cours de nombreuses années de traitement. Là, un bébé s'annonçait, alors même que le couple regardait vers la Corée du Sud où un petit Dae-Wung, qu'ils appellent Alexis, leur était promis par l'association Rayon de soleil de l'enfant étranger, un organisme autorisé pour l'adoption (OAA). Seulement, depuis l'annonce de cette grossesse inespérée, David et Marie-Céline Vidris sont plongés en plein cauchemar : ils ont appris, en effet, que, compte tenu de la grossesse annoncée, leur apparentement leur était retiré et que leur petit Alexis serait proposé à une autre famille.
Le couple ne comprend pas cette attitude car « nous voulions poursuivre l'adoption. Pour nous, Alexis est déjà notre fils. Nos noms ont été inscrits sur ses papiers officiels dès que l'apparentement a été confirmé. (...) Marie-Céline et David se sont attaché les services d'un avocat pour faire entendre leur voix. Le couple veut se battre jusqu'au bout pour que jamais Alexis puisse croire que ses parents de France l'ont abandonné. Et pour que le bébé à venir n'endosse pas la responsabilité de l'absence de ce frère lointain."Yapluka espérer qu'elle ne fasse pas une fausse-couche... ;-)
Il y a néanmoins probablement de vraies questions sur la place de chacun des enfants, sur leur attachement respectif, quand l'adopté et le bio arrivent presque concommitamment...mais je tends à penser que si ce n'est pas un problème pour les parents, cela n'en est pas un pour les enfants (mais ce n'est surement pas toujours vrai!!)
Deuxième affaire: Des enfants britanniquesen attente d'adoption ne trouvent pas de parents en raison de leur prénom, d’après un article du Daily Mail.
"C’est le cas de la petite Chardonnay. La fillette était sur le point d’être accueillie dans une famille, mais ses futurs parents adoptifs ont fait machine arrière en apprenant son prénom. Autre exemple évoqué : celui d’un prénom faisant référence à une boisson alcoolisée. Il est certes de mauvais goût, mais de là à en faire un motif de refus d’adoption… On pense évidemment aux malheureux enfants condamnés à rester, pour l’instant, sans famille.
D’autres prénoms, moins originaux, découragent aussi les candidats à l’adoption. Ceux qui font notamment référence aux bijoux, et qui sont mal orthographiés, tels que Rubie, Emmarald, Jayde, Chrystal, jugés trop « classe-moyenne » par des parents vraisemblablement un peu snobs. Et pas possible d’en changer. Selon la loi britannique, l’enfant risquerait de perdre son identité si on lui donne un nouveau prénom. Pour que les choses changent, il faudrait que les familles se remettent en question et que la législation évolue."
Bon, en même temps, Chardonnay, il fallait y penser ;-)
Sources: Libération, TF1, MagicMaman, SudOuest, LeParisien, Infobebes,


samedi 14 janvier 2012
Statistiques 2011 de l'adoption internationale par pays


samedi 14 mai 2011
L'AFA publie son rapport général 2010


mardi 10 mai 2011
les orientations stratégiques 2011-2012 pour l'adoption internationale



lundi 4 avril 2011
L'ambassadeur Monchau a rencontré son homologue américain


vendredi 4 mars 2011
Jane Russell, une de premières activistes pro-adoption !


samedi 15 janvier 2011
Statistiques 2010 de l'adoption internationale par pays
Au global, le résultat affiché semble élogieux avec des taux de progression comme on en avait plus vu depuis longtemps: 3504 adoptions, soit +14% au total et même +7% hors Haïti! Réjouissions-nous, 487 enfants de plus qu'en 2009 ont trouvé une famille!
Néanmoins, dans un contexte de diminution globale des adoptions internationales("contractions" était le joli terme utilisé en 2009 dans le bilan du SAI...), comment la France peut-elle réaliser un tel "exploit", alors que son système même d'adoption internationale a été critiqué tout au long de cette année 2010?


mercredi 12 janvier 2011
Statistiques : +14% d'adoptions internationales en 2010
Hors Haïti, cette évolution est cependant de +7%, ce qui confirme les premières tendances annoncées en novembre (ici) et est dûe, selon l'Ambassadeur Monchau, "au travail diplomatique engagé depuis deux ans".
43% des adoptions ont été réalisées par l'intermédiaire d'OAA (contre % en 2009). Les adoptions individuelles représentent donc encore 41% des adoptions internationales.... voir l'interview de la présidente du CSA sur le sujet ici et là.
L'AFA a permis 16.1% des adoptions internationales (contre 17% en 2009, voir ici et ici), soit 565 adoptions, contre 513 en 2009, soit +10% (sans Haïti, pour le coup). Son président, Yves Nicollin, s'attend à un accroissement important de l'activité de l'AFA cette année, du fait de l'implantation de son implantation en Haïti et en Russie..."
La Thaïlande apparait au 18ème rang des pays d'origine, avec seulement 30 adoptions, (dont 5 par l'AFA...) en forte baisse (-33%)... En 2009, la Thailande était au 12ème rang des pays d'origine avec 45 enfants adoptés. Un résultat décevant dans un contexte de gel des nouveaux dossiers, qui aurait dû permettre une reprise des apparentements du fait du "stock" important de dossiers au DSDW... Une pression insuffisante, peut-être?
Pour l'instant, le détail de statistiques par pays n'est pas encore dispo sur le site du MAE que je guette depuis plusieurs jours. A suivre donc.


lundi 20 décembre 2010
Frémissement thaï?
Cet apparentement arrive deux mois après celui de Nao et Seb, deux québéquois bloggueurs qui sont en ce moment à Bangkok pour leur fille! Après 37 mois d'attente.
Cela signifierait-il que les apparentements reprennent? Via l'AFA, depuis juillet, RAS... Cela serait une excellente nouvelle!! et la durée d'attente tourne bien autour des 36 mois...


mercredi 8 décembre 2010
Les premiers chiffres de l'adoption internationale 2010


vendredi 3 décembre 2010
Réforme de l'agrément: les propositions du CSA
En synthèse, les modifs seraient:


dimanche 18 juillet 2010
Déclic
Pourquoi avoir attendu, finalement, pour exprimer ce blues passager, en dehors de ce frein de se dire que c'est difficile pour tout le monde et que s'épancher ne fait pas avancer.... Eh bien finalement, si! M'épancher m'a soulagée, et vous m'avez réconfortée! Et ça va déjà tellement mieux.....
Le déclic pour revenir blogguer ?
En dehors de la séance de balayette intensive du sol au plafond de la maison pendant le pont qui a précédé le 14 juillet, pour "chasser les doutes " (merci Gwendoline;) ?
Le déclic s'est produit lors d'une jolie soirée le 13 juillet.


mercredi 29 juillet 2009
Nativeland Visit - compte-rendu
Une mission du Service de l’Adoption Internationale et de l’Agence française de l’adoption (AFA) à laquelle s’est jointe l’OAA Orchidée-Adoption, s’est rendue à Bangkok du 16 au 22 juillet afin de participer à la réunion du "Nativland programm".
Cette manifestation organisée tous les trois ou quatre ans par les autorités thaïlandaises permet aux enfants adoptés et à leurs familles de maintenir le contact avec le pays d’origine des enfants. Cette année, environ 350 personnes en provenance de 10 pays différents, dont six familles françaises, ont participé à cette manifestation à caractère familial et festif.
A cette occasion les membres de la mission ont rencontré au cours d’entretiens bilatéraux les autorités compétentes du Département du développement social et du bien être (DSDW), des parlementaires impliqués dans la protection de l’enfance et des responsables d’orphelinats.Ces entretiens ont porté sur la politique de la Thaïlande en matière d’adoption internationale, sur les quotas de dossiers accordés aux deux opérateurs français, l’AFA et Orchidée-Adoption et sur les critères de sélection des familles par le DSDW.


jeudi 25 juin 2009
Jolie soirée d'été



vendredi 1 mai 2009
Rama Yade & Nadine Morano au Sénat pour un débat sur l'adoption

Les sénateurs Auguste Cazalet,Paul Blanc et Albéric de Montgolfier ont présenté leur rapport sur l'AFA (cf mon post du 10 mars 2009) et rappelé les points à améliorer pour l'AFA:
- incapacité à accompagner financièrement les familles du fait de son statut
- manque de notoriété internationale
- nécessité pour l'Autorité centrale de définir une stratégie globale de l'adoption internationale
- nombre insuffisant d'adoptions réalisées
D'autres sénateurs ont aussi souligné le problème des candidatures multiples et de validité des agréments; tous ont soulignés l'intérêt supérieur de l'enfant, bien sûr.
Le projet de loi proposé par N Morano et R Yade ne comporte cependant qu'un seul article sur l'AFA ( article 4):
- missions de conseils de l'AFA à l'attention des adoptants
- possibilité de l'AFA de mener des projets de coopération avec des orphelinats
- habilitation générale de l'institution dans les pays d'origine et non plus dans les seuls États signataires de la convention de La Haye
Le projet de loi fait également obligation, pour le titulaire de l'agrément, de confirmer chaque année son projet d'adoption, ce qui est plutôt une bonne chose pour éviter le traitement de dossiers finalement abandonnés.
Les autres articles portent visisblement sur une généralisation plus importante de l'adoption simple, principalement pour augmenter le nombre d'adoption des pupilles, mais aussi pour l'international (récrire l'article 350 du code civil)
Je suis surprise qu'un sénateur puisse dire qu'il y très peu de différences entre adoption simple et plénière, alors que juridiquement (et notamment en droit de la famille) , la différence est énorme!
Et je ne me vois pas adopter de cette façon là... c'est un tout autre projet, puisque les liens de filiation avec la famille d'origine sont maintenus (au moins juridiquement)!
N Morano a ensuite présenté le plan d'action qui accompagne ce projet de loi, portant principalement sur les points suivants:
- étendre le dispositif consultations de conseil et d'orientation pour l'adoption à toute la France (15 aujourd'hui) -
- mettre en place un système d'information afin que les familles qui disposent d'un agrément puissent adopter des pupilles que l'on qualifie « d'enfants à particularité »
- mise en place du site internet le 1er avril sur l'adoption
- mis een place d'un comité interministériel ( s'est tenu pour la première fois le 6 février dernier) chargé du suivi de la réforme
- renforcer la tutelle de l'État, sur le plan financier mais également l'implication de ses représentants au conseil d'administration de l'AFA
- signer une convention d'objectifs et de gestion (COG) triennale dans les prochaines semaines:
* définir une stratégie d'action dans les pays d'origine
* améliorer le suivi des procédures d'adoption
* optimiser l'information et la communication sur l'adoption internationale
* aider les adoptants à mieux connaître l'avancement de leur dossier
* renforcer l'accompagnement de ces derniers en France et à l'étranger
* renforcer le suivi par les correspondants locaux de la procédure d'adoption dans le pays d'origine
* professionnaliser les correspondants de l'AFA
* financer sur son budget propre des micro-projets de coopération avec les orphelinats, attendus par certains pays d'origine.
* possibilité d'une intermédiation financière de l'AFA entre les parents adoptifs et les opérateurs dans le pays d'origine
* vérifier la validité des agréments: mesure de caducité avec mise en demeure préalable, lorsque les titulaires ne confirment pas leur agrément chaque année, comme ils le doivent
Enfin, une excellente intervention de Rama Yade:
- depuis la parution du décret du 14 avril, il existe désormais, au sein du ministère des affaires étrangères, un service de l'adoption internationale, dirigé par l'ambassadeur chargé de l'adoption internationale, M. Monchau, qui travaille déjà sur :
* Etude d'un projet de système d'information unique entre les ministères, les ambassades et l'agence
* renforcement de la politique de coopération avec les OAA en les associant systématiquement à la définition de la « stratégie-pays » et en les incitant à se regrouper, via un mécanisme financier incitatif doté d'une enveloppe de 300 000 euros
* définition d'un programme de formation pour les personnels diplomatiques, dont bénéficieront pour la première fois 15 agents dès les 18 et 19 mai
* participation à la rédaction de la convention d'objectifs et de gestion de I'AFA qui sera examinée par le conseil d'administration de l'agence dans les prochaines semaines
* contribution au site internet gouvernemental sur l'adoption,
* rapprochement de la conférence de La Haye de droit international privé et d'autres pays afin de redonner à la France sa place dans l'adoption internationale.
"Après huit mois, l'organisation institutionnelle de l'adoption internationale a donc considérablement évolué."
L'AFA doit donc:
- renouer le dialogue avec les associations de familles adoptantes et les OAA
- intervenir dans tous les pays, et non dans les seuls États signataires de la convention
- avec la notion qui lui est rattachée de « pays qui répondent le mieux au projet », mieux orienter les familles en n'étant pas tenue par une stricte obligation de neutralité
- comme les OAA, mener des actions dans les trois pays que sont le Népal, l'Éthiopie et le Vietnam, qui exigent une contrepartie humanitaire, sous le strict contrôle de l'autorité centrale
L'autorité centrale dispose de deux outils:
- le Fonds de coopération doté de 3 milliards pour 2009, dont 2 pour les pays situés dans la zone de solidarité prioritaire pris sur le Fonds social de développement et 1 pour les autres pris sur les crédits centraux du ministère. L'utilisation de ces crédits dédiés à la coopération, dont 300 000 euros pour les OAA, sera décidée en liaison avec nos ambassades.
- le réseau des volontaires de la protection de l'enfancelancé en juillet dernier
* huit d'entre eux sont désormais en ambassade, principalement en Asie et en Afrique
* avant la fin de l'année, l'objectif est de déployer 20 volontaires dont la mission sera, au sein des ambassades, de concrétiser notre nouvelle approche de l'adoption internationale.
" Ils n'ont pas vocation à se substituer aux agents consulaires mais assisteront les ambassades dans l'évaluation des opérateurs et l'accueil des familles ; à ce titre, ils pourront bénéficier de financements de la coopération. J'attends qu'ils fassent la preuve de notre nouvelle approche de l'adoption, fondée sur le respect et l'application des principes de la convention de la Haye."
Comme le dit Rama Yade "l'enjeu se situe désormais sur le terrain, là où se décide la place donnée aux candidatures françaises"
En espérant que toutes ces orientations se traduisent concrètement avec notamment:
- l'arrivée d'un volontaire en Thaïlande
- renouer des liens entre l'AFA et le DSDW
- faire avancer nos dossiers !
A suivre donc...
Source: senat.fr


dimanche 26 avril 2009
Suite à la visite de Rama Yade en Ethiopie…
Effectivement, je "n’y connais rien à l’adoption en Ethiopie".
Oui, les propos de R Yade sur les « étagères » m’ont choqué…. Mais encore plus, l’impression de se faire une opinion très vite, presque superficielle, ce à quoi elle ne nous avait pas habitués… notamment sur ce sujet de l'adoption.
En même temps, c’est un reportage, donc un sujet qui a subi un montage, avec des coupes, donc … combien de temps a-t-elle passé dans chaque orphelinat ? sur quoi fonde-t-elle son impression lors de la 2ème visite ? Qu’a-t-elle réellement vu ?
Mon but n’était justement pas de créer une polémique autour de cette visite, car justement « je n’y connais rien à l’adoption en Ethiopie »
J’ai choisi de n’aborder que ce qui est transposable ou comparable, en l’occurrence, l’activité du consulat, mais surtout le temps passé sur place par les adoptants, explicité par un responsable d’OAA dans le reportage.
Loin de moi l’idée de dire "c’est mieux ou moins bien d’adopter ici que là"….
Comparer la manière dont ça se déroule, pour avoir une idée de ce qui nous attend, me parait interessant, car cela peut permettre de comparer des expériences, des ressentis, et nous permettre de mieux nous préparer à ce moment si simportant... pour ne pas en perdre une miette !
Et je continue de penser que 3 jours sur place, ça fait bien court; même si les OAA ont bossé en amont...


dimanche 19 avril 2009
Rama Yade visite des orphelinats en Ethiopie


