" Dis-moi qui sont tes parents, je prédirai ton destin, semble dire l'enquête Trajectoire et Origines (TEO), qui s'appuie sur un large échantillon d'immigrés et d'enfants d'immigrés. Les statistiques présentées ce mardi par l'Ined sont implacables. Les enfants d'Asiatiques connaissent une éclatante réussite scolaire. La moitié des femmes descendantes d'Asiatiques (entre 18 et 50 ans) sont diplômées du supérieur contre 37% pour l'ensemble des Françaises. Les hommes survolent également les classements, avec près de 47% de diplômés du supérieur.
Aux États-Unis, les chercheurs analysent les performances des Sino-Américains depuis des années. La culture d'origine, la valorisation de la réussite, notamment financière, ou encore la calligraphie semblent contribuer à leur rayonnement, selon Peter Kwong, professeur à l'université de Hunter, à New York. En France, les démographes se penchent tout juste sur la réussite des enfants de Vietnamiens, Laotiens, Cambodgiens, de Chinois… Ils semblent échapper au déclassement souvent subi par leurs parents."
Certes, adoption et immigration n'ont rien à voir, et je ne ferai surtout pas ici l'amalgame qui est parfois fait entre les deux, principalement quand il s'agit de justifier la limitation de l'adoption internationale. Je ne sais donc pas si cette étude peut s'appliquer "par extention" aux enfants adoptés d'origine asiatique ! mais ces résultats sont tout à fait flatteurs... Et vous, comment la scolarité de vos enfants adoptés en Asie se passe-t-elle?
(j'ai pris la photo des trois lycéennes dans un parc à Bangkok)
Certes, adoption et immigration n'ont rien à voir, et je ne ferai surtout pas ici l'amalgame qui est parfois fait entre les deux, principalement quand il s'agit de justifier la limitation de l'adoption internationale.
RépondreSupprimerDans la dernier paragraphe de son article "Un Québec multiethnique dans un Canada multiculturel", Alexis Cossette-Trudel mélange les genres immigration et adoption :
"Le gouvernement du Québec doit en ce sens donner suite à la volonté maintes fois exprimée du peuple québécois de préserver son identité culturelle et sa cohésion nationale, en substituant à l'immigration «de masse» une politique nataliste plus énergique jointe à un accès plus facile à l'adoption internationale afin de combler son déficit démographique et de diminuer de façon proportionnelle sa dépendance à l'immigration."
Je ne suis pas pour les généralités et elles sont souvent fausses mais ma soeur qui est prof en collège public à Paris depuis plus de 15 ans, dit que tous les enfants d'immigrés asiatiques auxquels elle a enseigné (la plus part chinois) sont toujours très sérieux et travailleurs... Quant à ma fille, je la trouve plutôt consciencieuse et de nature travailleuse (rien ne lui fait plus plaisir que de m'aider dans les tâches ménagères par ex) mais je ne crois pas qu'à même pas 4 ans on puisse en tirer des conclusions sur ses études et la façon dont elle les réussira.
RépondreSupprimerJe ne sais pas vraiment ce qu'il est pour les enfants d'origine asiatique adoptés... dans quelques années, je pourrai sûrement te donner plus de détails !
Amitiés,
Virginie, maman d'Anaïs (née en Chine et adoptée)
Coucou Virginie!
RépondreSupprimerje ne suis pas tellement portée sur les généralités non plus , surtout en ces domaines. D'ailleurs je ne pense pas que ce soit totalemet transposable: les enfants adoptés sont coupés très tôt de leur culture "d'origine", et sont sûrement bien plus influencés par la culture de leurs parents "adoptifs", l'éducation et les valeurs qu'ils transmettent... le mimétisme fonctionne à plein!
Quant à ta fille, elle semble apprendre avec aisance et plaisir plusieurs langues alors qu'elle n'est qu'en maternelle! c'est génial!
bises
Kakrine
merci pour les compliments sur ma fille !
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi c'est l'environnement dans lequel sont (ou seront) élevés nos enfants qui va influer sur leur réussite ou non scolaire à mon avis plutôt que leur origine : on est d'accord !
Bises
Virginie, maman d'Anaïs