Après une semaine marquée par diverses animations dans les manifs, du plus "gore" (les manifestants ont donné leur sang et aspergé le portail de la résidence du premier ministre avec, avant de confier les restes à des artistes peintres chargés de réalisés des fresques avec...) au plus "fun" (défilé de voitures, motos et minibus dans une folle ambiance dans les rues de Bangkok -à voir sur Euronews, BBCNews), le Premier Ministre a proposé le dialogue aux 60 000 manifestants encore rassemblés ce dimanche, au travers d'un rendez-vous avec le Ministre de l'Education, ce que les Chemises rouges ont refusé, selon LeNouvelObs.
Il règne pour l'instant toujours une ambiance bonne enfant comme le montre l'article de CourrierInternational sur l'humour de l'armée pour éviter les débordements: Quand les "chemises rouges" se sont massées, le 15 mars, aux portes du 11e régiment d'infanterie où le gouvernement avait pris ses quartiers, l'accueil que les dizaines de milliers de protestataires ont reçu a eu de quoi les surprendre. Une unité spéciale – répondant au nom de bataillon des opérations psychologiques (POB) – est montée en première ligne, non pas pour les réprimer mais pour sympathiser. Une tactique destinée à diffuser toute tension, raconte The Nation. "Parler est notre arme", explique avec un brin de fierté le lieutenant-colonel Krosin Kampanayuth, à la tête ce jour-là d'une vingtaine d'hommes. "Ma femme m'a dit de vous cajoler, a lancé l'un d'eux à la foule, parce que mon salaire est payé par des contribuables comme vous. Si je ne parviens pas à vous servir correctement, elle refusera de coucher avec moi !" LOL....
Néanmoins, en fin de manif, deux explosions ont eu lieu selon le BangkokPost.
Combien de temps cela va-t-il durer? Le Premier Ministre compte-t-il sur l'essouflement du mouvement?
Et le LA-Times pose une nouvelle fois la bonne question: la démocratie thaïlandaise pourrait-elle survivre au décès de son Roi?
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