dimanche 22 mars 2009

La Thaïlande, pays modèle pour les adoptions

En me promenant sur le web, j'ai retrouvé un article de juillet 2008, qui confirme bien tout ce qui nous a toujours été dit sur la qualité et le sérieux de la Thaïlande en matière d'adoption. En voici un extrait :

Thaïlande : un pays modèle pour l'adoption
" Une procédure gratuite et contrôlée.
La procédure d'adoption thaïlandaise est dans l'ensemble jugée satisfaisante et sérieuse par les autorités françaises. «La situation de l'adoption dans le royaume est nécessairement satisfaisante puisqu'elle repose depuis un certain nombre d'années sur un processus “La Haye”», souligne Jean-Luc Delvert, Consul de France en Thaïlande. La Convention de La Haye du 29 mai 1993, sur la protection des enfants et la coopération en matière d'adoption internationale, regroupe soixante-dix pays dans le monde. Ratifiée par la France en 1995, le texte est entré en vigueur en Thaïlande en août 2004. «C'est un critère majeur de sécurisation de la procédure. Cela peut en effet ralentir le traitement des demandes mais c'est un processus sûr, qui n'est pas forcément garanti dans le cadre d'une adoption internationale», explique Jean-Luc Delvert. La Convention de La Haye formule deux grands principes: l'intérêt supérieur de l'enfant doit être la considération primordiale et l'adoption internationale ne peut être envisagée qu'à défaut de solution nationale dans l'Etat d'origine de l'enfant. L'instauration d'un dispositif de coopération entre Etats signataires permet de prévenir toute transaction financière en échange d'un enfant. La convention inclut un processus de contrôle international, ce qui n'est pas le cas en Birmanie ou au Vietnam. En 2006, le Vietnam, qui n'a pas ratifié la Convention de La Haye, a par exemple permis l'adoption de 742 enfants par des couples français, soit près de dix fois plus que la Thaïlande. Pourtant, il n’est pas sûr que les moyens financiers et humains du Vietnam soient supérieurs à ceux du royaume. Le pays a, comme d'autres pays de la région, la réputation d'être relativement peu regardant, voire même très souple dans ce type de procédures. Des familles et des bénévoles confient qu'avec un peu d'argent, bien des démarches se trouvent facilitées. Sans parler du fait qu'il est très difficile de savoir d'où vient l'enfant, ce qui laisse craindre toutes sortes de trafics. La Thaïlande est au contraire considérée comme un modèle en termes d'application de la convention de La Haye. Elle dispose d'une procédure bien verrouillée et gratuite. Pas de surprise de dernière minute, pas d'enveloppe à glisser sous la table. C'est un véritable gage de sécurité qui met en confiance les familles en attente d'adoption: «Moi je me sens rassurée, il y a un vrai suivi, on sait d'où vient notre enfant, assure Sandrine Saillard. On sent que les autorités locales s'intéressent beaucoup à la famille d'adoption et à l'avenir de l'enfant une fois en France.»Même sentiment pour une autre adoptante, Martine Daudu: «On sait que ca risque d'être long mais on sait aussi que ça va aboutir. Et puis, on a la certitude que l'enfant est vraiment adoptable. Finalement, c'est bien que toutes ces démarches soient un peu compliquées; cela contribue à enraciner notre projet, on devient parent… petit à petit.» Même si la Thaïlande ne bénéficie que de moyens financiers et humains limités pour traiter ces dossiers, toutes les familles s'accordent pour dire que les démarches sont gérées et encadrées par des personnes extrêmement impliquées (voir encadré «Motherland, symbole d’une implication dans la durée»). Patricia Muller a été particulièrement marquée par la gentillesse des interlocuteurs rencontrés en Thaïlande: «Nous avons été en contact ici avec des gens attentionnés, qui nous ont beaucoup aidés. Pas seulement les travailleurs sociaux mais aussi les employés d'administration, le personnel de l'hôtel, les gens dans la rue. Ils sont formidables et nous mettent tout de suite très à l'aise. Et puis on ressent vite qu'ici les gens sont très protecteurs avec les enfants.» «Ils préparent visiblement bien les enfants à cette adoption et à l'acceptation de leur nouvelle famille, renchérit Pascal Saillard. Ils demandent par exemple aux futurs parents de préparer un petit album photo.» " GAVROCHE MAGAZINE, Audrey Bastide, 22/07/2008

Pour lire l'article entier,
http://www.gavroche-thailande.com/actualites/read.php?id=87

Donc, comme le dit une "copinaute" sur place en train de rencontrer son 3ème enfant thaï: les enfants sont super bien préparés ça vaut le coup d'attendre !

A méditer ...
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