Cette fois, les combats sont également violents: à l'arme lourde, ils ont déjà fait 12 morts (5 ThaÏs et 7 Cambodgiens) et fait déplacer plusieurs milliers d'habitants de part et d'autres de la frontière (30 000 personnes au Cambodge et 17 000 personnes en Thaïlande).
De nouveau, les combats se font sur une des zones non tracées de la frontière entre les deux pays, et autour de deux temples hindous du 12 ème siècle, Ta Moan et Ta Krabey (voir aussi l'article de l'Express)
De nouveau, les combats se font sur une des zones non tracées de la frontière entre les deux pays, et autour de deux temples hindous du 12 ème siècle, Ta Moan et Ta Krabey (voir aussi l'article de l'Express)
Selon RFI, "le scénario est connu. Chaque fois que des hostilités sont déclenchées, les deux voisins en rejettent la responsabilité sur l’autre. Le Cambodge rappelle qu’au cours des derniers mois, la Thaïlande a renforcé sa présence militaire le long de la frontière. Et il dénonce le recours, samedi, aux forces aériennes par l’ennemie."
Le secrétaire-général de l'ONU Ban Ki Moon a appelé samedi à un cessez-le-feu immédiat et incité les deux pays à entamer un "dialogue sérieux" pour résoudre ce conflit, mais, selon ThaïlandeFr, "deux conceptions s’opposent dans la résolution du conflit: la Thailande insiste pour entamer des négociations bilatérales avec le Cambodge et refuse toute autre intervention, alors que le Cambodge demande des négociations multilatérales supervisées par l’ONU ou l’Asean".
D'ailleurs, selon RFI, "les querelles de politique intérieure jouent aussi un rôle dans la crise" et expliqueraient en grande partie qu' "aucun accord solide de cessez-le-feu n’a encore pu être conclu, malgré plusieurs rencontres entre les commandants militaires locaux".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire