lundi 4 juillet 2011

Une femme pour diriger la Thaïlande

"Yingluck a mené une campagne électorale sans faute. En enchaînant à un rythme effréné les meetings et les bains de foule, cette femme d'affaires de 44 ans a séduit la Thaïlande. L'ascension est fulgurante : parfaite inconnue il n'y a encore que trois mois, elle sera, sauf surprise, la première femme premier ministre de l'histoire du pays".
L'opposition favorable à l'ancien premier ministre Thaksin Shinawatra a largement remporté les élections législatives en Thaïlande, dimanche 3 juillet. Le Puea Thai a remporté 265 sièges sur les 500 de la Chambre basse, soit la majorité absolue, contre seulement 162 pour le Parti démocrate. Yingluck Shinawatra a déclaré former un gouvernement de coalition avec quatre petits partis. La coalition tiendra une 299 combinée des 500 sièges au parlement.
"Yingluck Shinawatra a estimé que le peuple lui avait donné "une chance" de gouverner le pays. "Il y a beaucoup de choses à accomplir pour rendre la réconciliation possible, ouvrant la voie à des fondations solides pour une nation prospère", a-t-elle ajouté. La priorité de son gouvernement sera de s'attaquer coût élevé de la Thaïlande de la vie, et elle cherchera aussi à reconstruire les relations avec les voisins du pays."

"La surprise était palpable au sein du Parti démocrate. Le premier ministre sortant, Abhisit Vejjajiva, a décidé de démissionner de la direction du parti, lundi 4 juillet."Alors que les résultats des élections montrent que le parti remporte moins de voix et de sièges que lors du scrutin de 2007, et avec l'esprit d'un bon dirigeant d'une organisation, je dois assumer mes responsabilités. Par conséquent, j'ai décidé de démissionner de la direction du parti"
Thaksin Shinawatra vit en exil à Dubaï depuis son renversement, en 2006. Il a appelé, dimanche, "toutes les parties" à respecter les résultats des élections, "sinon notre pays ne peut pas parvenir à la paix". Ce scrutin, comme les précédents, s'apparentait à un vote pour ou contre Thaksin, personnage absent mais incontournable de la politique thaïlandaise, qui dirige de facto son parti de l'étranger. "Si mon retour est susceptible de provoquer des problèmes, alors je ne reviendrai pas tout de suite. Je dois être une solution, pas un problème", a concédé Thaksin, qui s'est dit favorable à une coalition même si son parti avait les moyens de gouverner.


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