Premier sujet: les interdictions diverses et variées ce week-end en Thaïlande, afin d'assurer un scrutin dans le calme. " Les Thaïlandais auront l'interdiction, sous peine de prison, d'utiliser les réseaux sociaux comme Twitter lors des élections législatives de dimanche, et une centaine de cyberpoliciers seront spécialement détachés à la surveillance d'internet.Aucun commentaire politique, sur un candidat ou un parti, ne sera permis entre samedi 18h (13h heure de Paris) et dimanche minuit, lorsque les résultats devraient être connus" (la suite ici). En outre, la loi prévoit également "l'interdiction de la vente et la distribution de boissons alcoolisées à partir de 18 heures la veille du jour de l'élection et se termine à minuit le jour du scrutin de dimanche", mais aussi "l'interdiction de l'achat de voix ou d'accepter de l'argent ou autres avantages en échange de votes, ainsi que les paris."
D'ailleurs,le Secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-moon, a appelé "à des élections en Thaïlande "justes, crédibles et transparentes". Il a exhorté toutes les parties à éviter la violence avant, pendant et après cette élection générale cruciale et "à accepter et respecter la volonté du peuple telle qu'elle est exprimée dans les urnes"."Suite à cette crainte de déclenchement de violence, plus de 430 candidats ont demandé la protection et les autorités prévoient de déployer 170 000 policiers pour protéger les bureaux de vote le jour du scrutin."
Deuxième sujet: coup d'état ou pas coup d'état si l'opposition gagne les élections? Les supputations vont bon train...
- Selon AsiaTimes, "des négociations secrètes au plus haut niveau se seraient tenues entre le Palais Royal, l'armée et Thaksin Shinawatra, ancien Premier ministre , afin de garantir une stabilité après les élections, et notamment qu'il n'y ait pas de coup d'état si le Puea Thai et Yingluck Shinawatra remportent les élections." Selon LesEchos, "Plusieurs sources bien placées disent que les partisans de Thaksin négocient avec l'armée pour trouver un modus vivendi qui éviterait au pays un nouveau coup d'Etat: le Puea Thaï pourrait gouverner et les dirigeants de l'armée resteraient en place." Et aujourd'hui, dans le BangkokPost, "le Chef de l'armée Prayuth Chan-OCHA a, à nouveau, démenti les rumeurs de coup d'État si le Pheu Thai Party remporte l'élection et forme un gouvernement de coalition."Les rumeurs sont simplement des rumeurs. Il n'y aura pas coup d'Etat. Je l'ai dit à plusieurs reprises."ll a conseillé au public d'avoir confiance"
Troisième sujet: victoire écrasante de l'opposition ou non? "Quarante-deux partis politiques présentent des candidats pour cette élection, mais les deux courants politiques principaux sont ceux qu’on appelle les chemises jaunes et les chemises rouges; Le Pheu Thaï (rouge) domine les sondages. Peut-on prévoir une victoire écrasante?"Non. La nouvelle Constitution [promulguée en 2007] donne plus de chance aux petits partis. Plusieurs chemises jaunes déçues par le gouvernement démocrate se sont aussi regroupées autour du mouvement des No Vote, qui invite les électeurs à inscrire «non» sur le bulletin de vote. Le prochain parti au pouvoir sera celui qui réussira à négocier une coalition, comme cela se fait en Allemagne."
Deuxième sujet: coup d'état ou pas coup d'état si l'opposition gagne les élections? Les supputations vont bon train...
- Selon AsiaTimes, "des négociations secrètes au plus haut niveau se seraient tenues entre le Palais Royal, l'armée et Thaksin Shinawatra, ancien Premier ministre , afin de garantir une stabilité après les élections, et notamment qu'il n'y ait pas de coup d'état si le Puea Thai et Yingluck Shinawatra remportent les élections." Selon LesEchos, "Plusieurs sources bien placées disent que les partisans de Thaksin négocient avec l'armée pour trouver un modus vivendi qui éviterait au pays un nouveau coup d'Etat: le Puea Thaï pourrait gouverner et les dirigeants de l'armée resteraient en place." Et aujourd'hui, dans le BangkokPost, "le Chef de l'armée Prayuth Chan-OCHA a, à nouveau, démenti les rumeurs de coup d'État si le Pheu Thai Party remporte l'élection et forme un gouvernement de coalition."Les rumeurs sont simplement des rumeurs. Il n'y aura pas coup d'Etat. Je l'ai dit à plusieurs reprises."ll a conseillé au public d'avoir confiance"
Troisième sujet: victoire écrasante de l'opposition ou non? "Quarante-deux partis politiques présentent des candidats pour cette élection, mais les deux courants politiques principaux sont ceux qu’on appelle les chemises jaunes et les chemises rouges; Le Pheu Thaï (rouge) domine les sondages. Peut-on prévoir une victoire écrasante?"Non. La nouvelle Constitution [promulguée en 2007] donne plus de chance aux petits partis. Plusieurs chemises jaunes déçues par le gouvernement démocrate se sont aussi regroupées autour du mouvement des No Vote, qui invite les électeurs à inscrire «non» sur le bulletin de vote. Le prochain parti au pouvoir sera celui qui réussira à négocier une coalition, comme cela se fait en Allemagne."
Et pour boucler la boucle, une dernière info: Facebook est devenu un nouvel acteur dans la campagne électorale qui s'est écoulée. "En Thaïlande, la campagne électorale reste toujours dominée par les médias traditionnels: affiches aux bords des routes, journaux, radio ou meetings dans les provinces reculées. Mais les élections de 2011 marquent une étape importante dans le recours à internet et aux réseaux sociaux. Pour la première fois, les partis politiques et les candidats ont investi massivement la toile pour enrichir leur communication vers les électeurs."
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