jeudi 30 avril 2009

RFI

Ce jour, dans l'émission Priorité Santé sur RFI, thème: "Les enfants adoptés" .
Avec une interview du Dr Jean-Vital de Monléon, pédiatre au CHU de Dijon, qui dirige la plus importante Consultation d’orientation et de conseil pour l’adoption et madame Barry Bibata Gnandou, Ministre de la promotion de la femme et de la protection de l'enfant au Niger et avec des témoignages de familles, et de l'association Les Enfants de l'Espérance, Organisme Autorisé pour l'Adoption, avec Mouschette, du blog du même nom

Pour trouver le lien RFI,et écouter l'émission, cliquer sur le blog de JV de Monléon

Deux super interviews!
1. c'est sympa d'entendre "en vrai" 2 stars des blogs de l'adoption :)))
2. c'est super intéressant: moi j'adore les témoignages, parce que ça m'aide à me projeter et à me poser des questions sur "ça sera comment, alors? j'ai hâte!"
Et JVdeM a reprécisé que les adoptions en Thaïlande se passent très bien, que c'est un pays très "propore", comme la Colombie.
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mardi 28 avril 2009

En Thaïlande, les émeutes coûtent cher... et les hotels font des promos!

Les violences de la semaine dernière en Thaïlande pourraient causer à l'industrie du tourisme des pertes de 100·milliards de bahts [2·milliards d'euros environ] et dissuader quelque 2·millions de visiteurs de se rendre dans le "royaume du sourire", rapporte le Bangkok Post. Les troubles de 2008 cumulés à l'impact de la crise économique mondiale avaient déjà considérablement affecté ce secteur, un des plus dynamiques du pays. Au cours du second semestre 2009, quelque 50·000·personnes, en majorité des employés de l'industrie hôtelière, pourraient perdre leur emploi. Selon l'éditorialiste du quotidien anglophone, ces scènes inciteront les touristes originaires des pays voisins –·8,5·millions de visiteurs, qui représentent 60·% des arrivées·– de changer de destination.
Les premières annulations, au nombre de 10,000, ont été faite par la Chine et Hong Kong. Chiang Mai, habituellement bondé pour Songkran, a vu son tuax de remplissage hôtelier passer sous les 60%.

Les hôtels de la plupart des grandes destinations touristiques en Thaïlande font de la publicité et des remises de prix allant jusqu’à 50%, pour tenter de remplir leurs chambres après les turbulences politiques de la semaine dernière: pour en savoir plus...

source: Courrier International & Bangkok Post
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lundi 27 avril 2009

1er RV avec une copinaute!

Aujourd'hui, évènement! pour la première fois, j'ai rencontré une copinaute!
C'est vraiment super sympa de se rencontrer "pour de vrai", tout en ayant l'impression de déjà se connaître.... et donc, on a "papoté" , au lieu de "chater" !
C'était bien sympa de refaire le monde de l'adoption et de faire des projets pour l'asso...
Vivement la réunion de fin mai dans le Cantal!

Merci Aude-Laure!!

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dimanche 26 avril 2009

Suite à la visite de Rama Yade en Ethiopie…

Voilà un post qui a généré bien des commentaires…
Effectivement, je "n’y connais rien à l’adoption en Ethiopie".
Oui, les propos de R Yade sur les « étagères » m’ont choqué…. Mais encore plus, l’impression de se faire une opinion très vite, presque superficielle, ce à quoi elle ne nous avait pas habitués… notamment sur ce sujet de l'adoption.


En même temps, c’est un reportage, donc un sujet qui a subi un montage, avec des coupes, donc … combien de temps a-t-elle passé dans chaque orphelinat ? sur quoi fonde-t-elle son impression lors de la 2ème visite ? Qu’a-t-elle réellement vu ?

Mon but n’était justement pas de créer une polémique autour de cette visite, car justement « je n’y connais rien à l’adoption en Ethiopie »
J’ai choisi de n’aborder que ce qui est transposable ou comparable, en l’occurrence, l’activité du consulat, mais surtout le temps passé sur place par les adoptants, explicité par un responsable d’OAA dans le reportage.
Loin de moi l’idée de dire "c’est mieux ou moins bien d’adopter ici que là"….

Comparer la manière dont ça se déroule, pour avoir une idée de ce qui nous attend, me parait interessant, car cela peut permettre de comparer des expériences, des ressentis, et nous permettre de mieux nous préparer à ce moment si simportant... pour ne pas en perdre une miette !
Et je continue de penser que 3 jours sur place, ça fait bien court; même si les OAA ont bossé en amont...
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Bangkok plus polluant que Londres

"Les résidents de la capitale thaïlandaise ont émis en 2007 autant de dioxyde de carbone – 7,1 tonnes par habitant – que les habitants de New York et davantage que les Londoniens, selon une étude menée sous l'égide par les Nations unies dont les conclusions ont été rendues publiques le 22 avril et qui sont rapportées par le Bangkok Post. Premier responsable de cette forte pollution avec 38 % des émissions de CO2, le secteur des transports publics et l'automobile en particulier. Les conséquences du réchauffement climatique pour la métropole de plus de 8 millions d'habitants pourraient être désastreuses. "En raison de l'affaissement du sol combiné à une élévation du niveau de la mer, Bangkok pourrait se retrouver sous 50 à 100 centimètres d'eau à l'horizon 2025", conclut l'étude, qui met également en garde contre la propagation de maladies liées à la chaleur, dont la dengue. " Source: courrier international

"Le 27 avril devrait être la journée la plus chaude de l’année sur l’ensemble du royaume, selon le Département thaïlandais de Météorologie. Ce jour là, le soleil sera juste au dessus du royaume provoquant une hausse de la température, souligne le directeur du Département de Météorologie Somchai Baimuang. Les jours précédents devraient néanmoins bénéficier d’une fraîcheur relative apportée par de hautes pressions atmosphériques qui devraient provoquer des pluies. Après le pic du 27, les météorologues prévoient que les températures resteront élevées jusqu’au début de la saison des pluies. L’année dernière le record de température avait été atteint le 25 avril avec 44°C dans la province de Tak. " Source: lepetitjournal.com

Euh... et ici, ça caille...
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La logique du pire ?

Ci-dessous une analyse du magazine Gavroche sur la situation politique en Thaïlande...

"Le problème est que la Thaïlande doit aujourd’hui, simultanément, affronter trois crises différentes.
L’une, internationale, est économique et financière. Elle n’a rien à voir, ou presque, avec la bataille rangée entre « jaunes » et « rouges », mais complique sérieusement la tâche du gouvernement actuel, car elle réduit sa marge de manœuvre. Impossible, en effet pour ce dernier de ramener le calme dans les provinces déshéritées du Nord-est sans bourse délier. Or le budget Thaïlandais, comme celui des autres pays de la région, est aujourd’hui sous pression. La générosité d’Abhisit, alors que les exportations chutent et que les revenus du tourisme baissent, se voit limitée d’autant. Même s’il le voulait, le Premier ministre n’a pas les moyens de rivaliser avec le populisme matiné de subventions des années Thaksin. La crise économique, de ce point de vue, rend par trop inégale la concurrence politique entre les deux hommes.
La seconde crise est institutionnelle. Toutes les institutions, de la monarchie à la justice en passant par ces piliers du pouvoir réel que sont l’armée et la police, sont ébranlées. Le besoin d’un nouveau ciment est criard, pour permettre à l’Etat de droit thaïlandais - ou ce qu’il en reste - d’encaisser le choc « rouge-jaune ». Or l’on voit mal, pour l’heure, qui peut manier la « bétonneuse miracle » avec succès.
Abhisit, crédité par ses partisans d’avoir su recourir à la force pour briser le siège de « Government House », n’en reste pas moins perçu comme un Premier ministre faible, soumis aux aléas des coalitions parlementaires et fragilisé par le travail de sape d’une partie des forces de l’ordre. Le Roi a choisi de rester silencieux. Les chefs de faction, au sein de la Chambre des députés, sont trop occupés à préserver leur chances pour l’avenir. Les généraux ne se sont pas remis de l’échec de leur passage au pouvoir après le coup d’Etat de 2006. Un sentiment de vide s’est installé. Il ne signifie pas que le pays part à vau l’eau. Il ne signifie pas non plus que le désordre y règne en maitre. Il signifie juste que la félure des années Thaksin est profonde. Et que pour le moment, la Thaïlande ne semble pas disposer de l’appareillage nécessaire pour recoller les morceaux.
La troisième crise est celle engendrée par la logique du pire dans laquelle Thaksin a choisit de plonger son pays. L’ex-milliardaire si soucieux de dissimuler jadis au fisc thaïlandais la revente de son groupe ShinCorp, surfe maintenant ouvertement sur l’exacerbation des tensions politiques et sociales. Lorsqu’il était au pouvoir, l’homme avait fini par s’isoler de ses conseillers, et par accorder une importance démesurée à son clan, comme si le pays du sourire était devenu son Royaume. Désormais en exil, il n’a en rien changé. A Dubaï ces derniers jours, ses mots n’ont jamais été ceux de l’apaisement. Son registre est celui du combat jusqu’au bout. Peu à peu, les « jaunes » comme les « rouges » se sont convaincus mutuellement que la défaite de l’adversaire doit être totale. Avec, pour Thaksin, un énorme enjeu financier à la clef : seul un retour au pouvoir de lui-même ou de ses affidés, croit-il, peut lui permettre de récupérer une partie de ses avoirs gelés.

Cette logique du pire est le plus grave des défis. Car elle a ravivé des vérités et des aspirations enfouies. Elle a fait des frustrations réelles d’une partie de la classe moyenne thaïlandaise - celle des petits entrepreneurs - le lit de son succés. Elle a peu à peu remplacé les sourires par des poings levés. Elle alimente, en sous main, toutes sortes de forces de l’ombre. Elle menace de rendre le Royaume « amok ».
Cette logique du pire oblige aussi à regarder la réalité en face. A distinguer les revendications politiques des manipulations. A changer de focale lorsqu’on traite du cas Thaksin. L’homme, en clair, est devenu trop dangereux, trop porteur de ressentiments d’un côté et d’adhésion de l’autre, mais aussi trop bien connecté à tous les niveaux de l’appareil d’Etat, pour que le gouvernement attende qu’il veuille bien se taire, ou qu’il se décourage. Des initiatives doivent être prises pour désamorcer la bombe permanente qu’il agite. Plutôt que de dénoncer son chantage et ses attaques, l’administration actuelle doit avant tout chercher à l’isoler de son camp, et à le dissocier de la machine politique « rouge ».
Comment ? En abordant, au plus vite, la question de ses biens confisqués et de leur éventuelle restitution. L’ancien Premier ministre a prouvé, tout au long de sa carrière, que l’argent était l’un des moteurs les plus sûr de son action. C’est donc sur ce terrain, aujourd’hui et sans état d’âme, qu’il faut peut-être accepter de revenir. Les « jaunes » crieront au scandale et menaceront sans doute de revenir dans la rue si l’ex-milliardaire n’est pas dépossédé de sa fortune indûment accumulée puis exonérée d’impôt. Mais à ce niveau de haine mutuelle, la seule trève possible pourrait bien être celle du carnet de chèque. "

pour en savoir plus, Gavroche

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Attente

Voilà de quoi relativiser!!
C'est long, pénible et "prise de tête" d'attendre, pour nous ...mais pour les enfants, ce temps d'attente est bien pire....
Le site Quebecadoption.net publie un article sur l'attente d'apparentement ... du point de vue des enfants
" Dans les pays d’origine comme dans les pays d’accueil, on justifie les longs délais pour les placer en disant viser leur intérêt. Mais, l’intérêt supérieur de l’enfant est-ce de passer des semaines, des mois, des années en orphelinat, le temps que les adultes s’entendent sur son adoptabilité ou n’est-ce pas plutôt de lui trouver une famille adéquate dans les plus brefs délais afin qu’il souffre moins ? Le temps d’attente a des conséquences beaucoup plus graves chez un enfant que chez un adulte. C’est toute la structure de son être qui est fissurée et qui ne pourra jamais être réparée tout à fait.
Comment réduire le temps d’attente pour les enfants, ce qui serait leur véritable intérêt, tout en respectant avoir pris toutes les mesures nécessaires pour les faire adopter dans leur propre famille, ou dans leur pays d’origine ? Cette question doit être débattue en toute partialité dans l’intérêt réel de l’enfant, car les ravages du temps d’attente peuvent lui être beaucoup plus nocifs que l’adoption internationale."


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vendredi 24 avril 2009

L'état d'urgence est levé à Bangkok

Selon le Monde, "le premier ministre thaïlandais, Abhisit Vejjajiva, a levé tôt vendredi matin l'état d'urgence qui avait été proclamé le 12 avril à Bangkok et dans cinq provinces environnantes. "La levée de l'état d'urgence fait partie de mesures visant à trouver une solution pour le pays", a affirmé M. Abhisit à la fin d'une session nocturne au Parlement. "Le gouvernement veut montrer sa sincérité et son désir de réconciliation [nationale] pour faire avancer le pays", a-t-il ajouté.
Les autorités étaient depuis plusieurs jours sous la pression intense des milieux d'affaires et des responsables du tourisme qui leur demandaient de lever l'état d'urgence au plus vite pour rassurer les investisseurs et les voyageurs étrangers
."

Le premier ministre a pourtant annoncé le maintien des troupes dans les rues , "comme gage de confiance". Et les chemises rouges annoncent une nouvelle manif pour samedi soir - voir le Bangkok Post
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6 mois!!

Aujourd'hui, ça fait 6 mois que notre dossier est au DSDW!

Pour fêter ça, dîner thaï at home, avec des plats achetés chez un nouveau traiteur asiatik que vient d'ouvrir la soeur (thaï) d'une copine (thaï)!!!
Et ça fait 1 an et 3 mois que nous avons l'agrément...
Tout ça est bien long...
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mardi 21 avril 2009

Nouvelle directrice générale pour l'AFA

D'après plusieurs sites, "suite à un appel à candidature et à l’audition de 9 candidats", Madame Laure de Choiseul a été remplacée par Madame Béatrice Biondy, magistrate, au poste de directrice générale de l’AFA. Béatrice Biondy a pris ses fonctions début avril 2009.
Si le départ de Mme de Choiseul avait été annoncé sur le site de l'AFA et dans la lettre n°5, en mars; en revanche, à ce jour, toujours aucune info sur Mme Biondy...

A priori, elle aurait travaillé au sein du Bureau de l’Entraide Judiciaire en matière Civile et Commerciale, dans le domaine de la proection des mineurs - pour lire un de ses articles, cliquer ici


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Les Maternelles

Pour voir ou revoir la grande discussion des Maternelles sur l'adoption des enfants grands, cliquer sur France 5 : des témoignages hyper-positifs, des exemples très concrets, des bouquins à lire ...
Un débat et des reportages rassurants, avec des parents qui gèrent les problèmes sans stigmatiser.... ça fait du bien!

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lundi 20 avril 2009

A ne pas louper




Demain mardi 21 avril, sur France 5 à 9 h (75'), Les maternelles ADOPTION
La grande discussion. Adoption des grands enfants : une transition délicate ?
Plateau, avec Geneviève Miral, vice-présidente de l'association Enfance et famille d'adoption, Ombline Ozoux-Teffaine, psychothérapeute, et deux invités.

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dimanche 19 avril 2009

Rama Yade visite des orphelinats en Ethiopie

Rama Yade a visité cette semaine des orphelinats en Ethiopie, 2ème pays d'origine des enfants adoptés par les français en 2008 (plus de 400 enfants), pour voir "comment cela se passe sur le terrain" .
Le reportage est interessant: on voit (un peu) comment cela se passe au consulat, et 3 orphelinats sont visités. Rama Yade insiste bien sûr sur les droits des enfants et sur la nécessité de passer suffisamment de temps sur place, pour créer le lien avant le retour de l'enfant en France. Elle est surprise (et il y a de quoi) par une association qui ne prévoit que 3 jours sur place pour les parents adoptants ! Ce qui effectivement, me parait un peu court : rencontre avec l'enfant le 1er jour, 2ème rencontre le lendemain, retour en France le 3ème jour!!

Cliquer sur canalplus pour visionner le reportage, dans la 2ème partie de l'émission "Dimanche Plus".

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AFA, mises à jour

Comme je l'avais indiqué, l'AFA nous a demandé de confirmer notre projet afin de s'assurer que tous les dossiers en cours étaient bien "réels".
L'objectif étant :

- d'éviter, comme en 2008, des refus d'apprentement pour cause d'abandon de projet non annoncé
- d'annoncer un stock "réel" de dossiers au DSDW, afin que les AS ne bossent pas pour rien.

Eh! bien, ça porte ses fruits! principalement parce que la Thaïlande n'exige pas, à ce jour, l'exclusivité, donc beaucoup déposent d'autres dossiers ailleurs...

Après un mois, environ 25% des dossiers en stock n'auraient pas répondu ... Il y aura de nouveau des relances, mais si tous les pays d'accueil font ce travail de mise à jour, finalement, on reviendra peut-être à des délais un peu moins longs... ce qui serait une excellente nouvelle!
A suivre, donc !

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climat incertain

La situation politique reste fragile.

Le Figaro a pubilé une interview de Thaskin, en exil à Dubaï. Celui-ci reste déterminé: son objectif étant «La démocratie, symbole de liberté, d'égalité et de fraternité, comme chez vous, les Français ! Tant que je n'aurai pas atteint ce but, je n'abandonnerai pas. » Il marque une pause avant d'ajouter : «Et puis, il faut bien, aussi, que j'arrive à récupérer mes avoirs gelés ! »

Ce vendredi,
"attentat contre le chef des «chemises jaunes»:Sondhi Limthongkul, le patron de presse qui a lancé la croisade contre Thaksin Shinawatra, a été sérieusement blessé vendredi dans une embuscade.

La voiture du patron de presse Sondhi Limthongkul, fondateur des «chemises jaunes», a été criblée de balles d'AK-47 et de M-16 dans une station-service de Bangkok située à proximité de la banque centrale.

Les images du chef de file de l'Alliance du peuple pour la démocratie, le crâne ensanglanté et une centaine de douilles à ses pieds, diffusées en boucle sur les chaînes de télévision nationales, ont replongé la Thaïlande dans la stupeur. « La vengeance des hordes rouges ne fait que commencer», estime Sophon, photographe de quartier, épouvanté par l'engrenage de la violence et des règlements de comptes.
Cet attentat intervient dans un contexte politique lourd. On ignore encore qui est derrière cette tentative d'assassinat : Sondhi a beaucoup d'ennemis, chez les partisans de Thaksin, au sein de l'armée et de la police. Mais quelques jours après la répression par l'armée du mouvement de protestation des «chemises rouges», «cela a tout l'air d'un combat à mort des chefs au sommet», estime Sopon Ongkara, éditorialiste du quotidien The Nation.

Du fond de son exil, Thaksin réglerait donc ses comptes avec ses adversaires les plus résolus. Quelques heures après l'attaque, qui «vise à créer de nouveaux désordres dans le pays», le premier ministre, Abhisit Vejjajiva, qui pour des raisons de sécurité tient désormais secret son lieu de travail, a annoncé qu'il maintenait l'état d'urgence dans la capitale.

«Dans les semaines à venir, il faut s'attendre à des troubles dans les campagnes, confie une source proche des «chemises rouges». Aujourd'hui, les armes circulent dans l'Isaan (les provinces déshéritées du nord-est).» Les appels de Thaksin à un soulèvement général ne seraient pas une menace vaine : «Depuis deux ans, ses agents font passer clandestinement des armes depuis le Cambodge.»
"(source
:
lefigaro)
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mercredi 15 avril 2009

Pour se détendre un peu...


Un petit tour à l'expo Dvâravatî du Musée Guimet , une expo super-zen , didactique, avec de très belles pièces, beaucoup en grès, certaines en bronze...
"Quelques grammes de finesse...", ça fait du bien !
Dans le cadre de l'expo, il y a également diffusion de films thaïs (le lundi à 12h15, horaire hyper-pratique quand on ne bosse pas sur Paris....) et tenue de plusieurs conférences jusqu'en juin.
Le reste du Musée a également l'air intéressant ; mais ce sera pour une autre fois!
Le Musée programme également beaucoup d'animations pour les enfants: il existe une borchure spéciale enfants sur l'expo (à télécharger sur le site) et tout un tas d'ateliers pour les mercredis et les vacances!
Enfin, une super boutique, avec pleins de bouquins top (bouquins d'art, mais aussi littérature asiatique, même en poche) et là encore, un rayon enfants particulièrement fourni.
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Et après?

Aujourd'hui principalement des articles de fond, pour essayer d'analyser les conséquences des évènements des derniers jours ...
Globalement, le calme "institutionnel" reste précaire et la situation politique fragile ...

Selon le monde.fr, "au nord-est de la Thaïlande, dans l'Isan, l'opposition promet de continuer la lutte". Le journal dresse le portrait de "Vichaï, 28 ans aurait bien voulu se rendre à Bangkok pour manifester aux côtés des "chemises rouges", les manifestants antigouvernementaux qui ont choisi, mardi 14 avril, de lever le siège de Government House à Bangkok, alors que la situation devenait de plus en plus incontrôlable. Mais voilà, sa femme l'en a empêché, et puis, il y a eu de nombreux morts parmi les manifestants. Etil en est persuadé, c'est pour l'instant étouffé."
Vichai se dit attristé, mais est certain que "ce n'est pas fini". "Et la prochaine fois, j'irai !", dit-il. Mukdahan est dans l'Isan, la région du nord-est de la Thaïlande, la plus vaste, la plus peuplée, mais aussi la plus pauvre. Les "chemises rouges" y sont très populaires
Pour Vichai, les choses sont simples : sous Thaksin, il a obtenu un prêt du gouvernement d'un million de baths (15 000 euros) pour monter une petite affaire de pisciculture. Il vend ses poissons au marché de Mukdahan. Longtemps endormie, la bourgade prospère depuis qu'un pont la relie au Laos, un projet dont on crédite aussi l'ex-premier ministre parmi les communautés besogneuses de Vietnamiens et de Laotiens de seconde génération du centre-ville.
Vichai, paysan de souche thaïlandaise, a aussi accès à des soins médicaux pour 30 baths grâce à une carte d'assuré. Alors, quand aux dernières élections les démocrates lui ont proposé 1 000 baths pour sa voix - l'achat des votes par les différents camps dans les campagnes thaïlandaises est généralisé -, il les a empochés, mais n'a pas voté pour eux. "Sous Thaksin, on nous écoutait. Les "chemises jaunes" ne pensent qu'aux gens de Bangkok et des provinces du Sud", dit-il. "



Sur slate.fr , un article de fond qui explicite la rupture entre les "rouges" et les "jaunes"
"Que représentent ces «chemises rouges», leur couleur de ralliement? Elles sont regroupées au sein d'un mouvement extraparlementaire intitulé Front uni de la démocratie contre la dictature (UDD). Le plus gros contingent est encore formé par les partisans d'un ancien premier ministre, Thaksin Shinawatra, renversé en septembre 2006 par un coup d'état.
Lors de son passage au gouvernement (2001-2006), Thaksin a instauré la santé quasi-gratuite et accordé au monde rural de larges crédits (en général bien utilisés) ainsi que des reports de dettes. Que Thaksin soit un autocrate, peu soucieux du respect des libertés et qui s'est rempli les poches au passage, n'affecte apparemment pas l'adulation que lui portent des masses rurales, dans le nord et le nord-est du royaume. Un deuxième contingent de l'UDD regroupe des gens qui réclament davantage de justice sociale et une répartition plus égale des revenus, arguments d'autant plus pertinents que le pays, comme beaucoup d'autres, se retrouve en récession.
Chassés du pouvoir par un coup d'Etat, les partisans de Thaksin y sont revenus lors des élections de décembre 2007. Mais ils se sont retrouvés face à une barrière «jaune», la couleur adoptée par l'Alliance populaire pour la démocratie (PAD), autre mouvement extraparlementaire qui revendique la défense de la monarchie et a disposé, en 2008, de nombreux appuis parmi les milieux d'affaires, les élites traditionnelles et l'armée.

De mai à novembre 2008, la PAD a tenu le haut du pavé, allant jusqu'à occuper pendant trois mois Government House et pendant six jours les deux aéroports de Bangkok, paralysant ainsi l'économie et, surtout, bloquant sur place jusqu'à trois cent mille étrangers (le tourisme représente de 6% à 7% du PIB (Produit intérieur brut) thaïlandais et deux millions d'emplois). Ils n'ont décampé que lorsqu'une Cour a démis le Premier ministre du moment, un beau-frère de Thaksin. Dans la foulée, moyennant de rudes négociations, avec l'aide des militaires, pour obtenir des défections dans le camp de Thaksin, une nouvelle majorité parlementaire a été formée autour d'Abhisit, l'actuel premier ministre.

Anticipant une condamnation pour corruption prononcée en octobre 2008, Thaksin s'était exilé deux mois auparavant. Dans l'impossibilité de défaire la majorité d'Abhisit, il a s'est résolu à organiser les manifestations amorcées fin mars. Mais, dans un pays où le pouvoir manque de transparence, les «rouges» ont surestimé leur main. Si Thaksin, ancien officier de police, dispose encore de complicités dans son ancien corps, c'est visiblement moins le cas parmi les militaires. En outre, les «rouges» ont commis des excès, retournant contre eux des habitants de Bangkok. «Nous ne contrôlons pas les gens et les femmes dans les rues», a déclaré le 14 avril à une radio australienne, Jakrapob Penkair, l'un des dirigeants de l'UDD, pour expliquer la décision d'arrêter les frais. Cette bataille-là était donc perdue.

Les dommages sont énormes. Abhisit a triomphé de sa première épreuve. Mais il fait toujours face à l'aigreur tenace d'une partie de la population qui s'estime bernée. Entre les «jaunes», traités jusqu'ici avec tolérance, et les «rouges», le Premier ministre doit éviter le deux poids, deux mesures. En outre, pour avoir préconisé un régime semi électif afin de réduire la voix des masses rurales, les «jaunes» ont contribué à entretenir la colère de paysans ou de provinciaux qui veulent conserver la part de pouvoir acquise au tournant du siècle. La fracture est durable. Enfin, l'image de la Thaïlande en a pris un nouveau coup.
"
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mardi 14 avril 2009

ouf !

Ca y est ! le calme est revenu. Pour combien de temps?
Les opposants se sont rendus, mais les arrestations ont aussi démarré.
L'état d'urgence est maintenu à Bangkok
A priori, des habitants excédés des quartiers concernés, ont aidé la police ...
Et les ex-manifestants se détendent en jouant au foot...
Et deux jours de fête de plus ont été décrétés pour Songkran...

Un tour d 'horizon des articles de presse publiés ce jour ...

La fin des manifs
"Bangkok est retournée tout doucement à la normale, durant l'après-midi du mardi 14 avril, après une nuit de troubles qui menaçaient sérieusement de dégénérer.
Encerclés par l'armée, les "chemises rouges", les manifestants antigouvernementaux retranchés à Government House, le siège du gouvernement, ont mis un terme, en début d'après midi, à l'occupation du quartier qu'ils bloquaient par des barricades depuis trois semaines. Accompagnés par leurs partisans et des journalistes, les leaders du mouvement se sont rendus eux-mêmes au siège de la police métropolitaine"

la suite ici - le monde.fr

Les arrestations
"Un mandat d'arrêt a été émis ce mardi contre l'ancien Premier ministre en exil Thaksin et trois des dirigeants du mouvement de ces derniers jours ont été inculpés.
En Thaïlande, les «chemises jaunes» contre-attaquent. Ce mardi, des mandats d’arrêt ont été émis contre l’ex-Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra et trois leaders du mouvement antigouvernemental ont été inculpés.
«Thaksin et ses alliés ont été inculpés par un tribunal pour rassemblement illégal de plus de dix personnes, menace de violence et atteinte à la paix civile, ce qui est passible de cinq ans de prison», indique le mandat d’arrêt contre l’ancien homme fort en exil, renversé par des généraux royalistes en 2006.
Les dirigeants de l'opposition «à l’isolement dans un camp militaire»?
Thaksin est également accusé d’avoir incité des personnes à violer la loi et à provoquer des désordres, ce qui est passible de sept ans de prison, précise le mandat. L’homme d’affaires avait déjà été condamné en octobre dernier à deux ans de prison pour corruption. En mai 2007, il avait été interdit d’activités politiques pendant cinq ans par un tribunal nommé par la junte qui l’avait renversé.
Les dirigeants des «chemises rouges» ont, eux, été inculpés par la police pour entrave à la circulation, incitation à la désobéissance et rassemblement illégal de plus de dix personnes, a indiqué l’un de ces leaders, Nattawut Saikur, depuis le commissariat. La police «a reconnu qu’elle voulait nous conduire à l’isolement dans un camp militaire», a-t-il expliqué, mais leurs avocats tentent d’obtenir que ce soit la police qui soit chargée de l’enquête.
Les manifestations des «chemises jaunes» avaient culminé en novembre avec l’occupation pendant huit jours des deux aéroports de Bangkok, un blocus qui a coûté des milliards d’euros à la Thaïlande. Jusqu’ici, aucun leader des «chemises jaunes» n’a été inculpé."

(source: Libération.fr)

Les suites
Les "chemises rouges", regroupées dans le Front uni pour la démocratie contre la dictature (UDD), devraient désormais tenter de tirer profit dans l'opinion d'un dénouement qui renforce leur sentiment d'injustice. "Les "jaunes" ont pu faire le siège du Government House pendant trois mois sans que l'armée n'intervienne, puis ils ont paralysé l'aéroport de Bangkok sans qu'il y ait des arrestations. A l'inverse, l'un des chefs de la manifestation des "rouges" à Pattaya (qui a abouti à l'annulation d'un sommet régional, le 11 avril) a immédiatement été arrêté", analyse Arnaud Leveau, directeur adjoint de l'Institut de recherche sur l'Asie du Sud-Est contemporaine (IRASEC) à Bangkok.
"Les "chemises rouges" dénoncent aussi le fait que la Constitution de 1997 n'a pas été rétablie après le coup d'État de 2006, qui a donné plus de poids à l'armée et réduit les libertés civiles. Ils pensent aussi que le gouvernement de l'actuel premier ministre Abhisit Vejjajiva ne dispose pas d'une légitimité populaire puisqu'il a été désigné par le Parlement à la suite d'un revirement d'alliances, estime le chercheur. Surtout, on se retrouve dans une situation où le mouvement d'opposition politique qu'ils représentent est systématiquement décapité, puisqu'après le Thai Rak Thai, le parti de Thaksin, chacun des partis créés depuis est interdit, et ses dirigeants déclarés inéligibles pour cinq ans... Cette situation risque donc de pousser les "chemises rouges" à une radicalisation." (source: lemonde.fr)



CHRONOLOGIE
UNE CRISE INSTITUTIONNELLE ET POLITIQUE
23 décembre 2007
Victoire aux élections législatives de Samak Sundaravej, allié de l'ex-premier ministre en exil Thaksin Shinawatra, renversé par les militaires en 2006.
25 mai 2008
Début de la mobilisation d'une coalition des nationalistes et de royalistes hostiles à MM. Thaksin et Samak.
17 septembre
Somchai Wongsawat, beau-frère de Thaksin Shinawatra, remplace le premier ministre Samak.
2 décembre
La Cour constitutionnelle ordonne la dissolution du parti pro-Thaksin.
15 décembre
Abhisit Vejjajiva, chef de l'opposition, est désigné premier ministre par le Parlement.
26 mars 2009
Début de la mobilisation des partisans de M. Thaksin pour de nouvelles élections.
Source : leMonde.Fr

et aussi Bangkokpost
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lundi 13 avril 2009

Happy Songkran (สงกรานต์) !



Malgré tout, aujourdh'ui en Thaïlande, c'est Songkran, le nouvel an thaï et ça se souhiate comme ça: Suk San Wan Pee Mai - Wan Songkran !
Le nouvel an bouddhique ou fête de l'eau est l’une des fêtes les plus importantes de Thaïlande puisqu’elle marque le début de l’année d’après le calendrier lunaire. les festivités durent trois jour, le jour le plus important étant aujourdhui!
"La première journée est en principe celle du grand ménage de printemps : on nettoie la maison, puis tout le monde prend un bain "d'eau lustrale" et met des vêtements neufs. Les fidèles vont dans les temples pour écouter des discours sur le Dharma (la Loi Universelle).
Le deuxième jour, on prépare un repas en offrande aux moines et à la défunte parenté. Dans la cour des temples, de petites pagodes de sable sont élevées et décorées de fleurs et de drapeaux : elles peuvent symboliser la maison d’une vie future.
Le matin du troisième jour (selon les provinces) on ouvre la cage aux oiseaux, on remet les poissons à la rivière et on asperge d'eau bénite et parfumée les images du Bouddha ainsi que la tête et les paumes des membres de la famille. L’idée sous-jacente est de laver les péchés de l’année écoulée, et de se purifier. L'hommage aux aînés est une part importante du rituel. Cela s'accompagne de cadeaux, en général des étoffes offertes par les plus jeunes à leurs aînés, et ceux-ci bénissent leurs cadets en échange. Des statues du Bouddha sont convoyées en procession sur des véhicules et aspergées par la foule. En milieu de matinée, toutes les villes et les villages sont le théâtre de batailles rangées à coups de seaux et de fusils à eaux."
La journée est ainsi placée sous le signe de l'eau; elle commence par une visite au temple le matin , pour rendre hommage aux ancêtres, puis des fêtes ont lieu un peu partout , on l'on s'asperge d'eau , dans les rues!
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Affrontements violents à Bangkok


La situation s'est encore dégradée ce lundi. Le gouverneur de la province de BKK a annulé toutes les festivités liées à Songkran, et de violents affrontements ont eu lieu .

"Ces affrontements, dont le bilan est provisoire, ont éclaté à l'aube près du carrefour Din Daeng à Bangkok occupé par des manifestants et que des militaires ont tenté de dégager. Les heurts s'y poursuivaient lundi à 13h00 locales (06h00 GMT).
Les protestataires ont notamment foncé à bord d'un autobus sur des soldats qui ont riposté en tirant plusieurs rafales d'armes automatiques, apparemment en l'air, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Le directeur du centre médical de Bangkok a fait état d'au moins soixante-dix-sept blessés, dont dix-neuf pris en charge par les hôpitaux. Quatre personnes présentent des blessures par balles – deux civils et deux militaires. Les soldats sont intervenus à plusieurs reprises contre des groupes de manifestants afin de dégager le carrefour, qui commande l'accès au nord de la ville, alors que de nombreux habitants s'apprêtent à partir pour les congés du Nouvel An thaïlandais, qui s'étalent sur trois jours.
En début de matinée, des policiers à motocyclette faisaient la navette entre militaires et manifestants, jouant le rôle de médiateurs. Face aux canons à eau de l'armée, les manifestants ont aspergé la chaussée d'essence et menaçent d'y mettre le feu. Ils ont également pris six autobus dont ils se sont servis pour créer un barrage. Dans le même temps, à quatre kilomètres de ce carrefour, environ vingt mille "chemises rouges" étaient toujours regroupées devant le siège du gouvernement.
C'est la première fois que l'armée thaïlandaise emploie la force contre les protestataires depuis la proclamation dimanche de l'état d'urgence dans la capitale thaïlandaise.
"Dans les prochaines heures, plusieurs mesures seront prises pour assurer la sécurité des grands ports, aéroports et infrastructures majeures", a par ailleurs déclaré le porte-parole du gouvernement, Panitan Wattanayagorn.
Les autorités ne sont toutefois pas intervenu pour déloger quelque 10.000 opposants qui, selon la police, ont campé pendant la nuit autour du siège du gouvernement.
La capitale thaïlandaise devait en principe célébrer lundi la fête de Songkran au cours de laquelle la foule s'asperge à l'aide de pistolets à eau. Mais peu de fêtards étaient visibles dans les rues, de nombreux magasins sont restés fermés et d'autres imposaient des contrôles de sécurité à l'entrée.
C'est la troisième fois en moins de huit mois que les autorités imposent l'état d'urgence dans la région de Bangkok.
M. Thaksin, qui est resté en contact téléphonique toute la nuit avec ses partisans, a déclaré que le moment était idéal pour se soulever contre le gouvernement. Il a réitéré ses appels à une "révolution du peuple", ajoutant qu'il se tenait prêt à revenir en Thaïlande pour conduire le peuple contre un éventuel coup d'Etat. La Thaïlande a connu dix-huit coups d'Etat depuis 1932 et un nouveau putsch pourrait survenir en cas d'effusion de sang dans les rues."

sources: Orange.fr, Lemonde.fr; libération.fr, lefigaro.fr
cliquer sur portfolio du monde.fr:les chemises rouges envahissent bangkok
cliquer sur portfolio du monde.fr: la situation se dégrade en Thaïlande
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dimanche 12 avril 2009

Inquiétudes liées à la situation politique en Thaïlande

Les conséquences de cette enième crise politique - ou de cette crise politique qui n'en finit plus de durer, sont assez difficiles à cerner , notamment en termes d'impact sur le traitement de nos dossiers d'adoption.

Selon l'AFA, la crise de cet hiver n'avait pas eu d'impact, les ministères avaient continué à tarvailler , seules les familles devant se rendre sur place avaient dû décaler leurs déplacements , ou prolonger leur séjour, du fait de la fermeture de l'aéroport de Suvarnabhumi.

Autant les manifs qui bloquent régulièrement la circulation ne sont pas catastrophiques - en dehors du fait que ça empêche les thaïs de se rendre à leur boulot... comme vendredi dernier, du coup déclaré jour de fête! (ce WE est de toute façon férié, car lundi, c'est Songkran, nouvel an thaï)

Autant l'état d'urgence dans la capitale, c'est autre chose ... Un nouveau coup d'état se profile-t-il, en vue de protéger le Roi, comme en 2006?

Le risque que la Thaïlande suspende temporairement les adoptions existe-t-il? je n'ai pour l'instant trouvé aucun info là-dessus....
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Etat d'urgence à Bangkok et dans les environs

Des soldats armés ont commencé à se déployer dimanche dans Bangkok après la proclamation de l'état d'urgence dans la capitale thaïlandaise et ses environs où des manifestations antigouvernementales se poursuivent, selon un porte-parole militaire.
Des éléments de l'armée, de la marine et des forces aériennes ont été déployés à une cinquantaine d'endroits dans Bangkok pour assurer la sécurité des bâtiments publics, a déclaré à l'AFP le colonel Sunsern Kaewkumnerd, porte-parole de l'armée.Les militaires "sont armés", a-t-il dit.
L'état d'urgence donne des pouvoirs accrus aux forces de sécurité et les rassemblements de plus de cinq personnes sont interdits.

L'annulation du sommet de l'Asean à Pattaya, samedi, après que des manifestants ont pénétré dans le complexe hôtelier où se déroulait la réunion: un échec retentissant pour le premier ministre Abhisit Vejjajiva qui a promis, dimanche 12 avril, de rétablir l'ordre et d'engager des poursuites contre les personnes responsables de l'annulation du sommet.

Le gouvernement a décrété l'état d'urgence dimanche à Bangkok, selon une annonce lue à la télévision d'Etat. Et la police a interpellé Arismun Pongreungrong, chanteur populaire thalandais et leader des mouvements de protestation anti-gouvernementale.

Bangkok Post, cliquer ici

Mais ces annonces risquent d'être insuffisantes : dimanche, dans la journée, une cinquantaine de manifestants anti-gouvernementaux ont réussi à pénétrer dans les locaux du ministère de l'intérieur à Bangkok, où se trouvait le premier ministre. Selon une chaine de télévision locale, ce dernier a réussi à prendre la fuite en voiture. Des coups de feu ont été tirés dimanche autour du ministère. Dans le même temps, des soldats armés ont commencé à se déployer dans la ville, selon un porte-parole militaire. Selon la police, les manifestants se sont emparés d'un char de l'armée dans les rues de Bangkok.

Quatre premiers ministres se sont succédés en quinze mois dans le pays, au rythme de manifestations monstres. Depuis le 26 mars, le mouvement des "chemises rouges" campe autour du siège du gouvernement. Mercredi, il avait accentué la pression sur M. Abhisit en rassemblant plus de 100 000 personnes dans les rues de la capitale.
Thaksin Shinawatra, 59 ans, ancien homme fort de la Thaïlande renversé par des généraux royalistes en 2006, s'est enfui à l'étranger pour échapper à une condamnation pour corruption dans son pays. Homme d'affaires controversé, il reste toutefois populaire, en particulier dans les régions rurales du nord.
Abhisit Vejjajiva, 44 ans, est devenu Premier ministre le 15 décembre à la faveur d'un renversement d'alliance parlementaire. Les "chemises rouges" l'accusent d'être une "marionnette" de l'armée et de certains conseillers du roi.


La Thaïlande s'enfonce chaque jour un peu plus dans la crise politique.

Sources: lemonde.fr; orange.fr; yahoo.fr; Bangkokpost.com

Zones déconseillées dans Bangkok au 6 avril 2009 selon le Quai d'Orsay- cliquer ici

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samedi 11 avril 2009

Le sommet de Pattaya annulé

La crise politique thailandaise vient de connaître un nouvel épisode. Samedi, le sommet asiatique de Pattaya, a été reporté sine die et l'état d'urgence décrété dans la ville et ses alentours.
Le complexe hôtelier de luxe surplombant le golfe de Thaïlande, où le sommet avait débuté vendredi, a été pris d'assaut par des manifestants dans une atmosphère de chaos total. Débordant les forces de l'ordre, des centaines de "chemises rouges" – surnom des partisans de l'ex premier ministre en exil
Thaksin Shinawatra – ont réussi leur pari : la pression sur le premier ministre Abhisit Vejjajiva est maximale.

Le sommet, consacré essentiellement à la crise économique mondiale, devait réunir jusqu'à dimanche les dirigeants des dix pays de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) et ceux de Chine, du Japon, de Corée du Sud, d'Inde, d'Australie et de Nouvelle-Zélande.
Scandant des slogans hostiles à M. Abhisit, les protestataires, surexcités mais non violents, ont envahi plusieurs bâtiments de l'hôtel, faisant fuir quelques touristes médusés qui se prélassaient au bord de la piscine.
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jeudi 9 avril 2009

100 000, finalement

"La grande manifestation antigouvernementale en cours à Bangkok pourra se poursuivre aussi longtemps qu'elle demeurera pacifique", a déclaré jeudi le premier ministre thaïlandais, Abhisit Vejjajiva. "Ma position demeure la même : le rassemblement peut se poursuivre dans la mesure où ils [les manifestants] agissent dans le cadre de la loi", a dit le chef du gouvernement dans une interview à la chaîne de télévision Channel 9. Les manifestants, a-t-il ajouté, ne sont en rien une menace pour le sommet asiatique, qui doit se tenir à compter de vendredi en Thaïlande.

Cent mille partisans de l'ancien premier ministre
Thaksin Shinawatra, vêtus de tee-shirts rouges, se sont rassemblés mercredi aux abords du siège du gouvernement, en exigeant la démission d'Abhisit. Jeudi matin, la police évaluait à 20 000 le nombre des manifestants, qui ont répondu à l'appel du Front uni pour la démocratie contre la dictature (UDD). Abhisit refuse de recourir à la force pour disperser les manifestants ou veiller au respect de l'ordre donné par la justice de faire dégager l'accès au siège du gouvernement.

Source: Le Monde.fr - la suite ici
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mercredi 8 avril 2009

Thaïlande: les manifs reprennent

Le Premier ministre thaïlandais, Abhisit Vejjajiva, a assuré mercredi que le sommet asiatique prévu en Thaïlande cette semaine aurait lieu comme prévu, bien que des manifestants aient commencé à se rassembler dans Bangkok avec pour objectif de le contraindre à démissionner.

En milieu de matinée, 30.000 manifestants se trouvaient aux abords du siège du gouvernement, selon les chiffres de la police. Les organisateurs, partisans de l'ancien chef de gouvernement Thaksin Shinawatra chassé du pouvoir par un coup de force militaire en 2006, attendent 300.000 personnes.
Abhisit a évité toute confrontation avec eux et maintient un discours de fermeté, alors même que mercredi le Front uni pour la démocratie contre la dictature (UDD) battait le rappel de ses partisans dans la capitale.
"Il y a un groupe de personnes qui veulent créer le chaos, mais le gouvernement fera tout pour les en empêcher", a-t-il dit dans une interview à la troisième chaîne. "S'il y a émeute, nous devrons prendre des mesures. Je peux affirmer que le gouvernement ne commencera pas les violences", a-t-il ajouté.

Source: Yahoo, Arada Therdthammakun, version française Eric Faye

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mardi 7 avril 2009

retour à la mine ...

ça y est! les vacances sont finies...
retour au boulot, donc!

pendant ce temps là, les Thaïs redémarrent les manifs et préparent Songkran....
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vendredi 3 avril 2009

Madonna : le Malawi refuse l'adoption

Et Madonna fait bien sûr appel... un soi-disant père bio réapparaît (bel opportunisme...), la famille de la mère décédée est excédée: un vrai feuilleton....
et la pauvre petite Mercy est , elle, complètement perdue ...
« Mercy est dévastée. Elle avait réussi à créer des liens forts avec sa nouvelle famille et, depuis, ne cesse de demander Où est maman ?. Elle n'a toujours pas compris où sont partis Lourdes, Rocco et David et pensent qu'ils jouent simplement à cache-cache. Ça m'a brisé le coeur de voir Mercy James pleurer le départ de David, ils étaient devenus inséparables. Mais Madonna a toujurs dit qu'elle ferait tout son possible pour l'emmener avec elle », a déclaré Annie Chikhwaza, la directrice de l'orphelinat au quotidien britannique, The Sun.
« Madonna a bercé Mercy, profitant des derniers instants qu'elle pouvait passer avec elle. Elle a tenu à rassurer Mercy et a même réussi à la faire rire. Elle était vraiment bouleversée de devoir repartir sans elle », a détaillé une autre source.

Tout cela a-t-il du sens?

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jeudi 2 avril 2009

ça avance ...

L'adoption est à la une ces jours-ci ; les girls du gouvernement en charge du dossier avancent ...
Et ça, c'est appréciable!!
Le rapport Colombani aurait juste pû être enterré, eh ben! non... elles ont décidé que ça bougerait , et ça bouge!



Aujourd'hui, mise en ligne du site officiel de l'adoption (pas mal fait; navigation aisée et assez logique) et présentation du projet de loi de Nadine Morano à grand renfort de communiqués de presse ... peut-être parfois un peu trop enthousiastes, mais au moins, elle a le mérite d'avancer et de faire évoluer les choses. Tout ne sera ni forcément plus rose , ni plus rapide, mais prendre le sujet à bras-le-corps et chercher des solutions, c'est toujours mieux que de ne rien faire.

Extrait de l'article de Libération "Plus d’options pour l’adoption" plus d'infos
Avec le projet du gouvernement, les familles pourront plus facilement adopter les enfants abandonnés.

Pas assez d’enfants d’un côté, trop de familles candidates de l’autre : la réforme de l’adoption, dont un volet est présenté en Conseil des ministres ce matin, est attendue de pied ferme. «En France, traditionnellement, on favorise le lien biologique. On y reste très attaché. Pourtant, dans certains cas, quand le désintérêt des parents vis-à-vis de l’enfant est durable, il faut agir», explique Nadine Morano, secrétaire d’Etat chargée de la Famille à Libération.
Outils. En 2006 (derniers chiffres dont on dispose), seules 219 demandes judiciaires d’abandon étaient prononcées sur 23 000 enfants placés en familles d’accueil, (soit moins de 1 % d’enfants adoptables). C’est trop peu… et trop tard, selon le gouvernement. En moyenne, ces enfants «oubliés» ont attendu six années. «Le temps administratif n’est pas le temps d’un enfant. Un enfant grandit vite. Or, il a droit à un avenir, nous explique encore Nadine Morano, il fallait absolument intervenir, dans l’intérêt de l’enfant.»
Pour cela, le gouvernement entend modifier les conditions d’examen du «délaissement parental». Une mission confiée à l’Inspection générale des affaires sociales permettra d’en définir les critères et d’en établir les outils d’évaluation. Le parquet sera habilité à saisir le tribunal d’une demande de déclaration d’abandon. Et, chaque année, les travailleurs sociaux devront évaluer la situation des enfants placés qu’ils suivent
(ça paraît quand même un minimum, non ? c'est hallucinant de voir que ce n'était visiblement pas le cas...)
Cette réforme reprend une préconisation du rapport commandé à Jean-Marie Colombani, ancien patron du Monde, pour qui «le primat de la famille biologique» relève d’une «posture» culturelle. En France, explique-t-il, l’enfant n’est pas vraiment vu comme un individu mais comme un membre du groupe familial. De plus, pour les travailleurs sociaux, marqués par la «volonté de se démarquer de l’histoire de l’aide sociale à l’enfance, longtemps et encore perçue comme l’institution qui place les enfants et les sépare douloureusement de leurs parents», l’adoption est souvent «un échec».«Il n’y aura pas d’objectifs chiffrés» tient à «rassurer» Nadine Morano.
Sésame. Le texte présenté aujourd’hui prévoit également de réviser l’agrément, ce sésame indispensable à toute adoption (nationale ou internationale) délivré par les conseils généraux. A l’heure actuelle, près de 30 000 familles bénéficient d’un agrément. «Il faut plus de visibilité : le département du Nord a fait le tri et a pu diviser d’un tiers le nombre des candidats. Les couples se séparent, renoncent à un enfant ou parviennent à en avoir…» constate Nadine Morano. Dorénavant il faudra confirmer chaque année sa volonté de devenir parent, sinon l’agrément tombera.
(je croyais que c'était déjà le cas ...) Et les espoirs d’adopter avec.

En France, 80 % des enfants adoptés sont nés à l’étranger plus d'infos
En complément, l'interview de Véronique Davienne, déléguée d’ATD Quart Monde, pointe le risque encouru par les parents biologiques plus d'infos

Projet de loi sur l'adoption: les associations restent prudentes plus d'infos
Extrait du communiqué d'AP :" Les associations accueillaient mercredi avec circonspection le projet de loi de Nadine Morano visant à faciliter l'adoption des enfants délaissés par leurs parents biologiques.
Du côté d'Enfance et Familles d'adoption -fédération de 92 associations départementales regroupant près de 11.000 familles-, la présidente juge également qu'il faut "réfléchir à des projets de vie pour des enfants, une fois qu'on a vérifié qu'il n'y a pas de construction possible pour eux" dans "leur famille de naissance".
Pour autant, "on ne peut pas invoquer des questions de détresse d'adulte pour tolérer que des enfants grandissent sans repères parentaux dans la durée", remarque Janice Peyré. "Combien de temps un enfant peut rester à attendre qu'on l'aime?".
Comme l'a souligné la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano, les enfants pour lesquels un abandon a été prononcé "sont restés placés six ans en moyenne". Ce délai est "beaucoup trop long", estime Janice Peyré. Des enfants "nous disent, devenus adolescents et adultes: pourquoi a-t-il fallu que j'attende sept ou huit ans pour être adopté?", rapporte-t-elle."


Et pour finir, l'avis d'un juge pour enfants via son blog plus d'infos
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