vendredi 18 mars 2011

Thinking of Japan

Moi, je pense aux Japonais sans arrêt. C'est comme un fond d'écran, dès que j'ai une minute, que j'arrête, j'y pense. Je me demande ce qui va arriver, comment ils vont s'en sortir, comment tout ça va finir... Le séisme, le tsunami, le nucléaire, la neige, le froid, la survie, cet enchaînement des pires parait sans fin.
Je me sens proche d'eux... étrangement, car je ne connais pas le Japon, même si j'avais adoré "Lost In Translation", et même si partir en vacances au Japon est (était?) sur ma liste depuis bien longtemps....
Je crois que cette proximité avec les Japonais est liée au fait que cette catastrophe effroyable nous interpelle tous, sur des éléments très fondamentaux et universels: notre rapport à la mort, à l'angoisse de perdre nos proches, notre impuissance et notre désarroi face à un évènement incontrôlable... cet arrachement soudain et brutal. 
Au-delà, cette possible catastrophe nucléaire nous renvoie aussi à  notre place  face à la nature, à nos limites, ne sommes-nous pas allés trop loin? A notre absence de décision collective sur le nucléaire et ses alternatives ces dernières décennies, et, au-delà sur la société que nous voulons...
Je vous joins quelques liens qui m'ont interessée, bouleversée, informée....
 - Youphil, avec un retour sur la couverture médiatique de la semaine 
- un article poignant du NYTimes et un autre du TheNewYorker et du AsaiShibun via CourrierInternational
- plusieurs articles de Slate : l'espoir, les survivants, et l'ensemble de la rubrique séisme au Japon
- le site d'illustrateurs qui se mobilisent aussi pour le Japon... Tsunami, des images pour le Japon, que j'ai découvert grâce à Mademoiselle C. et qui est cité ce soir par LeMonde et RFI

Et bien sur, celui de la CroixRouge...et sa page pour faire des dons

Et vous, vous pensez aussi  aux Japonais à chaque instant?
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2 commentaires:

  1. Moi j'y pense, en plus au début on se disait qu'on partirait bien en voyage de noces au japon en avril, sauf qu'on a plus eu les thunes, heureusement j'ai envie de dire! Mais c'est surtout que malgré tout, on se sent proches d'eux, on se dit que ça pourrait nous arriver, que y a pas de raison qu'on soit préservés plus que les autres!

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  2. C'es drôle comme on pense a un peuple quand une catastrophe arrive... Le Bangladesh, Haiti, Rio, Le Biafra en permanence, le Libye, ou on ne sais pas "le vrai de l'histoire". C'est bien de s’inquiéter. Mais, le japonais, à différence des nous, ils savent gérer leur esprit, c'est dans leur gênes!
    Le pire c'est que dans peu de temps tout passera au oubliettes tout comme Haiti, malheureusement.

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