jeudi 29 novembre 2012

Enfants des rues à Bangkok

Je partage aujourd'hui avec vous une vidéo troublante, qui narre l'histoire de  "K" , 15 ans, qui a vécu dans les rues de Bangkok depuis qu'il s'est enfui d'un foyer d'accueil à Chiang Mai alors qu'il n'avait que 10 ans. Désormais, il lui a été offert la chance de commencer une nouvelle vie par la "Foundation for the Better Life of Children".



Selon AsiaNews, "des dizaines de milliers d'enfants partagent le même sort terrible qu'est celui de vivre dans les rues ou sous les ponts des principales villes de la Thaïlande, comme la capitale, Bangkok, Pattaya, Phuket ou de Had Yai. En venant de foyers brisés, abandonnés par leurs parents réticents ou incapables de prendre soin d'eux, incultes et parfois apatrides, ces enfants sont exploités par des adultes sans scrupules, «amis» qui les attirent dans le commerce du sexe. La plupart d'entre eux sont thaïlandais, mais certains viennent des pays voisins du Cambodge ou du Myanmar. Les plus chanceux suivent leurs parents qui consument leur vie en faisant des petits boulots, et les autres mendient ou survivent d'expédients.

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mercredi 28 novembre 2012

Mon macaron inspiré de l'Ispahan d'Hermé

Après avoir suivi un cours pendant le week-end de la Toussaint, je me suis (enfin) lancée dans la fabrication de macarons maison!
Je dois dire que je suis assez fière du résultat de mes premières tentatives, puisque j'ai adapté la recette à la réalisation de desserts individuels, des macarons un peu plus gros, directement inspirés de l'Ispahan de Pierre Hermé que j'ai dégusté chez Ladurée l'hiver dernier lors d'une virée shopping parisienne avec "Mel & Paris" ;-).  Sur la photo de gauche, le "modèle" donc, et à droite, ma réalisation!!!
Vous trouverez les recettes originales de l'Ispahan ici pour les petits macarons , pour les desserts individuels et enfin avec les explications en video ici.

Voici comment j'ai procédé:


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mardi 27 novembre 2012

Le festival des lanternes de Chiang Mai et Loy Krathong

Voici revenu le temps poétique du joli " festival traditionnel des lanternes de Yi Peng, qui coïncide avec Loy Krathong (au moment de la pleine lune, cette année le 28 novembre), qui donne lieu à des spectacles de sons et lumières, des courses de bateaux ainsi que divers jeux traditionnels. 
Pendant le festival, la ville entière de Chiang Mai - maisons, rues, canaux, fleuve - est décorée de lumières et de lanternes. Les lampions s'élèvent dans le ciel comme autant de dévotions aux dieux.
A Chiang Mai la célébration est connue sous le nom de  Yee Peng (la pleine lune du deuxième mois), selon le douzième mois du calendrier lunaire thaï correspondant au deuxième mois du calendrier traditionnel de l'ancien royaume du nord, Lanna. Le festival propose des lanternes illuminées magnifiquement, qui sont soit réalisées, affichées dans les maisons et les temples, et même lancées dans le ciel nocturne. Les Krathong  sont une offrande - traditionnellement fabriqués à partir d'une tige de banane et ornée de bougies, de l'encens et de l'argent - acheminés sur les rivières.

Histoire de Loy Krathong
A l'origine c'était une cérémonie où les gens ont rendu hommage aux trois dieux différents connus sous le nom de Phra I-Suan (Shiva), Phra Narai (Vishnu) et Phra Phrom (Brahma). Les gens fabriquaient des lanternes en utilisant des bougies et du papier, qui étaient ensuite affichées dans les maisons de la royauté, des gens riches ou des hauts fonctionnaires. Cent cinquante ans plus tard, à la demande du Roi Mongkut (Rama IV), les bouddhistes se sont appropriés cette fête comme une cérémonie en l'honneur du Bouddha.
Les diverses sortes de lanternes seront alors données aux temples. A cette époque les gens disaient des prières pour demander que leurs désirs et leurs espoirs pour l'avenir soient exhaucés. Bien sûr, la plupart des anciennes croyances sont encore observées aujourd'hui. Les lumières qui sont acheminées sur les rivières sont censées symboliser la dérive de la malchance et du malheur, mais pour de nombreux Thaïlandais, c' est aussi l'occasion d'honorer la déesse de l'eau, Phra Mae Kong Ka (พระ แม่ คงคา). Kong Ka est la forme thaïlandais de la Ganga, la déesse hindoue de la rivière Gange sacré en Inde.

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dimanche 25 novembre 2012

49 mois

Un 49ème mois est venu s'ajouter hier, à la désormais longue liste des mois qui s'égrènent infiniment. La lassitude s'installe, et avec elle les doutes et la crainte que cela n'aboutisse jamais. Du découragement et du ras-le-bol.                     Un mois pourtant marqué de véritables signaux positifs,  avec 2 nouvelles attributions AFA en novembre! Un miracle, tant cela n'était pas arrivé depuis longtemps, plusieurs apparentements qui se succèdent en si peu de temps,  4 en 2 mois! Autant d'heureuses nouvelles simultanées qui font un bien fou, avec plus de dossiers en deux mois que sur les 24 derniers (2 en octobre, auparavant 1 en mai 2012, aucun en 2011, et rien sur nov dec 2010... hors Pattaya)!!! Deux dossiers 2007 et deux dossiers SN 2009...On ne sait donc toujours pas quand ce sera le tour de l'année 2008 ;-) ! 
Et pourtant, des sentiments mitigés: une joie immense bien sûr, d'abord pour les familles concernées, dont le bonheur mêlé de soulagement est communicatif, dont les photos des enfants sont attendrissantes et bouleversantes, et ensuite parce que l'on se dit ça y est, ça reprend, c'est bien vrai je ne rêve pas!!  Joie immédiatement assombrie par la crainte d'un nouvel arrêt intempestif, imprévu, imprévisible, incompréhensible et la peur d'y croire de nouveau pour rien...C'est quand même dingue: on est tellement formaté par la nécessité de ne pas s'illusionner que même les bonnes nouvelles restent difficiles à intégrer!
Si seulement ce rythme pouvait se poursuivre, se prend-on alors à rêver... pour que cette attente prenne enfin fin. Je crois que ce jour-là, définitivement, je tomberai de ma chaise!
Quand à l'avancement de notre deuxième agrément, il a fallu solliciter les RV auprès du CG... par lettre recommandée. Ben oui, alors que notre agrément s'arrête le 23 janvier prochain, et malgré de nombreuses relances téléphoniques tout à fait cordiales et avec une bonne écoute,  aucune proposition ne nous était parvenue jusqu'à ce levier ultime, qui nous a permis de recevoir deux lettres de propositions de RV coup sur coup vendredi et samedi! Il était temps...
Allez, "restons légers": tout semble être en place pour que les choses avancent... Comme dirait le beau  Barack, "Forward"!!!



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jeudi 22 novembre 2012

Flirt à Bangkok... la suite!

Au lendemain de la visite de Barack Obama en Thaïlande (voir ici), c'est le premier Ministre chinois Wen Jibao qui s'offre le voyage. " Presque au même moment, les deux grandes puissances mondiales ont renouvelé leurs dirigeants,et choisi de visiter la Thaïlande" , et ce, comme premier voyage à l'étranger.

Voilà de quoi rassurer Michelle O. : finalement, les oeillades appuyées de la jolie Yingluck n'étaient peut-être pas destinées au beau Barack, mais à son homologue chinois... histoire de le rendre jaloux ;-) ...  Et , surtout, de faire monter les enchères entre les deux grandes puissances qui semblent se disputer les faveurs de la belle (et surtout de la place géo-politique et économique de la Thaïlande, accessoirement)!
Fine mouche, Yingluck ;-)!

Encore hésitante à signer le TPP des USA (le traité trans pacifique de libre échange à l’initiativedes Etats Unis), Yingluck a signé aujourd'hui un accord commercial bilatéral avec la Chine, pour augmenter les ventes de riz, le tourisme, et les échanges commerciaux de façon générale...
"Bangkok n’a pas hésité beaucoup avant de renouveler le traité militaire d’assistance mutuelle qui le liait depuis 1962 avec les États-Unis. Car la Chine exerce une sorte de fascination mêlée de méfiance par sa puissance économique et militaire. 
En revanche la Thaïlande a fait preuve d’un enthousiasme mesuré pour rejoindre le TPP, le traité trans pacifique de libre échange dont l’initiative revient entièrement aux Etats Unis. Autrement dit la question est remise à plus tard, peut être beaucoup plus tard, car lorsqu’il s’agit d’économie et de commerce, le regard de la Thaïlande est nettement tourné dans l’autre sens: vers l’Est."

Sources: ThailandeFr, VoiceofAmerica, ChinaDaily
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mercredi 21 novembre 2012

Yingluck et Obama: flirt à Bangkok?

On dirait le titre d'un épisode d'OSS117... en tous cas, depuis la visite d'Obama à Bangkok dimanche, la presse et les réseaux sociaux s'enflamment sur les oeillades et effleurements réels ou supposés entre Yingluck et Obama, la palme du titre le puls éloquent revenant sans doute au Daily Mail : "The charmer-in-chief: Obama gets flirty as he schmoozes with Thai prime minister on first stop of historic Asia visit" ou encore un blog faisant état de "President Obama Shameless Flirtation Photos".
Moi, tout ça m'a bien fait sourire, je vous laisse juger par vous-même!
 
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lundi 19 novembre 2012

Nouvel ambassadeur de France à Bangkok

Thierry Viteau
Après un longue période de vacance, la France a de nouveau un ambassadeur en la personne de Thierry Viteau nommé par le Président de la République en qualité d’Ambassadeur de France auprès du Royaume de Thaïlande, et arrivé à Bangkok le 26 octobre dernier.
La nomination de M.Viteau met fin à une période d’incertitude issue de l’annulation en juillet dernier de la nomination du précédent ambassadeur par le conseil d’Etat, Damien Loras, prise par décret le 4 mai juste avant le deuxième tour de l’élection présidentielle. Le Conseil d’Etat avait annulé les nominations de deux anciens conseillers de Nicolas Sarkozy à des postes d’ambassadeurs, l’un en Indonésie et l’autre en Thaïlande, du fait de leur manque d’expérience d’encadrement.
Ancien élève de l’institut d’études politiques de Paris, Thierry Viteau est diplômé de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (japonais, coréen) et a été en poste à Tokyo et à Séoul ainsi qu’à Sydney en tant que consul général.
Avant de rejoindre l’ambassade à Bangkok il était Directeur adjoint d’Asie et Océanie au ministère des affaires étrangères.
"Il ne fait pas de doute que la zone du sud-ouest asiatique et plus généralement de l’Asie est une des plus intéressantes en ce moment. Ce d’autant plus que le gouvernement thaïlandais a fait preuve récemment d’une intense activité diplomatique et d’une volonté d’ouverture, que l’on constate avec les prochaines du Premier ministre Wen Jiabao de la république populaire de Chine, et avec la visite historique du président des États-Unis.
La tache de mes prédécesseurs a pu être compliquée par l’instabilité politique qui touche la depuis 2006, mais la visite en France de la Première ministre Yingluck Shinawatra en juillet 2012 témoigne du fait que notre pays n’est pas oublié et qu’il existe une volonté de part et d’autre d’approfondir des relations déjà anciennes.
Par ailleurs la nouvelle politique d’ouverture qui prévaut en Birmanie est aussi un facteur qui contribue à relancer l’intérêt des médias et des gouvernements européens pour cette région. La Thaïlande devrait en profiter de manière indirecte."

Appuyer les démarches des entreprises françaises en Thaïlande fera également partie des priorités du nouvel ambassadeur pour qui les grands groupes français ont un rôle à jouer malgré la concurrence croissante des autres pays comme la Chine.
"Parmi les tâches qui m’ont été fixées par nos Autorités figurent également en bonne place la promotion et l’approfondissement de nos relations économiques et commerciales avec un pays qui offre de réelles opportunités d’affaires et d’investissements pour nos entreprises, petites et grandes.
La coopération culturelle, scientifique et universitaire pour être traditionnelle dans la longue histoire entre la France et la Thaïlande, sera également un axe majeur de l’activité de cette Ambassade, de façon à encourager les échanges entre créateurs et artistes, mais aussi d’étudiants, de chercheurs, de professeurs des deux pays."
a notamment précisé M.Viteau dans son message officiel de bienvenue diffusé sur le site internet de l’ambassade.

Sources: ThailandeFr
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dimanche 18 novembre 2012

Obama en Thaïlande

Le président Barack Obama a atterri dimanche à Bangkok, première étape d'une tournée censée marquer le rééquilibrage vers le continent asiatique de la diplomatie américaine, et qui le mènera en particulier en Birmanie pour une visite historique.
Le président, qui s'est posé à l'aéroport Don Mueang de la capitale thaïlandaise peu après 15h00 locales (0800 GMT), doit ensuite se rendre lundi soir à Phnom Penh pour le sommet de l'Asie de l'Est.
Lors de son premier mandat, Obama a fait de l'Asie-Pacifique le "pivot" de sa diplomatie, supposant une plus grande coopération militaire avec l'Australie, la Thaïlande et le Vietnam, ainsi qu'un redéploiement de la plus grande partie de la flotte américaine vers l'Océan pacifique d'ici 2020. Il a donc logiquement choisi l'Asie du sud-est pour son premier voyage depuis sa réélection, et son cinquième sur le continent depuis sa prise de fonction en 2009, alors que le continent s'inquiète des ambitions territoriales chinoises.A commencer par la Thaïlande, le partenaire historique qui avait offert des éléphants à Abraham Lincoln pendant la Guerre civile américaine. L'atmosphère est aujourd'hui excellente. "Les alliés constituent la pierre angulaire de nos efforts de rééquilibrage en Asie", a expliqué Ben Rhodes, conseiller adjoint à la sécurité du président."La Thaïlande est en fait le plus ancien allié par traité des Etats-Unis, un allié depuis 1954 et un partenaire clé en Asie du sud-est", a-t-il relevé, notant que ce rééquilibrage asiatique constituerait "une partie cruciale du second mandat du président et en fin de compte son héritage en matière de politique étrangère".

Après la visite du  monastère royal Wat Pho qui abrite notamment le bouddha couché, symbole de la religion de la Thaïlande et la culture bouddhiste, avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, Obama a été reçu par le roi Bhumibol Adulyadej, plus ancien monarque en exercice dans le monde, un personnage révéré par beaucoup de ses sujets et qui est considéré, à 84 ans, comme l'un des piliers de l'unité du pays.


Il a ensuite rencontré  la Première ministre Yingluck Shinawatra, pour des discussions notamment sur la lutte contre le trafic de stupéfiants et le terrorisme, mais aussi sur l'accord de libre-échange TPP . Un certain nombre d'analystes craignent que l'intérêt du pays à se joindre aux États-Unis autour de l'accord de libre-échange Trans-Pacifique pourrait contrarier la Chine, qui, jusqu'ici, ne fait pas partie des discussions. Le Premier ministre Yingluck Shinawatra a déclaré samedi à Bangkok que la Thaïlande n'en est pour l'instant qu'à étudier les avantages et les inconvénients de l'adhésion à l'accord TPP.
Après 180 ans de relations diplomatiques ils ont  réaffirmé les profonds liens politiques, économiques et de sécurité qui lient les deux pays. "La  démocratie en Thaïlande, comme aux États-Unis, a dit le président, doit en permanence se réinventer. La démocratie, c'est  la primauté du droit, attachée à la liberté d'expression et de la presse et de réunion ", a déclaré Obama. "Mais évidemment, ce qui est vrai en Thaïlande, comme c'est le cas aux Etats-Unis, est que tous les citoyens doivent rester vigilants et qu' il y a toujours une amélioration à apporter." Le Premier ministre thaïlandais a déclaré que son gouvernement est déterminé à la réconciliation nationale et la démocratie stable. " Notre destination est la stabilité de la démocratie, parce que nous croyons que ce sera la fondamentale de la croissance économique dans l'avenir », a-t-elle dit. "Et cela passe  par la réconciliation nationale."


Le Washington Post ajoute que le gouvernement de Barack Obama «voit peut-être aujourd’hui une ouverture pour affirmer son leadership régional, à un moment où les approches diplomatiques de la Chine demeurent peu convaincantes». Le quotidien de Washington estime qu’en précipitant la détente avec la Birmanie, la Maison Blanche adresse «un autre message» aux Etats «voyous» : «ceux qui s’ouvriront pourraient s’attendre à des récompenses de la part des Américains, et promptement».



Sources:  Asie-InfoWashingtonPost, AFP, AsieInfo, VoiceofAmerica, BangkokPost, HeraldSun, RFI,  
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samedi 17 novembre 2012

Adoption pour tous :" les droits de l’enfant ne sont pas menacés"

Alors que la "Manif pour tous", s'est déroulée ce samedi contre le projet de loi sur le "mariage pour tous" à l'appel d'une dizaine d'associations hétéroclites qui  entendaient lutter "pacifiquement contre l'instauration d'un nouvel ordre sexuel dans notre société, pour le mariage civil homme-femme, pour la filiation père-mère-enfant et contre l'homophobie", plusieurs articles sont revenus sur le sujet: celui de La Croix, d'une part, qui évoquait vendredi  l'audition par la commission des lois de l'Assemblée Nationale de  "sept psychiatres et psychanalystes dont quatre se sont déclarés favorables au projet de loi du gouvernement, et trois s’y sont vivement opposés", et d'autre part, la tribune publiée dans Libé,  par  ÉRIC WALTER "Secrétaire général de l'Hadopi, qui s' exprime ici à titre personnel (1)", intitulée "Adoption pour tous : les droits de l’enfant ne sont pas menacés" , qui recentre le propos sur l'adoption, sur laquelle il réassène quelques bonnes vérités... comme "Penser en priorité à l’enfant, c’est porter les efforts sur la rénovation de notre dispositif d’adoption et non sur des débats idéologiques stériles." Rafraichissant et pragmatique!

Je reprends donc ici une grande partie de la tribune d'Eric Walter  :

"Le projet de loi visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe, auquel je souscris sans réserve, remet l’adoption sur le devant de l’actualité.Pour avoir conduit la réforme de l’adoption internationale du rapport Colombani, reconstruit l’Autorité centrale de l’adoption internationale, inventé le réseau des Volontaires de la protection de l’enfance et de l’adoption internationale, je tiens à porter au débat quelques idées à l’encontre de lieux communs ou contre-vérités assénés ces derniers mois.

Ouvrir l’adoption aux couples homosexuels n’atteint pas les droits de l’enfant. La Convention internationale des droits de l’enfant ne fait pas mention de la nécessité de parents de sexe opposé et l’adoption en tant que telle est une institution de protection de l’enfance. Elargir l’accès des enfants à l’adoption renforce bel et bien leur droit à la protection. C’est le droit de chacun d’avoir la conviction qu’un couple homosexuel ne peut pas faire famille. Mais c’est instrumentaliser les enfants que de maquiller cette opinion personnelle en atteinte à leurs droits. (...) 
En matière de droits de l’enfant, il n’y a pas deux poids deux mesures. (...) On ne peut pas plus prétendre défendre les droits de l’enfant et rejeter ce qui apportera une solution aux 50 000 à 400 000 d’entre eux vivant d’ores et déjà en France au sein de familles homoparentales.

Les droits de l’enfant sont aussi au cœur de l’accompagnement puis du suivi des projets d’adoption. Non exempt de défauts, le dispositif français existe et fonctionne et il est profondément injuste de nier ou occulter sa capacité à intégrer chaque particularité familiale, sauf à considérer que les opinions des adultes qui le font priment sur l’intérêt des enfants pour qui ils interviennent et mettre en doute leur qualité et leur intégrité professionnelles. Enfin, si l’adoption par les couples homosexuels signifiait un «droit à l’enfant» pour ces derniers, au nom de quoi il n’en serait pas de même pour l’adoption par les couples hétérosexuels ou les célibataires ? Affirmer cela, c’est remettre en cause toute l’institution de l’adoption.
Ouvrir l’adoption aux couples homosexuels ne pénalisera pas l’adoption internationale. (...)  En réalité, si de tels faits discriminatoires voyaient le jour dans des pays d’origine, ce n’est pas l’égalité des droits en France qui en serait la cause, mais bien la dégradation de notre dispositif d’adoption internationale, qui n’est plus, depuis longtemps, adapté à ses enjeux actuels. La capacité française à porter ses projets familiaux dans les pays d’origine tient à un ensemble complexe de relations avec ces pays. Elle est très faible. Il manque une véritable stratégie de terrain, une diplomatie de l’adoption internationale. Pour mieux adopter, la France doit savoir accompagner les pays d’origine à avoir moins besoin d’adoption. C’est le cœur même des principes généraux des droits de l’enfant.

Penser en priorité à l’enfant, c’est porter les efforts sur la rénovation de notre dispositif d’adoption et non sur des débats idéologiques stériles.

C’est à ce prix que les droits de l’enfant seront renforcés et que les adultes porteurs de projets familiaux ne seront pas discriminés. C’est une action de long terme qui engage tous les acteurs publics et privés de la protection de l’enfance. Développer l’accompagnement amont et aval des projets familiaux et rénover notre dispositif d’adoption internationale sont les deux urgences. Sans cesse repoussée, l’opportunité est offerte aujourd’hui de les engager. Si elle ne relève pas stricto sensu du projet de loi proposé par le gouvernement, c’est un de ses grands avantages de la remettre d’actualité. Pour les enfants."

Je trouve que cela fait du bien de lire un propos recentré sur l'adoption et ses failles, sur les nécessités de faire évoluer le dispositif français, sans opposer intérêt des parents et intérêts supérieur de l'enfant, mais au contraire en redonnant du sens à la politique de protection de l'enfance, dans laquelle l'adoption, notamment internationale, s'inscrit, et dont elle est un élément parmi d'autres.
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jeudi 15 novembre 2012

Australian Adoption Awareness Week... et témoignage!

Dernière étape du tour du monde anglophone des semaines et mois de l'adoption, l'Australie, et sa semaine de la sensibilisation à l'adoption, en ce moment,  du 11 au 17 novembre.
Cette semaine australienne est assez différente de la britannique et de l'américaine: elle est le fruit d'une association crée par une actrice adoptante, Deborah Lee-Furness (voir ici et ), et ne semble pas associée aux institutions gouvernementales en charge de l'adoption. Elle a l'air beaucoup plus polémique aussi, centrée sur les difficultés à adopter en Australie..."People say I'm an adoption advocate; I'm not," she says. "I'm a child advocate when adoption is right. Let's do it the best, most ethical way we can. And that means community development, trying to keep families together first." ("Les gens disent que je suis une partisane de l'adoption; je ne le suis pas, je suis un défenseur de l'enfant lorsque l'adoption est juste".) 
J'ai donc demandé à Gemma, blogueuse australienne (voir ici), qui a adopté un adorable petit garçon thaï il y a un an et avec qui je corresponds très régulièrement, de nous expliquer tout ça, et elle nous a rédigé un super témoignage pour nous expliquer comment l'adoption fonctionne là-bas. Moi, j'ai découvert et appris plein de choses sur l'histoire de l'adoption en Australie, et sur la situation actuelle dans ce pays d'accueil. C'est passionnant!!


"L'adoption en Australie est compliquée à bien des égards du fait du système de gouvernement; nous avons un gouvernement fédéral, mais aussi les gouvernements des États, chaque gouvernement d'État ayant des lois sur l'adoption différentes. En ce qui concerne l'adoption internationale, le bureau du procureur général du gouvernement fédéral a la responsabilité de la gestion des accords d'adoption internationale avec les autres pays. En revanche, les démarches d'adoption des familles  sont administrées en vertu de la législation de l'État dans lequel les adoptants résident. 
L'adoption en Australie est gérée par les ministères, et non par des entreprises privées.

L'adoption en Australie a une histoire très sombre, et je crois que cela a un impact sur la façon dont l'adoption est considérée en Australie en 2012. Trois points majeurs de l'histoire australienne de l'adoption me viennent à l'esprit, à commencer par ce qu'on a ensuite appelé les «générations volées». En vertu des actes du parlement national, les enfants d' autochtones et  les enfants métis (autochtones / blanc)  ont été enlevés de force à leurs familles, sur une période d'environ 100 ans, en commençant dans les années 1860. Il y a de nombreuses raisons qui ont été données pour expliquer pourquoi cela a été fait à l'époque, mais la raison la plus couramment avancée était la protection des enfants; toutefois, les gouvernements de l'époque ont souvent enlevé ces enfants à leurs familles sans preuve d'abus ou de négligence. Le débat sur les «générations volées» est complexe  et serait une trop longue discussion pour ce billet de blog. Toutefois, comme  point de départ si vous voulez en  apprendre plus, le film de 2002 "Rabbit Proof Fence" plante le décor. Le Parlement fédéral australien a fait des excuses à la "génération volée" le 13 Février 2008, , ce qui a souvent été considéré avec extrêmmement tardif, formulant ainsi des excuses pour les erreurs des gouvernements précédents, mais déclarant également: «Nous profitons aujourd'hui de ce premier pas vers la reconnaissance de notre passé pour prétendre à un avenir où ce parlement décide que les injustices du passé ne doivent jamais, jamais se reproduire. "

La cicatrice suivante dans  l'histoire australienne de l'adoption  est liée au fait d'avoir été une colonie britannique. Connus sous l'appellation «Home Children» , ces évènements ont aussi une histoire longue et complexe, couvrant environ 350 ans, pendant lesquels les enfants pauvres ou orphelins britanniques ont été envoyés dans les colonies britanniques, d'abord pour aider à la pénurie de main-d'œuvre dans les colonies, et plus tard dans les années 1800, ce programme  a évolué pour devenir quelque chose de différent, mais, fondamentalement, la migration des enfants est restée la même, était maintenant considérée comme fournissant aux orphelins et aux enfants abandonnés de meilleures opportunités dans les colonies, y compris l'éducation dans les écoles agricoles. Ce type de migration d'enfant ne s'est pas terminé  avant les années 1960.
Dans les années 1920 à 1960, il a été publiquement estimé que ces «enfants migrants» étaient orphelins, mais une enquête menée par les Britanniques, commencée en 1987 par la travailleuse sociale Margaret Humphries,  a découvert que beaucoup de ces enfants n'étaient pas orphelins et que de nombreux parents ne savaient pas  ce qui était arrivé à leurs enfants:  étant dans des foyers de soins britanniques, beaucoup ont supposé que leurs enfants avaient été adoptés à l'etranger, et n'avait aucune idée s'ils avaient été envoyés en Australie pour le travail agricole ou pour augmenter la population de l'Australie. Certains de ces «Home Children» ont été adoptés, mais une grande partie d'entre eux a été négligée et maltraitée dans des institutions. L'enquête parlementaire britannique de 1998 a exposé le fait que de nombreux enfants de migrants avaient subi des sévices horribles de la part des institutions religieuses en Australie. En Février 2010, le gouvernement britannique a présenté des excuses formelles pour ce "honteux" programme de "réinstallation" des enfants. Le Sénat australien a aussi enquêté sur ces enfants migrants, et a  également examiné l'ensemble du groupe connu sous le nom de "Forgotten Australians", soit environ 500.000 enfants élevés dans des orphelinats et autres institutions similaires, y compris les "Home Children": jusqu'au début des années 1990, ils ont subis de nombreux abus, dont des abus sexuels et le travail esclave. L'Australie a officiellement fait ses excuses à ces "Australiens oubliés", le 16 Novembre 2009. Voir le lien vers le site forgotten australians 

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lundi 12 novembre 2012

La campagne de l'AFA reprise dans la presse

 "Campagne contre le cliché de «l'enfant parfait» " , c'est ainsi que Le Figaro titre son article  reprenant la campagne lancée par l'AFA  "Accepter l’enfant comme il est…" et annoncée dans sa dernière lettre (voir ici), notamment via la mise à disposition d'un documentaire de 52 minutes.
Un peu de pédagogie sur les besoins spécifiques ne nuit pas, effectivement... la prise de conscience doit bien sûr encore se développer aussi bien chez les adoptants que dans le grand public, et la vulgarisation, en la matière, est intéressante car elle permet d'expliquer les choses au-delà du petit monde de l'adoption.
Ce qui me gène en revanche dans cet article, c'est que le journaliste a repris l'ensemble des éléments de l'AFA, sans les mettre en perspective ou les remettre en cause. D'autres opérateurs, comme MDM ou d'autres OAA, ou encore EFA, auraient pu  être interviewés . Et les causes de cette évolution de l'adoption internationale vers toujours plus d'enfants à besoins spécifiques auraient pu être un peu recherchées, expliquées, et éventuellement reconsidérées.
Cet article donne ainsi  la désagréable impression que les parents adoptants sont des gens "jamais contents", qui non seulement "arrachent" les enfants à leur pays d'origine mais qui, en plus,  ne les veulent que "parfaits" ... Pente dangereuse, à mes yeux! Et gros cliché, donc... ou comment combattre un cliché par un autre.
Et tout ça "survend" probablement un peu l'AFA, au risque de générer des déceptions...

"Deux adoptés sur trois via l'Agence française de l'adoption sont des enfants dits «particuliers».

Un bébé âgé de quelques mois, en pleine santé, abandonné à la naissance: un cliché dont nombre de candidats à l'adoption peinent à se détacher, comme s'ils rêvaient de pouvoir écrire leur histoire sur une page blanche. La réalité de l'adoption est tout autre, avertit l'Agence française de l'adoption (AFA). Elle vient de lancer une nouvelle campagne d'information destinée aux conseils généraux, aux travailleurs sociaux et aux futurs parents adoptifs. Les derniers chiffres de l'agence, qui a encadré près de 300 adoptions internationales en 2012, sont éloquents. 60 % de ces adoptés sont des enfants dits «à besoins spécifiques» ou autrement dit malades, curables ou incurables, handicapés, âgés de plus de 5 ans ou accompagnés d'une fratrie. Soit environ deux enfants sur trois. «Ce pourcentage augmente d'année en année», avertit la présidente de l'AFA, Isabelle Vasseur. Il n'était que de 28 % en 2009.
Paradoxe, ce sont ces enfants pour lesquels il est plus difficile de trouver une famille qui sont les plus facilement adoptables, et ce dans un contexte de baisse généralisée des chiffres de l'adoption internationale. Afin de faire passer le message, l'AFA a choisi de donner la parole à des familles adoptantes qui ont fait le choix de recueillir des enfants «particuliers» dans un documentaire de 52 minutes, Il était une fois… notre histoire.
Sans angélisme mais avec beaucoup d'émotion, elles racontent comment elles ont construit leur parcours, surmonté les difficultés, quels ont été leurs moments de découragement et de joie. Comme cette maman célibataire qui élève un petit garçon atteint d'une hépatite B. Ou ce couple qui a choisi de recueillir une fratrie d'enfants lettons et a peu à peu réussi à transformer un «bloc fraternel» en «bloc familial». Il y a aussi les adoptants qui acceptent de commencer une vie de famille avec enfant qui, à 13 ou 14 ans, n'en est plus vraiment un et qui amène tout son passé avec lui. «Je n'ai pas eu de coup de foudre, j'ai appris à les aimer», explique un adoptant. «Les familles se disent toujours qu'elles sont à part et que, pour elles, le rêve d'un enfant idéal va devenir réalité. Certains attendent sept ou huit ans… Pour certains, mieux vaut faire le deuil de leur projet. Il ne s'agit pas de décourager mais nous essayons d'avertir les candidats qu'il n'y a quasiment pas de nourrisson à adopter mais que l'adoption peut quand même être une belle histoire quand chacun se trouve», témoigne-t-on à l'AFA.
"

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Lancement de l'AFA-TV


L'AFA met en ligne les documentaires mentionnés dans sa lettre n°14, sur l'AFA-TV . Si le 52 minutes ne sera disponible que le 1er janvier 2013, les autres documentaires courts sont tous en ligne et consultables!
L'AFA s'est même fendue d'un mail personnalisé reçu aujourd'hui, signée de sa (nouvelle ?) chargée de comm' pour nous annoncer cette bonne nouvelle ! En fait, l'AFA n'aura (quasiment) jamais autant communiqué avec nous que lorsqu'elle annonce qu'elle... communique!
Qu'en pensez-vous ?
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dimanche 11 novembre 2012

Procession des barges royales à Bangkok


"Vendredi dernier, le fleuve Chao Phraya a été le théâtre d’un spectacle rare, unique, et suivi par un public nombreux : la procession des barges royales. Des barges d'or en forme de cygnes et de créatures marines mythiques, drapées de guirlandes de jasmin, ont glissé sur le fleuve  à l'occasion d'une cérémonie vielle de 700 ans, à laquelle  plus de 2.000 rameurs ont pris part.
L’évènement n’avait pas eu lieu depuis cinq ans. En 60 ans, la procession des 52 barges royales n’avait parcouru le fleuve Chao Phraya à Bangkok qu’à 16 reprises. Les crues de 2011 avait empêché sa tenue. Cette année, la procession s’est bien déroulée. Le 9 novembre entre 15h et 16h, les 52 barges, finement ciselées, ont descendu le fleuve sur 4,5 km du pont Krung Thon Buri au Wat Arun (le temple de l’aube). Le cortège fluvial s’étendait sur 1200 mètres de long et 110 mètres de large. Cette 17e procession a été organisée pour fêter les 85 ans du roi Bhumibol Adulyadej (le 5 décembre prochain), ainsi que la fin de la saison des pluies et du carême bouddhique.
Le prince héritier, Maha Vajiralongkorn, a présidé cette cérémonie à bord de la barge du roi, la Narai Song Suban, construite en 1994. Neuf mois d’entrainement et quelque 2100 rameurs costumés ont été nécessaires pour réaliser cette procession. Les principales embarcations font 45 mètres de long environ et ont besoin chacune de 50 à 70 rameurs.


Le rythme était donné par une très belle chanson traditionnelle, écrite au XIVe siècle par le prince Dhamma Dibes, et des tambours. Il se dégageait de cette procession, à la fois belle et émouvante, un sentiment d’harmonie. Le ciel, un temps menaçant, s’est dégagé, pour faire place à de francs rayons de soleil au passage du cortège. Le prince héritier a conclu ce moment par la cérémonie des Kathin, une remise au nom du roi de robes safran à des moines.
Cette procession  met l'accent sur ​​l'importance de l'eau pour les habitants de la Thaïlande .
L'eau a toujours été une bouée de sauvetage pour les Thaïlandais et les expressions telles que «nam jai", qui signifie "l'eau du cœur» ou «bonté». La participation à la fin du carême bouddhiste est de mérite religieux élevé".




Sources: Reuters, AsiaInfo,  
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mardi 6 novembre 2012

US National Adoption Month, 2012

Après la Grande-Bretagne, les USA  font de novembre chaque année le mois de l'adoption, et du 17 novembre la journée nationale de l'adoption: "104.000 enfants aux États-Unis sont en attente d'adoption, et des millions d'orphelins à travers le monde rêvent d'une famille. Novembre est le Mois national de l'adoption!"
Ce mois donne lieu à de nombreuses manifestations autour de l'adoption dans tout le pays,  pour mieux la connaître, la reconnaître, la valoriser, la défendre....


Sur le site officiel du Childwelfare,  de nombreuses videos soulignent là aussi les histoires et les démarches, tant du point de vue des enfants que des parents ... et un calednrier d'actions est proposé par le magazine Adoptive Families, qui vont du lobbying aux réunions locales, sans oublier les interventions en bibliothèques autour de livres consacrés au sujet ou de donations aux associations... ou  tout simplement, des choses à faire avec son enfant adopté , notamment pour renforcer son estime de soi.


Enfin, je vous joins ci-dessous un extrait de la  proclamation présidentielle de l'ouverture du mois de l'adoption 2012:
" Comme nation qui croit que tous les enfants méritent la chance d'atteindre leur plein potentiel, nous avons une responsabilité fondamentale de veiller que chacun d'eux grandisse en connaissant l'amour et la protection d'une famille permanente. Au cours du Mois national de l'adoption, nous donnons la parole aux enfants qui sont toujours en attente, célébrons le lien qui unit les parents adoptifs avec leurs fils et leurs filles, et réaffirmons donner à chaque enfant les soins et la sécurité qui favorisera leur développement et leur bien- être. (...) Des milliers d'enfants vivant en Amérique forment l'espoir de bénéficier du confort et de la sécurité d'une famille aimante. Ce mois-ci, nous rendons hommage à des professionnels dévoués qui aident à faire des rêves de ces enfants une réalité, nous aiguisons notre détermination à trouver un foyer permanent pour chaque enfant, et célébrons les histoires de tous ceux dont les vies ont été touchées par l'adoption."

A quand une journée ou un mois de l'adoption en France , officielle, intégrant l'ensemble des acteurs et des initiatives,  au-delà de la sympathique tentative de Coco Tassel  le 19 mars dernier,  malheureusement trop isolée (voir et ici ), ou encore de la  Journée Elisabeth Rousseau du 28 janvier 2011 (voir ,  ici et ici)

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lundi 5 novembre 2012

British National Adoption Week 2012

Cette semaine, du 5 au 11 novembre, en Grande-Bretagne, c'est la "National Adoption Week" 
Pour célébrer le 15e anniversaire de la  "National Adoption Week",  les souhaits des enfants en attente d'une nouvelle famille ont été recueillis. 
Chaque souhait figure sur une étoile, ces étoiles vont changer tout au long de la semaine, alors rendez-vous sur le site en cliquant sur le lien : 






J'ai trouvé cette idée à la fois belle et poétique, poignante et bouleversante ...
Se centrer sur les souhaits si simples et fondamentaux à la fois, de ces enfants en attente, est le plus beau symbole de ce concept si souvent théorique qu'est "l'intérêt supérieur de l'enfant", dont on nous rebat si souvent les oreilles et qui est pourtant, aussi, si souvent galvaudé et qui devient  finalement rien d'autre qu'un prétexte...  
A méditer, vraiment... pour retrouver du sens!

Ce site regorge aussi de plein de belles histoires, notamment en vidéos , et donne une vision positive, sans être naïve de l'adoption. 
Il y aurait vraiment de quoi s'inspirer, décidément, chez nos voisins britanniques ! (voir aussi)   
(Et un grand merci à Gemma d'avoir signalé ce lien sur FB!)

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dimanche 4 novembre 2012

Et pendant ce temps-là, au Bhoutan... épisode 11

Pendant ce temps-là, au Bhoutan, le 1er novembre, c'était le 4ème anniversaire du couronnement de l'actuel roi, le beau Wangchuk, dont nous suivons les aventures depuis son mariage avec la jolie Jetsun, il y a un an maintenant!
Leurs Majestés ont célébré le couronnement lors d'un déjeuner pique-nique avec la 5ème promotion de "Desuups", une sorte de secouristes de la sécurité civile locale, au Centre de formation militaire de Tencholing, Wangdue.
Ils avaient déjà rencontré deux jours auparavant, les 116 Desuups - 86 hommes et 30 femmes volontaires. en formation jusqu'au 3 Novembre. Jusqu'à présent, 584 bénévoles ont suivi la formation, suite au lancement du programme par le Roi en 2012, " programme fondé sur des valeurs de développement personnel qui encourage les citoyens à prendre une part active dans la construction de la nation, et fournit des compétences importantes pour être efficace en cas de sinistre."


La semaine précédente, Jetsun s'était quant à elle chargée d'honorer de sa présence les célébrations du Jubilé d'argent de la Société royale pour la protection de la nature (RSPN). Comme présidente de RSPN, Sa Majesté la Gyaltsuen a inauguré le nouveau bâtiment de bureaux et le Centre de ressources de l'environnement Khesar Jigme lors d'une manifestation commémorant les 25 ans de travail de l'ONG, pionnière dans la conservation de l'environnement au Bhoutan. RSPN a été créé en 1987, et Sa Majesté le Roi (au moment où il était encore le prince héritier) en a pris la présidence en 1999.



Il s'en passe des trucs pendant qu'on attend, nan ?

Sources: BhutanObserver, BhutanObserver, FB 
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