mercredi 29 février 2012

Comment limiter les échecs psychologiques de l'adoption ?

Je ne porte pas PLS dans mon coeur, surtout après ses sorties sur Haïti, mais je dois dire que dans cet article, repéré par Anne, tout n'est pas à jeter ... Après une introduction consacrée une fois de plus aux échecs dans l'adoption, qui semble décidément être son fonds de commerce,  il est revenu, lors d'une séance plénière du 10ème congrès de l'Encéphale (ici),  sur les pièges à éviter, donc,  pour limiter les échecs d'adoption. Et j'ai trouvé des choses justes et intéressantes, notamment sur les ressorts psychologiques qui sont mis en oeuvre tant chez l'enfant que chez les parents. Je suis en revanche plus sceptique sur le paragraphe consacré aux célibataires...
Selon le Dr Levy-Soussan, une sélection sérieuse des parents adoptifs, un appariement de l'enfant et des parents en fonction de l'histoire de l'enfant et du projet d'enfant des parents et le respect du cadre juridique de l'adoption sont les principaux atouts pour réussir à créer la filiation et donc l'adoption.
« Quand l'adoption marche, c'est extraordinaire. C'est un mécanisme psychique qui fait que l'enfant sait bien qu'il vient d'un ailleurs mais pour lui, il aurait pu venir d'eux. C'est une fiction réelle ».

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lundi 27 février 2012

Amandine et René...


Vendredi dernier, Amandine "premier bébé-éprouvette français", a fêté ses 30ans, l'occasion pour René Frydman de faire un bilan et pour la presse, de se pencher un peu plus souvent qu'à l'habitude sur le sujet, la presse dite "sérieuse" notamment, mais bizarrement, assez peu la presse féminine (RAS dans le ELLE de cette semaine !!! que se passe t il donc chez Elle, d'ailleurs ? mais c'est un autre sujet...).
Je publie ici un certain nombre d'extraits d'interviews du Professeur, toujours profondément réfléchi et interéssant, que j'avais bien sûr pu découvirr dans certains de ses bouquins  sur le sujet des FIV bien sûr, mais aussi dans la post-face qu'il avait rédigé pour Coco Tassel. J'apprécie ses analyses, ses points de vue, je dois dire qu'il n'y a que sur la GPA que je ne suis pas tout à fait d'accord avec lui ! Bref, un grand, très grand monsieur, que je... vénère, oui, appelons les choses par leur nom ;-)

"René Frydman, 68 ans, est l'ancien chef du service de gynécologie-obstétrique de l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine). Il a à son actif une impressionnante série de premières. Il est le père scientifique d'Amandine, le premier bébé-éprouvette né en France, en 1982.(...) Avec son équipe, M. Frydman est également à l'origine de la première naissance après congélation d'un embryon, en 1986, et après congélation d'ovocytes, en 2010. Il a réalisé la première naissance après diagnostic préimplantatoire en France, qui permet de sélectionner des embryons indemnes de maladies héréditaires graves. On lui doit enfin, en janvier 2011, la naissance du premier "bébé du double espoir", dont le sang du cordon a permis de réaliser une greffe de moelle sur sa soeur malade."

Les souvenirs d'Amandine
L'équipe du professeur René Frydman et du biologiste Jacques Testart se souvient de l'ambiance après l'accouchement. "La mère était censée être ma cousine. Donc, quoi de plus normal que la chef sage-femme et le professeur Frydman passent la voir" en salle des naissances, raconte Violaine Kerbrat. "Pour la sortie incognito d'Amandine et de sa maman, je portais le bébé et, avec sa mère en robe de chambre, nous avons rejoint l'ambulance par des couloirs du sous-sol."
René Frydman précise : "Il y avait le bonheur d'avoir accompagné une naissance et de me remémorer la fécondation in vitro, neuf mois plus tôt, qui avait rendu l'événement possible. J'avais aidé à ce que l'accouchement d'Annie, la mère d'Amandine, soit naturel, alors que jusque-là ces accouchements se faisaient par césarienne, pour éviter toute angoisse du médecin. Donc son accouchement a été à la fois tout à fait ordinaire, et en même temps extraordinaire. Ce choc fait que sur le coup vous ne savez plus très bien où vous en êtes.
Aujourd'hui, Amandine dit avoir "les mêmes défauts, qualités, questionnements que chacun. La FIV a forcément influencé mes parents, ça leur a rendu service, mais, moi, ça n'aura aucunement influencé ma vie", explique-t-elle. René Frydman confirme: " Nous avons gardé des liens, d'abord avec ses parents, bien sûr. Mais je ne crois pas que le fait d'être le premier enfant issu d'une FIV ait changé sa vie." 
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vendredi 24 février 2012

40 mois

40 mois...
En fait, jamais je n'aurais imaginé une attente aussi longue! Je ne sais plus bien quoi dire, quoi penser,  quoi imaginer, chaque mois, quand le compteur augmente encore . Pour combien de temps encore


Même si je sais, comme nous l'a rappelé Mister L, que "nous sommes plus près de la fin que du début"...
Même si je sais,  que chaque jour est un jour de plus vers notre enfant...
Même si je sais, qu'une fois apparentée, j'aurai probablement oublié tout ça...
Même si je sais, que dès les premiers instants de notre rencontre, tout ça sera effacé...
Même si je sais tout ça...

... j'ai envie que le téléphone sonne, 
j'ai envie de rejoindre mon Namoureux à son bureau pour partager tout de suite le bonheur de la nouvelle 
j'ai envie de devoir tout annuler pour aller à l'AFA récupérer le dossier et faire connaissance avec toi (ou vous),
j'ai envie de pleurer de joie dans les bras de mon Namoureux, 
j'ai envie d'annoncer la bonne nouvelle à tout le monde, 
j'ai envie d'annoncer à mon boss que dans 3 semaines je pars pour 6 mois, 
j'ai envie de courir partout faire les derniers papiers, 
j'ai envie de booker les vols et les hôtels, 
j'ai envie de finir la (les) chambre(s), de les décorer,  
j'ai envie d'aller acheter le(s) lit(s), quelques jouets, des peluches et des vêtements qui seront sûrement trop grands,
j'ai envie de faire l'album photo qui te sera remis et de te l'envoyer avec plein d'amour  dedans pour te faire patienter,
j'ai envie de sauter dans l'avion,
j'ai envie de choisir nos tenues pour le board, d'en acheter d'autres pour hésiter le jour J 
j'ai envie ...
j'ai juste envie que le téléphone sonne !!


Attendre aussi longtemps, on est fory-ish!!!

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jeudi 23 février 2012

Et pendant ce temps-là, le roi du Bhoutan ... Episode 5

Alors, pendant qu'on attend, que se passe-t-il au Bhoutan? 
ça fait un moment que je n'ai pas repris de nouvelles du couple royal le plus glamour worldwide... Or, évènement majeur, avant-hier, le 21 février, le Roi du Bhoutan, a fêté ses 32 ans. 
En compagnie de sa dulcinée, bien sûr, il s'est rendu à Gelepu, célébrer son anniv' avec les gens de Sarpang. 
Vous noterez qu'il a , pour l'occasion, revêtu ses magnifiques bottes, cette fois en jaune, assorties aux superbes rayures pyjama de sa tenue, au top de la hype, puisque vous savez toutes que le pyjama en ville est LA tendance de ce printemps -ben oui, comme moi, vous followez secrètement  toutes les bloggueuses les plus hypes,  non?;-). Même s'il me semble qu'il l'a déjà porté lors du Dochula Druk Wangyel festival en décembre (ici)


L'histoire (enfin, son FB....) ne dit pas s'il a soufflé des bougies, mais  il semble s'être beaucoup amusé à faire une drôle de ronde avec les gens de Sarpang, avant de conclure cette folle journée par un discours...






Il s'en passe des trucs, pendant qu'on attend, nan? 


Sources: kuenselonline
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lundi 20 février 2012

Thaïlande: débats autour du crime de lèse-majesté


Les débats autour de la loi de lèse-majesté en Thaïlande ont pris de l'ampleur ces dernières semaines, sans que je n'arrive à trouver un ou plusieurs articles explicitant ce sujet complexe et surtout particulièrement sensibles pour les Thaïs, ou alors je n'avais pas les clés pour comprendre ces articles dans leurs références historiques ou culturelles, comme par exemple la référence à ce qui s'est passé sur le campus de la fac de  Thammasat  en 76 (juste in-con-nue au bataillon!). A part peut-être l'article de Michèle Jullian sur son blog, qui m'avait apporté des débuts de réponse... C'est chose faite avec cet excellent article du Monde, que je partage avec plaisir aujourdhui, car il permet enfin d'y comprendre quelque chose!
" Le débat autour de la loi de lèse-majesté en Thaïlande ne faiblit pas. Tous les jours ou presque, la presse publie son lot d'articles et de chroniques à propos des excès liés au fameux article 112 : cet article du code pénal permet de condamner à de lourdes peines toute personne insultant "le roi, la reine, le prince héritier ou le régent".
Deux camps s'opposent : d'un côté, les "hypermonarchistes", pour  reprendre l'expression d'un chercheur thaïlandais, qui entendent défendre mordicus l'institution royale ; de l'autre, les "réformateurs", c'est-à-dire les partisans de l'amendement d'une loi qu'ils jugent abusive et de plus en plus instrumentalisée à des fins politiques. Une certitude : tout récemment encore, un tel débat aurait été impensable tant la révérence pour la monarchie est ici affaire de référence...
Depuis que les procès à charge invoquant l'article 112 se sont multipliés, les cercles d'intellectuels ou de citoyens hostiles à cette dérive s'élargissent. Ironie de l'Histoire : au temps de la monarchie absolue - renversée par une révolution en 1932 -, on ne sévissait pas à ce propos avec la même constance que sous l'actuelle monarchie constitutionnelle. Pas assez constitutionnelle, d'ailleurs, observent les mauvais esprits selon lesquels l'axe "palais-armée" bride fortement toute démocratisation réelle de la Thaïlande.
Tout dernièrement, le débat s'est déplacé sur le terrain de l'université Thammasat, l'une des plus prestigieuses de Bangkok. Le groupe Nitirat - la "loi pour le peuple" -, qui réunit des partisans d'un amendement à l'article 112 sous l'égide de sept professeurs de droit, s'est d'abord vu interdire l'utilisation des locaux de l'université pour s'exprimer publiquement sur le sujet. Le recteur de Thammasat a même été jusqu'à dire qu'il fallait éviter de débattre de questions si sensibles sur un campus qui a déjà vu couler le sang : le 6 octobre 1976, une centaine d'étudiants furent tués, pendus ou brûlés vifs par l'armée alors que des milliers d'entre eux venaient de protester contre le retour au pays d'un ancien dictateur militaire...
Pour disproportionnée qu'ait pu être la mise en garde du recteur, on voit bien à quel point de tels débats sont porteurs de violence dans une société en pleine quête identitaire. Qui vient de sortir d'une période de violence après l'épisode du "mouvement des chemises rouges" : en 2010, ces "indignés" thaïs paralysèrent une partie du centre de Bangkok pour marquer - entre autres - leur hostilité contre une élite et un establishment pour lesquels la monarchie représente précisément le pilier de leur pouvoir...
Finalement, le recteur de Thammasat a dû céder : juristes et professeurs auront le droit de parler de l'article 112 sur le campus à la condition qu'ils le fassent sans déborder du "cadre académique".
"Le pouvoir se sert de l'article 112 pour museler la liberté d'expression sur Internet", nous disait récemment Chiranut Prempreecha, responsable du site en ligne Prachatai.com, qui a été par deux fois brièvement détenue par la police. On l'accuse d'avoir permis à des internautes de publier en ligne des commentaires désobligeants à l'égard de la famille royale. En novembre 2011, la condamnation d'un homme de 61 ans à vingt ans de prison, pour avoir envoyé des SMS jugés"diffamatoires" à l'égard de Sa Majesté Bhumibol, a provoqué un vent d'indignation dans les milieux libéraux. En décembre, un Américain d'origine thaïlandaise a été condamné à deux ans et demi de prison pour avoir traduit et diffusé sur la Toile une biographie interdite du roi. Livre qui démontre que ce dernier n'a eu de cesse d'interférer dans les affaires d'une démocratie décidément pas assez démocratique...
La dernière accusation en date risque aussi de provoquer un tollé : une jeune fille de 19 ans, Abhinya Sawatvarakorn, pourrait être arrêtée ce samedi pour avoir écrit des commentaires désobligeants contre la famille royale sur Facebook il y a deux ans. Elle se dit innocente et s'attend à un procès mascarade.
L'autre ironie du moment est la position inconfortable de l'actuel gouvernement thaïlandais à ce sujet : la première ministre, Mme Yingluck Shinawatra, est la soeur de l'ancien chef de gouvernement Thaksin Shinawatra, déposé par l'armée en 2006 et bête noire du palais. Il serait facile d'imaginer que la dame de Bangkok ait toutes les raisons de se déclarer en faveur d'un amendement à l'article 112. Mais ce serait méconnaître le caractère ultrasensible du débat : parce que son parti et certains de ses ministres - issus des fameuses "chemises rouges" - peuvent être à tout moment taxés d'"apostasie" monarchique, la première ministre adopte une attitude des plus prudentes. Plus royaliste que le roi, telle est son adage dans un pays où l'armée reste en embuscade. Résultat : le gouvernement ne cesse de multiplier les déclarations recommandant aux réformistes de renoncer à faire amender le fameux article !
L'universitaire Thitinan Pongsudhirak dénonce de son côté un "climat de peur" en train de s'installer dans le pays à propos du débat sur l'article 112. Il redoute même une "radicalisation" des réformateurs au cas où les pressions s'accumuleraient pour museler ce débat des plus clivants dans une société déjà très divisée.
Mais, au-delà de ces épisodes, le vrai problème est l'avenir de la monarchie : à 84 ans, le roi Bhumibol lutte contre une santé fragile après avoir été vénéré comme un demi-dieu durant ses soixante-deux ans de règne. Sa disparition pourrait ouvrir les boîtes de Pandore de la politique thaïlandaise, prolonger le débat sur l'institution monarchique, et annonce un futur imprévisible. Lourd de menaces, craint-on ici."


Source: LeMonde
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vendredi 17 février 2012

Laurent Kerusore veut adopter


Moi, ce gars-là, je ne le connais pas. Je ne regarde pas "Plus belle la vie", désolée...je ne sais même pas à quelle heure ça passe !
Mais il m'a touchée. 
En pleine campagne présidentielle où les deux camps 
s'affrontent à coup de "oui les homosexuels pourront adopter / non ils ne pourront pas " son histoire trouve un écho particulier.  Et j'ai trouvé beaucoup de choses justes dans cette interview à Public - oui, je sais,  je ne regarde pas "Plus belle la vie", mais Google me fait lire Public ;-)
" À l’âge de 2 ans, il est adopté après avoir été abandonné par sa mère biologique, une prostituée violée par son demi-frère. Aujourd’hui, l’acteur, qui croque la vie à pleines dents, est bien décidé à rendre tout l’amour que ses parents adoptifs lui ont donné en adoptant à son tour un enfant. Mais pour un homme seul et homosexuel, le parcours s’avère difficile. "

Il explique alors "avoir rompu avec son ami, qui ne voulait pas avoir d’enfantEtre parent, c’est le plus important. J’ai ce désir d’enfant depuis toujours. En ce moment même, quelque part, je sais qu’il y a un gamin qui a besoin de moi. Comme moi, j’ai eu besoin de mes parents quand ils m’ont adopté.


"Je n’ai pas encore entamé la démarche d'adoption  à proprement parler. Je compte commencer très bientôt. Je suis en train de potasser des livres, de prendre des contacts. Je réfléchis à la meilleure manière d’aborder les choses car l’adoption est particulièrement difficile pour les homosexuels.
(…) mais aujourd’hui, je suis célibataire, et un homme seul a le droit de faire une demande. Je pense avoir mes chances. Il y aura une enquête et je n’ai pas l’intention de mentir. Je veux me battre pour expliquer mes raisons. Ma démarche n’est ni malsaine ni égoïste. Je n’ai pas l’intention d’aller à l’étranger chercher une mère porteuse, ni payer pour avoir un enfant. Je ne veux pas non plus faire appel à l’insémination artificielle avec une amie car j’aurais trop peur que la maman décide un jour de partir vivre à l’autre bout du monde avec notre enfant.(...) Je lis des témoignages sur les forum ou dans des livres. Mais pour le moment, je n’ai trouvé personne comme moi, une personne adoptée qui aimerait adopter à son tour. Avant de faire la demande d’agrément, je veux prendre rendez-vous avec des assistantes sociales et un juge pour enfants afin d’avoir quelques indices sur mes chances de réussite.

Adopter, c’est une démarche qu’il faut mûrir, ce n’est pas anodin. Et puis, je voulais avoir une situation vraiment stable, avoir de quoi recevoir correctement l’enfant. Depuis deux ans, j’ai une maison, j’ai du travail. Je pourrai assumer financièrement cet enfant.

Dans les familles traditionnelles, la parentalité s’établit par la génétique, mais je reste persuadé que la vraie transmission, c’est l’amour et l’éducation. C’est cela qui crée le vrai lien. Je veux donner ce que j’ai eu la chance de recevoir : une vraie éducation, un toit, et beaucoup d’amour. Ma mère a cette formule qui me donne des frissons, elle dit toujours que je ne viens pas de son ventre mais de son coeur. 
Concernant l'adoption, "Rien ne vaut la vérité. Mes parents me l’ont dit très tôt, du coup, c’était parfaitement intégré, et je me sentais bien dans ma peau. Ça m’a rendu plus fort. "


Sur ce long et difficile chemin de l'adoption, au moins aussi pentu et tortueux que les ruelles du quartier du Panier- je ne regarde pas "PBLV", mais je connais un peu Marseille ;-)... - je vous souhaite sincèrement bonne chance, Laurent...

Source: Public 
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jeudi 16 février 2012

Bangkok: Trois explosions à la bombe


"Après l'explosion de trois bombes le 14 février à Bangkok,
attribuée par Israël à Téhéran , deux Iraniens ont été inculpés.
Une équipe de trois "assassins" iraniens avaient pour cible "des diplomates israéliens, y compris l'ambassadeur". "Leur plan était de coller une bombe sur une voiture diplomatique"
. Mais ils n'ont pas pu mener leur plan à bien . 

"Une première bombe a explosé, peut-être accidentellement, dans une maison habitée par les trois présumés assaillants. Un second engin explosif a été lancé contre un taxi qui refusait d'embarquer l'un d'eux. Un troisième a été lancé en direction d'un policier, mais a fini par exploser près de l'un des accusés, qui a perdu une jambe sur le coup."
Le chef de la diplomatie thaïlandaise, Surapong Tovichakchaikul, refuse quant à lui d'évoquer un « acte terroriste ». Il concède cependant que la situation était « similaire » à celle de l'attaque de New Delhi."

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mercredi 15 février 2012

SOS Orphelinats du monde: lancement officiel!


Le 13 Février dernier a eu lieu la soirée de lancement de l'association SOS Orphelinats du Monde dont le président est Yves Nicolin, ancien président de l'AFA et député de la Loire.
"SOS Orphelinats du Monde vient en aide aux enfants privés de famille. L'association s'est fixée pour mission d'améliorer les conditions de vie des orphelins dans les pays défavorisés en construisant et en rénovant les structures d'accueil ; de développer, en France ou à partir de France, des projets d'aide dans les domaines humanitaire, médical, d'éducation. Et de mener des actions de formation en direction des professionnels de l'enfance (puéricultrices, infirmières…)
Le lancement s'est déroulé salle Wagram à Paris, en présence des partenaires (FNAC, Universal Music, TOTAL, BETC Euro RSCG); animée par Marc-Olivier Fogiel, cette soirée a été l’occasion de présenter les projets de l’association et de faire un appel à dons pour les réaliser..
Un CD dont les bénéfices seront intégralement reversés au profit de l'Association a été dévoilé également ce soir-là, tout comme la chanson de SOS, créée par Bernard CRUNELLE et Fred CRÉPIN, auteurs-compositeurs, sur l’idée de Bernard d’Hallewin, et interprétée par Floriane (voir ici)".

Les autres membres de l'association et les détails des premiers projets sont présentés sur le site de l'asso et en détail, dans le dossier de presse.  



Premier projet présenté, donc: la construction d'un orphelinat en Haïti; les pays "choisis" pour être aidés par l'asso sont "Haïti, Vietnam, Cambodge, Mali, Burkina-Fasso et Madagascar."
La création de cette association s'inscrit d'une certaine façon dans l'évolution de la stratégie de l'AFA,  en permettant de financer des projets destinés aux enfants non adoptables dans les pays d'origine (voir ici) , même si elle est indépendante de l'AFA.
La couverture presse de l'évènement a été plutôt  restreinte... Il faudra suivre ce que les ventes de la compil vont donner, si d'autres entreprises vont soutenir, si les dons vont affluer... 
Alors, qu'en pensez-vous? 


Sources: Zoomdici,  
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mardi 14 février 2012

Quel anniversaire pour un enfant adopté?

Il y a quelques jours, Le Parisien a publié une interview de Patricia Mowbray, auteure de "A comme adoption" (voir ici) concernant les anniversaires des enfants adoptés. J'apprécie beaucoup cette auteure, son bouquin est top et une fois de plus, son interview révèle son approche censée et pragmatique! 
"L’anniversaire officiel et l’autre, celui dont on ne parle jamais. « C’est pourtant un jour essentiel, lui aussi », sourit Patricia Mowbray, présidente de l’association Racines d’enfance, adoptée elle-même à l’âge de 3 ans, il y a cinquante-cinq ans, par des parents franco-britanniques. « C’est un jour de renaissance, le jour où on existe à nouveau pour d’autres yeux, le jour d’arrivée sur notre terre d’enfance, le jour où la mère devient mère, le père devient père… »
Dans le livre qu’elle réédite aujourd’hui, « A comme adoption », magnifique ode à cette aventure du point de vue de l’adopté, Patrica Mowbray a absolument tenu à ajouter un chapitre sur « l’anniversaire ». « Ici, en Occident, la date est très importante et le rite entretenu parfois jusqu’à l’excès… Il ne s’agit pas de le rayer : les enfants en ont besoin puisqu’ils sont bien nés comme les autres, que tous leurs copains fêtent leur anniversaire. Mais quand on est adopté, non seulement c’est un jour incertain parce qu’on a pu être déposé tardivement à l’orphelinat, mais c’est un jour sans témoin. Et c’est ça qui manque. » Les parents peuvent y mettre des mots, certes, mais pas raconter. Certaines mamans ont même un pincement au cœur en repensant à ce jour où une autre femme a mis leur enfant au monde. Du coup, le vrai moment ritualisable qui a du sens pour la famille et qui fait rejaillir de l’émotion positive, c’est celui de l’adoption. Les familles pourraient choisir de retenir la date de la rencontre, celle de l’apparentement, du jugement… Mais dans 90% des cas, c’est celui de l’arrivée à la maison qui reste gravé dans le marbre. (...)
D’ailleurs, pour Patricia Mowbray, il ne s’agit surtout pas de gommer « l’avant adoption », ni d’en faire trop, de pourrir de cadeaux deux fois dans l’année un petit qui n’a rien demandé. Encore moins de lui mentir. « Au contraire, c’est juste l’occasion de parler », conclut-elle. « L’émotion de ses parents qui se remémorent son arrivée est très rassurante pour l’enfant… Elle raconte à elle seule la manière dont il a été accueilli. Elle lui permet simplement d’avoir, lui aussi, un « repère d’origine ».
Et vous, vous faites comment? vous en fêtez aussi plusieurs, et correspondant à quels évènements ? 
Source: Le Parisien 
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lundi 13 février 2012

"Wan waa-len-Taai": la Saint-Valentin en Thaïlande

"La Thaïlande est follement amoureuse de la Saint-Valentin. L'amour n'est pas seulement dans l'air dans cette société très consumériste - c'est dans les boutiques, les boulangeries, étals de rue, les hôtels et restaurants, les entreprises s'efforcent de tirer profit de la passion." En Thaïlande aussi, la St Valentin sévit, donc (วัน วา เลน ท น์ / wan waa-len-Taai ) . 
" La Saint-Valentin est très fêtée chaque année dans le royaume, où l’on s’offre même des cadeaux entre amis. Les fleurs, chocolats, peluches, et plus généralement tout ce qui a une forme de cœur, sont des présents traditionnels pour ce jour en Thaïlande. Le bijoux reste bien entendu un "must" pour beaucoup (...). La fête des amoureux est particulièrement célébrée par la jeune génération, et notamment par les lycéens. Chaque 14 février, les marchands de fleurs s’installent devant les établissements mixtes, et le garçon sort chercher une rose pour sa petite amie ou pour celle qu’il souhaite conquérir." 
"Journée romantique par excellence, le Saint-Valentin est également le jour où les forces de l’ordre surveillent de près des lieux public pour empêcher les plus jeunes d’y avoir des relations sexuelles et  de perdre leur virginité(...). Le Département de Contrôle des maladies, rattaché au ministère de la Santé, a lancé une campagne appelée ""Safe Love - Condoms Can Handle It"  afin d’alerter les jeunes sur les maladies sexuellement transmissibles, et les risques de grossesses non désirées. Et 60 millions de préservatifs seront distribués gratuitement par le ministère ce jour-là. "
Autre phénomène majeur de la St Valentin en Thaïlande: les mariages et notamment dans le district de Bangkok Bang Rak (บางรัก), qui peut être traduit par "district de l'Amour" . "Quelque 1.500 couples sont censés avoir fait la queue dès 4:00 am vendredi dernier pour enregistrer leurs mariages dans les bureaux municipaux dans le district de Bangkok de Bang Rak". Si ça vous intéresse pour vos prochaines vacances... Bang Rak Bureau de district, 5, Nares Road, Bang Rak. Tel +66 (0) 2 236 1395. 
Bon, et si vous êtes célibataire, il ne vous reste plus qu'à vous rendre au temple  prier Trimurati, Dieu de l'Amour, dans le district de Ratchaprasong  (voir ici)

Enfin, si vous voulez impressionner votre amoureux et lui déclarer votre flamme en thaï, c'est !! Bonne St Valentin!

timbres édités par la poste thaîlandaise pour l'occasion
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dimanche 12 février 2012

Statistiques adoption 2011, EFA et nouvelle loi sur l'adoption: ça s'agite!

Après la publication par le SAI, dans la discrétion la plus absolue,  des très mauvais chiffres de l'adoption 2011 (voir ici), la presse s'empare petit à petit du sujet, en lien avec et la prise de position d'EFA et la discussion en cours sur la proposition de loi de Michèle Tabarot sur le délaissement parental et l'adoption (voir ici). 


L'évolution des adoptions internationales 2011
D'après Le Parisien, "2011… le chiffre le plus bas depuis vingt-cinq ans. « C’est moitié moins qu’en 2005, date à laquelle les autorités françaises juraient pourtant qu’on allait doubler les adoptions! » (...) Au total, il n’y a plus que 27 000 enfants adoptés chaque année dans le monde pour… 27 000 demandes d’agrément déposées en France. Et, malgré les efforts avec la nomination en 2009 d’un ambassadeur de l’adoption internationale ou l’envoi de jeunes volontaires dans les pays où les Français adoptent, la France est distancée par des pays comme l’Italie. « Cela prouve bien qu’il faut mieux préparer les Français en amont de l’agrément », assure EFA. « Les pays d’origine le réclament et l’Italie le fait, ce qui a d’ailleurs fait chuter le nombre de candidats. Mais, au moins, les familles italiennes prennent la pleine mesure de la réalité de l’adoption et adoptent davantage d’enfants grands ou à besoins spécifiques .» Agés de plus de 7 ans, vivant en fratrie, porteurs d’une maladie ou d’un handicap… Ce sera de plus en plus fréquemment le profil des enfants adoptables et il faut y préparer les Français. Sauf que le projet de loi déposé en 2009, qui actait le renforcement de l’information et l’accompagnement des candidats à l’adoption, n’a jamais été examiné"


La position d'EFA
La baisse régulière du nombre d’adoptions internationales inquiète EFA qui fustige , dans un communiqué virulent publié lundi dernier (veille de l'examen de la proposition de loi de M Tabarot en commission) « une gestion au jour le jour, quasiment exclusivement administrative » et demande aux autorités françaises « de renforcer les OAA », « de mieux encadrer l’agrément des organismes » et de mieux coopérer avec les pays d’origine."  En voici la conclusion : "L’adoption internationale ne retrouvera probablement jamais le niveau du début des années 2000 – et c’est une bonne nouvelle pour les enfants pour lesquels des solutions locales sont trouvées – mais il est aujourd’hui encore possible de faire en sorte que les enfants réellement privés de famille puissent trouver des familles françaises préparées et accompagnées. Encore faut-il s’en donner les moyens!"
Voilà qui est bien dit, et enfin dit! C'est affligeant, mais je suis contente que ce soit enfin formulé. Et surtout par EFA, qui "pèse son poids" et qui est en général, plus  nuancée dans ses propos. Là, c'est grosse colère, et ça se voit. Enfin, j'espère! En revanche, pas de position du MASF pour l'instant...


La proposition de loi sur l'enfance délaissée et l'adoption
Selon Le Point, "Les candidats à l'adoption sont donc confrontés à la fois à des conditions durcies à l'étranger et à un faible nombre d'enfants légalement adoptables en France. Les petits doivent en effet faire l'objet d'un "désintérêt manifeste" de la part de leurs parents, une notion complexe rarement décidée par la justice. La députée (UMP) Michèle Tabarot a déposé une proposition de loi (PPL) en septembre à l'Assemblée nationale, destinée à remplacer cette notion par celle de "délaissement parental", moins "floue"."
Depuis, plusieurs tables rondes se sont tenues (voir ci-dessous), et une Commission spéciale de l'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité le 7 février dernier la proposition de loi de Michèle TABAROT sur l’enfance délaissée et l’adoption, avant  l'examen des amendements le 15 février. Cette loi prévoit également un certain nombre de points sur l'adoption internationale, comme le précise Michèle Tabarot sur son site: 
-  "tenir compte de l’allongement des procédures d’adoption en prévoyant la possibilité de proroger l’agrément des adoptants au-delà des cinq années de validité, lorsqu’un apparentement avec un enfant existe pour permettre de finaliser les démarches.
-  une expérimentation pourra être lancée dans plusieurs départements volontaires pour mieux former les candidats à l’adoption dans le cadre de modules d’information obligatoires."
possibilité accordée à l’AFA d’engager des actions de coopération, "il faudrait instaurer une coopération humanitaire destinée aux enfants qui n’auront pas la chance d’être adoptés. Or, jusqu’ici, les statuts de l’AFA ne le permettent pas."
-l’extension de l’habilitation l’AFA à tous les pays
et encore tout un tas d'autres  points. 

Elle devrait être présentée à l’Assemblée début mars… et donc passer dans la législature actuelle. A suivre... 
J'ai tellement l'impression que tout le monde prèche dans le vide sur ce sujet, que je crains que la bataille ne soit perdue d'avance. Je suis  très sceptique quant à l'aboutissement de tous ces travaux, cette agitation soudaine (enfin ça dure depuis septembre quand même), dans un contexte catastrophique pour l'AI en 2011, me fait craindre qu'elle ne soit désespérée ou inutile... Pourtant il y a des points dans la loi qui pourraient aider: prolongation de l'agrément, formation des parents adoptants, possibilité de coopération pour l'AFA... Par ailleurs, à la lecture des compte-rendus de tables rondes (oui, je les ai TOUS lus), l'hétérogénéité des méthodes d'un département à l'autre se confirme, ainsi que l'absence d'outils nationaux, que ce soit pour l'évaluation, la méthodologie,  les suivis. C'est assez hallucinant, parfois...
Allez voir aussi l'excellent article publié par Gwendoline sur le sujet (Duc Thien). 

Enfin, symbole de la cacophonie et du manque de vision actuels, la possible suppression du portail unique « adoption.gouv.fr » (voir ici). Comme le dit Gisèle Biemouret sur son site,Membre de la Commission spéciale chargée d’examiner la proposition de loi sur l’enfance délaissée et l’adoption, nous avons appris, lors de nos réunions de travail, que le Gouvernement envisageait de supprimer l’actuel portail unique de l’adoption dénommé « adoption.gouv.fr ». En effet, ce portail viendrait à être scindé en deux portails dont l’un serait dédié à l’adoption nationale et relèverait du ministère des solidarités et de la cohésion sociale, tandis que l’autre serait dévolu à l’adoption internationale et relèverait du ministère des affaires étrangères et européennes.(...)" Aucune comm officielle, aucune concertation avant de décider ça, c'est "un technocrate" qui a lâché l'info lors des tables rondes. Toujours sympa pour les députés.. Et en recherchant le site dans Google pour vous mettre le lien, je tombe sur une page d'erreur: le site ne semble déjà plus accessible!!! ("Forbidden- You don't have permission to access / on this server.")


Et vous, qu'en pensez-vous? 
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jeudi 9 février 2012

Une vraie bonne bouffée de self-esteem...

Il y a quelques jours,  j'ai eu une vraie grande bouffée de "self-esteem" à l'américaine grâce à cet article repéré sur le site de America Adopts. L'optimisme américain est décidément "no limit" et d'un pragmatisme absolu, mais force est de constater que ça fait du bien par où ça passe!! Surtout que positiver un peu est nécessaire,  par les temps qui courent en matière d'adoption internationale...
Et tout ça est finalement assez juste ... de là à en déduire que les parents adoptants sont presque parfaits ;-) LOL !!
Si vous saviez comme je me sens bien tout à coup!

"Attendre, bien sûr, fait partie de la vie. Ca fait aussi partie du processus d'adoption. Pour une grande partie. En fait, si vous traversez cette période d'attente en ce moment, vous pouvez être tenté de penser que c'est la seule partie du processus d'adoption. Du début de votre agrément  jusqu'au matching, il semble qu'à chaque étape  vous êtes soit en attente de quelque chose ou de quelqu'un.
"Waiting. Wondering. And probably worrying, too" Attendre, s'interroger, et s'inquiéter aussi, probablement.
Il est difficile d'imaginer que quelque chose de bon  puisse sortir du fait de rester assis  à attendre que quelque chose se produise. Mais croyez-le ou non, il y a certains bénéfices à en retirer:


 Attendre :
- vous a appris à être plus patient: "l'adoption, c'est une question d'attendre la bonne opportunité au bon moment et de lui sauter dessus avant qu'elle ne disparaisse. Une chose est sûre: les bonnes choses n'arrivent quà ceux qui attendent"
Il va donc nous arriver des choses fabuleuses!
- vous a appris à davantage apprécier le fait de devenir parents : "la parentalité est un privilège, pas un droit".
 - vous a aidé à devenir plus résilient: "Adopting isn’t for sissies" ("adopter, c'est pas pour les mauviettes") je ne sais pas si ça fait référence aux films de Noël avec Romy Schneider que je me suis infusée tous les ans depuis toute petite, mais j'adore cette expression, I am not a sissie !!
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samedi 4 février 2012

Mon gâteau léger... et préféré!

Pas trop envie, un peu malade, un peu débordée, un peu découragée aussi...j'ai été un peu moins assidue ces derniers jours! 
Me revoilà avec ma recette-culte, ma marque de fabrique et le gâteau préféré de mon Namoureux! Celui qu'il souhaite quasi systématiquement quand je lui demande s'il a envie d'un gâteau maison... et que tous ceux qui l'ont goûté adorent! Incroyable d'avoir attendu autant de temps pour partager cette recette ici, je le fais tellement souvent... 
Cette recette me suit depuis toujours, sans pour autant être une recette de famille: figurez-vous qu'il s'agit d'une recette effectuée en cours d'EMT en 5ème!!! Si, si ! Pourtant, ce n'était franchement pas mon cours préféré; je n'ai jamais été très manuelle et j'irai même jusqu'à dire que  j'ai quelques souvenirs embarrassants de mes réalisations... Enfin, pour en revenir au sujet du jour, en l'occurence ce magnifique gâteau, aucune hésitation: hyper facile à faire, hyper rapide, et juste délicieux! Légèrèment citronné, pas trop sucré, un peu "fluffly" mais pas mou et même très légèrement croquant...
Si vous l'essayez, vous allez l'adopter! Et surtout dites-moi si vous l'aimez ;-)

Gâteau léger
4 blancs d’œufs
1 zeste de citron entier
125g de sucre
30g de farine
40g de maïzena
60g de beurre fondu (dont 10g pour le moule)
Sucre glace pour décorer 

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