mardi 5 avril 2011

Négociations sur le climat à Bangkok... pendant que le Sud reste inondé

Un nouveau round de négociations sur le réchauffement climatique s’est ouvert sous l’égide des Nations unies ce dimanche 3 avril dans la capitale thaïlandaise Bangkok, alors que le grand sud de la Thaïlande est confronté à des "inondations monstres inhabituelles en cette saison, dans lesquelles au moins 45 personnes ont péri, quelque 200 000 foyers sont affectés, 20 000 personnes ont été évacuées et un millier d'autres secourues par hélicoptère (soit des dégâts d'ores et déjà estimés à 1,5 milliard de bahts [35 millions d'euros])".
La réunion vise à détailler les objectifs fixés à Cancun au Mexique. Le but est par exemple d'établir des mécanismes concrets et efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Selon RFI, "cette rencontre, qui réunit les délégués de près de 200 pays, se déroule dans l’ombre de la crise nucléaire au Japon. L’impact de la situation à la centrale de Fukushima sur les négociations climatiques est multiple. 

Le discours du vice-ministre japonais de l’Environnement, présent aux négociations de Bangkok, était particulièrement attendu. Hideki Minamikawa est resté prudent, mais il a tout de même laissé entendre que la crise nucléaire frappant son pays pourrait affecter la politique énergétique japonaise. La question du rôle du Japon et de l’énergie nucléaire est présente dans tous les esprits à Bangkok. La remise en cause de programmes nucléaires par certains pays, comme l’Allemagne et la Suisse, laisse craindre un recours aux centrales thermiques et une recrudescence des émissions de gaz carbonique. Et ce, à un moment où les pays développés sont déjà bien en peine de respecter leurs objectifs de réduction d’émissions. Autre conséquence : la difficulté du Japon, gros contributeur, à continuer de financer au même niveau la lutte contre le réchauffement climatique. Pour certaines ONG, comme Greenpeace, la crise nucléaire présente au contraire une opportunité : celle de se tourner de manière résolue vers les énergies renouvelables. L’alternative n’est pas, insiste Greenpeace, entre le risque nucléaire et les dangers du réchauffement climatique."







Sources: CourrierInternational, RFI, Thailandefr, AFP,  
 
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