lundi 26 avril 2010

Pas de sortie de crise en vue

Finalement, le fait de ne pas se jeter plusieurs par jour sur internet pour voir "où ça en est", permet de prendre un peu de recul. Voici donc les épisodes des derniers jours, en résumé. Gloablement, la situation en Thaïlande marque le pas.

"Après les attaques à la grenade de la nuit de jeudi dernier, qui ont fait un mort et 88 blessés et le ton alarmiste utilisé par la presse locale promettant la guerre civile, l'opposition qui manifeste depuis six semaines dans le quartier commercial huppé de Bangkok a offert, vendredi, un compromis au gouvernement : elle propose une dissolution du Parlement dans les trente jours et non plus immédiatement, comme elle le réclamait."
"Le premier ministre Abhisit Vejjajiva s'est adressé dimanche au peuple pour expliquer son refus de céder aux manifestants qui réclament la dissolution du parlement et de nouvelles élections, laissant planer la menace d'une intervention de l'armée." Pourtant, dimanche soir, "l'explosion d'une grenade devant le domicile d'un ancien Premier ministre a fait 11 blessés " (RMC)
Ce lundi, comme le titre Radio-Canada, "le Roi parle, mais ne dit rien".  "De l'hôpital où il est soigné depuis huit mois, le roi Bhumibol s'est exprimé aujourd'hui pour la première fois depuis le début de la crise politique qui secoue la Thaïlande. Dans un discours diffusé par la télévision nationale, le roi a exhorté les magistrats nouvellement nommés à remplir leur devoir.
« Vous devez contribuer à maintenir la justice. Si vous restez fidèles à votre serment, cela aidera le pays à rester en ordre », a déclaré le monarque.
Cependant, le roi Bhumibol n'a pas directement évoqué le bras de fer qui oppose le gouvernement aux « chemises rouges » qui réclament depuis six semaines la démission du gouvernement et l'organisation d'élections anticipées.
Les opposants au régime occupent et bloquent une partie du centre de Bangkok.La crise a fait 26 morts et un millier de blessés. Aucune solution politique n'est en vue pour le moment."
Du coup, "Redoutant une évacuation imminente et musclée du centre de Bangkok, qu'ils occupent depuis trois semaines, les "chemises rouges", manifestants antigouvernementaux, ont commencé ce lundi à troquer leurs tenues rouges pour des vêtements aux couleurs neutres, lit-on dans le quotidien The Nation. Ils pourraient ainsi plus facilement se fondre dans la population en cas de répression", selon CourrierInternational.
Et un article du BangkokPost, repris par CourrierInternational , parle, pour la première fois, de risque de guerre civile, tout en exhortant les Thaïlandais à surmonter leurs différences:  "Les deux camps doivent faire des concessions, et vite. A défaut de quoi, le spectre redoutable d’une guerre civile pourrait devenir notre nouvelle réalité. "
Peu réjouissant....
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