La situation politique reste fragile.
Le Figaro a pubilé une interview de Thaskin, en exil à Dubaï. Celui-ci reste déterminé: son objectif étant «La démocratie, symbole de liberté, d'égalité et de fraternité, comme chez vous, les Français ! Tant que je n'aurai pas atteint ce but, je n'abandonnerai pas. » Il marque une pause avant d'ajouter : «Et puis, il faut bien, aussi, que j'arrive à récupérer mes avoirs gelés ! »
Ce vendredi, "attentat contre le chef des «chemises jaunes»:Sondhi Limthongkul, le patron de presse qui a lancé la croisade contre Thaksin Shinawatra, a été sérieusement blessé vendredi dans une embuscade.
La voiture du patron de presse Sondhi Limthongkul, fondateur des «chemises jaunes», a été criblée de balles d'AK-47 et de M-16 dans une station-service de Bangkok située à proximité de la banque centrale.
Les images du chef de file de l'Alliance du peuple pour la démocratie, le crâne ensanglanté et une centaine de douilles à ses pieds, diffusées en boucle sur les chaînes de télévision nationales, ont replongé la Thaïlande dans la stupeur. « La vengeance des hordes rouges ne fait que commencer», estime Sophon, photographe de quartier, épouvanté par l'engrenage de la violence et des règlements de comptes.
Cet attentat intervient dans un contexte politique lourd. On ignore encore qui est derrière cette tentative d'assassinat : Sondhi a beaucoup d'ennemis, chez les partisans de Thaksin, au sein de l'armée et de la police. Mais quelques jours après la répression par l'armée du mouvement de protestation des «chemises rouges», «cela a tout l'air d'un combat à mort des chefs au sommet», estime Sopon Ongkara, éditorialiste du quotidien The Nation.
Du fond de son exil, Thaksin réglerait donc ses comptes avec ses adversaires les plus résolus. Quelques heures après l'attaque, qui «vise à créer de nouveaux désordres dans le pays», le premier ministre, Abhisit Vejjajiva, qui pour des raisons de sécurité tient désormais secret son lieu de travail, a annoncé qu'il maintenait l'état d'urgence dans la capitale.
«Dans les semaines à venir, il faut s'attendre à des troubles dans les campagnes, confie une source proche des «chemises rouges». Aujourd'hui, les armes circulent dans l'Isaan (les provinces déshéritées du nord-est).» Les appels de Thaksin à un soulèvement général ne seraient pas une menace vaine : «Depuis deux ans, ses agents font passer clandestinement des armes depuis le Cambodge.» "(source: lefigaro)
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