vendredi 30 avril 2010

Baby-blues post-adoption

J'avais conservé un article du 12 avril du LeFigaro, qui évoquait un sujet peu abordé autour de l'adoption: le baby-blues des mères, dans des proportions comparables aux mères biologiques. Je n'avais encore rien lu sur ce sujet, notamment pas dans les blogs que je suis. Je ne sais pas si c'est fréquent...? En même temps, je ne suis pas sûre que les personnes à qui cela arrive trouvent la force d'en parler, ou même identifient ce qui leur arrive comme tel. Et un passage à vide après avoir si longtemps attendu son enfant, sans être une véritable dépression, est peut-être aussi une étape "normale", ou pour le moins, "habituelle" ? Ce projet qui nous aura occupé si longtemps, pendant tant d'années, et qui soudain devient réalité, alors que c'était presque devenu irréalisable tant on a dû attendre... Avez-vous éprouvé ce "baby-blues" après avoir adopté? quelle difficultés avez vous rencontrées? comment vous en êtes-vous sorties?
Je reproduis  une partie de l'article du Figaro (je n'ai pas repris les commentaires du Dr Fourcade sur la necessité du temps qu'il faut pour devenir mère, les ayant trouvé quelque peu déplacés dans le cadre de l'adoption, vu le temps d'attente!!) , ainsi que des extraits présentant l'étude qui a généré cet article.
Selon LeFigaro, " La dépression postnatale est-elle un phénomène d'ordre biologique lié à l'orage hormonal qui suit la grossesse ou un événement psychologique dû au grand chambardement que représente l'arrivée d'un enfant dans la vie d'une femme? Une étude publiée récemment dans la revue américaine Western Journal of Nursing Research et menée par le Dr Karen Foli vient de montrer que les mères qui viennent d'adopter ne sont pas pour autant exemptes de ce baby-blues. "
Le Dr Karen Foli, qui est co-auteur du livre "Le Blues de post-adoption: Surmonter les défis imprévus de l'adoption », a interviewé 21 parents adoptifs sur leur adoption et d'expériences de dépression, ainsi que des experts et des professionnels de 11 adoptions. L'âge des enfants au moment du placement était de 0 à 12 ans, et quand l'étude a été menée l'âge des enfants variait de 12 mois à 24 ans.
Le site de PurdueUniversity publie de larges extraits de l'étude: "Beaucoup de parents adoptifs passent leur temps au cours de la procédure d'adoption à démontrer qu'ils ne sont pas seulement des parents en forme, mais des "super-parents", et lorsque l'enfant est placé dans leur foyer,  ils se débattent pour essayer d'être le meilleur parent du monde ,"  dit Foli . «Les parents adoptifs peuvent aussi éprouver des sentiments à propos de leur légitimité en tant que parent, ou même de la surprise s'ils n'établissemnt pas facilement des liens avec le nourrisson ou l'enfant."
D'autres facteurs qui contribuent à la dépression postadoption peuvent être les attentes entourant l'attachement de l'enfant au parent, un manque de pairs, l'attitude des familles, l'absence de frontières avec les parents biologiques dans les accords ouverts adoptifs, et l'attitude de la société envers les familles adoptives dans son ensemble. Les parents adoptifs sont également fatigués par le temps qui s'est déroulé avant que l'enfant n'arrive, dit Foli. Ils ont subi un processus de mise en place rigoureuse et une grande partie de leur vie a été hors de leur contrôle."
Selon leFigaro, "Cette dépression est d'autant plus mal vécue qu'elle se substitue à un moment que la société idéalise: devenir mère est considéré comme un accomplissement et mal le vivre est suspect. «Or il n'est pas simple de devenir maman, que ce soit une adoption ou non, explique le Dr Lola Fourcade, psychiatre, chef de clinique à l'hôpital Paul Brousse à Villejuif et responsable de l'unité mère-bébé. En fonction du bébé qu'elle a été, des interactions qu'elle a eues avec sa propre mère, la maman se trouve déstabilisée avec une naissance.» L'arrivée de l'enfant constitue, en quelque sorte, une remise à zéro des compteurs puisqu'elle construit un nouvel équilibre. Et elle peut devenir source de dépression si la nouvelle maman a des choses difficiles à gérer dans sa vie antérieure.
En France, on estime que 3 à 6% des mères biologiques connaissent une ­dépression post-partum sévère et que 6 à 10% vivent des épisodes dépressifs modérés et mineurs. «On retrouve les mêmes propos chez les mères biologiques et les mères adoptantes qui font une dépression, relève le Dr Fourcade. Elles trouvent que leur enfant ne correspond pas à leurs espoirs, qu'il remue beaucoup de choses dans leur propre passé." Avoir un enfant biologique ou en adopter un ne change donc pas grand-chose en matière de dépression postnatale. Quand on adopte, on a plus de difficultés à consulter, note en revanche la psychiatre. On a tellement voulu, attendu cet enfant qu'il est délicat de dire que tout ne se passe pas très bien. "
 D'autres sources évoquent aussi le sujet, principalement des sources nord-américaines comme Rainbowkids, un autre témoignage, ou encore un article précédent du NYTimes sur cette même étude qui en fait un trè sbon résumé.
Enfin,  les causes de cette dépression sont bien différentes du baby-blues: "la dépression post-adoption n'est certainement pas hormonale et peut durer beaucoup plus longtemps. La plupart des gens qui souffrent de dépression post-adoption se sentent très coupables de se sentir comme ils le font, et cela ne fait qu'aggraver la dépression. Ils commencent à se sentir dans une spirale descendante dont ils ne peuvent pas sortir. Ils commencent à avoir du ressentiment pour leurs enfants, ce qui augmente encore leur culpabilité. "
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18 commentaires:

  1. Une histoire de rupture sur "Ne m'appelez pas mère."

    À ce moment-là, nous n'avions jamais entendu parler du Syndrome de Dépression Postadoption [SDPA]. Bien que nous avions lu plusieurs ouvrages sur l'adoption, consulté notre assistante sociale et suivi des formations préparatoires pour les parents adoptant, personne ne connaissait le SDPA.

    A Story on Disruption. A Story of Post Adoption Depression Syndrome (PADS).

    Anonymous

    I’m writing this essay to provide information that I wish I had had when we began the adoption process. At that time, we had never heard of Post Adoption Depression Syndrome (PADS). Although we read several adoption books, consulted with our case worker, and went to pre-adoptive parent training, no one knew about PADS. If you suffer from PADS, you will be able to relate to what I am about to write. If you have never suffered from PADS, please do not judge those of us who have. I’m writing this essay anonymously because I have already been maliciously attacked over the internet by people who disagree with the choices we have made. I also want to protect the child we adopted and who we parented for six years.


    Lire la suite sur "Don't Call Me Mother".

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  2. thanks for sharing this article, fascinating! I had not heard of this before.

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  3. Bonjour Kakrine !

    Merci pour ton message laissé sur notre blog. En effet nous avons eu notre attribution assez rapidement. C'est dû au fait de l'âge de l'enfant.
    Maintenant que j'ai tes coordonnées je reviendrai faire régulièrement un petit tour sur ton blog (qui est super d'ailleurs) pour prendre de tes nouvelles.
    En attendant je te souhaite une bonne continuation !

    Biz

    Joëlle

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  4. En tous cas c'est une super nouvelle! j'imagine que les préparatifs vont bon train!
    à très bientôt pour la suite des préparatifs!
    Kakrine

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  5. Manque de sommeil et anxiété

    Karen Foly, chercheuse et mère adoptive, s’est penchée sur le bien-être émotionnel des parents qui adoptent un enfant. Pour se faire, elle a interviewé 21 parents adoptifs ainsi que 11 experts et professionnels de l’adoption. Il en ressort que les parents (aussi bien les mères que les pères) adoptifs étaient atteints de dépression après leur procédure d’adoption. Cet état se caractérisant par de la fatigue, des troubles du sommeil, de l’anxiété, une incapacité à opérer des choix…

    Des difficultés non envisagées

    Selon Karen Foly, cette dépression serait imputable au stress et à la fatigue emmagasinés pendant la procédure d’adoption. Longue et fastidieuse celle-ci met les parents adoptifs à rude épreuve car ils doivent sans cesse prouver qu’ils sont de bons parents. D’après la chercheuse, les nouveaux parents n’imaginaient pas non plus qu’il serait si difficile de se lier à l’enfant. Ils espéraient un soutien plus important de la part de leurs familles ou de leurs amis qui s’avère, en réalité, beaucoup moins important que celui apporté aux parents biologiques.

    Blog de PsychoEnfants

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  6. Concernant l'article du Figaro : enfin, pour une fois on place la mère adoptive sur le même pied d'égalité que la mère biologique.
    Pour les mères biologiques, le bouleversement hormonal qui suit l'accouchement, peut aussi être constaté chez les mamans adoptives. En effet, il est connu que le psychisme influe sur la production des hormones. Certes, il y a une grande fatigue chez les mamans adoptantes, due à une longue attente pleine d'angoisses et un trop plein d'émotions à l 'arrivée de l'enfant. Il faut gérer tout ça ! Cette fatigue peut entraîner une dépression. Mais je pense qu'il y a aussi un bouleversement hormonal chez la maman adoptive, car la femme devient une maman avec toute l'attention, la crainte de mal faire et l'affection que cela entraîne. Nos réactions sont instinctives et sortent du plus profond de nous mêmes : besoin de porter notre enfant "sur" notre ventre de le serrer contre notre poitrine, de le regarder dormir ...
    Je suis toujours interpellée par la théorie de certains médecins, psychologues ou psychiatres qui se trouvent toujours obligés d'expliquer l'inexplicable ! Pour moi, la dépression post-natale ou post-adoption est une étape naturelle. J'ai adopté trois enfants et ne me retrouve pas dans ces propos, même si, en effet, un nouvel équilibre va devoir se créer :
    "L'arrivée de l'enfant constitue, en quelque sorte, une remise à zéro des compteurs puisqu'elle construit un nouvel équilibre. Et elle peut devenir source de dépression si la nouvelle maman a des choses difficiles à gérer dans sa vie antérieure."
    Qu'est-ce qu'ils vont pas chercher là ?!
    Je ne comprends pas bien non plus le fait que le Dr Fourcade affirme que l'enfant puisse ne pas correspondre à nos espoirs. Je pense que l'on ne se pose même pas cette question. L'enfant qui est là est notre enfant, c'est une évidence. Ma seule préoccupation, était de faire au mieux avec l'enfant dans mon rôle de maman. Comment pourrait-on être déçu alors que l'attente a été si difficile et si longue ? Cest bizarre cette volonté de toujours tout lier au passé. Ainsi dit le Dr Fourcade :
    "On retrouve les mêmes propos chez les mères biologiques et les mères adoptantes qui font une dépression, relève le Dr Fourcade. Elles trouvent que leur enfant ne correspond pas à leurs espoirs, qu'il remue beaucoup de choses dans leur propre passé.»
    En ce qui concerne la nécessité éventuelle de rallonger le temps de l'agrément, Kakrine, je suis tout à fait d'accord avec toi.
    En ce qui me concerne, je suis devenue maman instantanément ! dès que j'ai vu et eu mes enfants. Le lien se crée différemment selon l'enfant, mais ça me paraît impensable qu'il puisse ne pas se créer ! (même si cela peut malheureusement arriver).
    Beaucoup d'émotions, de fatigue, un relâchement soudain, la peur de mal faire, oui, cela peut entraîner une dépression (petite mais réelle pour moi). Il ne faut pas oublier que l'on a toujours dû prouver et se justifier de vouloir devenir maman et de montrer qu'on en était capable ! C'est vrai, j'étais très fatiguée, mais tellement heureuse. Je ne voulais surtout pas me plaindre, par peur peut-être qu'on dise que je n'était pas capable de m'occuper de mon enfant. L'inquiétude que j'ai eue pendant la période d'attente après l'agrément a été énorme. On se dit toujours qu'on n'arrivera pas à la fin, que l'enfant ne viendra jamais ... On a peur d'espérer pour ne pas être irrémédiablement démoli si l'issue ne vient pas ...
    Aujourd'hui, dix ans après, je suis comblée. Beaucoup de mamans adoptives qui sont mes amies disent comme moi qu'il n'y a pas un moment où l'on ne pense pas à nos enfants. Nous sommes habités par eux en permanence. Nous vivons par eux et pour eux !

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    1. chaque histoire d'adoption est différente. Et c'est normal de ne pas toujours comprendre celle des autres. Notre petit garçon vient d'arriver et je suis soulagée de trouver cet article car effectivement, pour moi, impensable ou pas, le lien ne s'est pas crée de suite et j'ai parfois encore peur qu'il ne soit jamais aussi fort que celui que j'ai pour notre fille biologique. Pourtant, je porte ce désir d'adoption depuis que j'ai 15 ans… parfois, on est abasourdi de nos propres réactions. J'essaie de comprendre.

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    2. Oui, chaque histoire est différente. Mais je connais plusieurs parents qui ont adopté après avoir eu un enfant biologique. Ceux-ci me disent que l'émotion qu'il ont éprouvée lors de l'arrivée de l'enfant qu'ils ont adopté est tellement puissante, qu'elle en est indescriptible et supérieure à celle éprouvée après l'accouchement. Ce débordement d'émotion est tellement intense, qu'on vit jusqu'à la fin de ses jours avec cette sensation d'être en permanence habitée. Je dois dire qu'après une telle émotion, il est certain que le gène ne crée pas le lien et que le lien avec son enfant adopté peut être plus fort.

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  7. Karen Foly a raison, du moins en ce qui concerne mon expérience, quand elle dit :
    "Ils espéraient un soutien plus important de la part de leurs familles ou de leurs amis qui s’avère, en réalité, beaucoup moins important que celui apporté aux parents biologiques."
    La famille élargie est heureuse pour nous, mais il me semble qu'en même temps, notre bonheur les dérange, comme si nous n'avions pas le droit d'être autant heureux avec un enfant que nous n'avons pas fait ! Il peut y avoir une incompréhension, voir un agacement (je me suis même demandé si ce n'était pas aussi de la jalousie) quant à notre émotion, notre emballement. Il y a eu de la part des soeurs et des parents une incompréhension totale quand nous avons avoué que nous désirions être seuls quelques temps avec notre enfant, pour renforcer les liens et l'avoir que pour nous !

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  8. Bonjour,

    au hasard de mes recherches internet, je suis tombée sur votre blog et je me permets de laisser un commentaire. Etudiante en psycho (en reconversion, je suis aussi maman de 3 enfants), je travaille justement sur ce sujet cette année dans le cadre de mon mémoire de master. Et oui le bb blues et la dépression (qui est bien plus grave et plus durable) frappent autant les mamans adoptives que biologiques ( environ 10 à 20% sachant que sans doute une partie n'est pas ou mal diagnostiquée). J'ai rencontré une maman qui en a souffert, je suis aussi en contact avec K. Foli... Et le plus dur, d'après ce que j'ai lu/entendu, c'est de n'avoir personne pour en parler car c'est un vrai tabou. Alors plein de courage si vous traversez cette épreuve, il existe des consultations post adoption, n'hésitez pas à vous faire aider...

    Et Kakrine, j'espère que vos démarches seront enfin couronnées de succès et de bonheur...

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  9. Un grand merci pour votre contribution, Katia!
    Tous mes vœux de réussite pour votre mémoire et merci pour vos encouragements !
    N'hésitez pas à revenir faire un tour pour nous informer de la publication de votre mémoire: je ferai un post avec un lien!
    À bientôt
    Kakrine

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  10. Merci pour ce billet et les liens. J'ai été concernée par la " dépression post-adoption" et bien entourée. Pour autant encore aujourd'hui je conserve une culpabilité alors même que j'analyse très bien les raisons initiales et que nous avons noué des liens magnifiques ma fille et moi.
    Il y a des similitudes avec les mères bios mais aussi d'incontestables différences. Par exemple dans le cas de pupille l'enfant peut arriver chez vous en quelques jours, il y aussi l'attente qui est très très longue et jamais assortie de la " garantie" de devenir parents qui oblige à se blinder et donc à envisager de ne jamais être parents. Enfin il y a la pression sociale du type " ça fait des années que tu attends alors maintenant j'espère que t'es contente, tu vas quand même pas te plaindre!".
    Bref beaucoup à dire et à écrire. Mais la plupart de forums d'adoption ne sont pas le lieu pour le faire car en général vous êtes fusillés direct par ceux qui attendent et ceux qui ont eu le " coup de foudre" du type " c'était lui et pas un autre, une évidence".

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    1. Notre fille est chez nous depuis 18 jours... je suis en pleine dépression. Tout est allé trop vite, heureusement que mon mari a eus les 10 semaines de congés, je suis épuisée rien que de changer une couché, et surtout je j'ai pas envie de m'en occuper, je suis en boule dans mon lit et culpabilise de ce que je ressens de ce que je ne fais pas, et les gens ne comprennent pas, C'est vraiment dur

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    2. Bonjour Caro Lyne

      Je souhaite te manifester tout mon soutien lors de cette tempête intérieure. Je pense entendre en grande partie ton vécu. Notre petite fille est arrivée au mois de mai cette année: une arrivée assez rapide sur la fin après plusieurs années d'attente, ça bouleverse! Je suis passée par quelques jours apres son arrivée de grande fatigue (après ces années de vigilence où le projet d'adoption peut nous amener à vouloir montrer un côté de super-parents.) J'ai eu besoin aussi de passer la main à mon mari car je voyais bien que je n'etais pas assez disponible à ce moment là pour notre fille. Et puis progressivement l'equilibre se trouve, étape par étape. Alors halte à la culpabilité, prends le temps de repos nécessaire. Peut etre un lieu de parole (via la mission adoption du Conseil General ou l'asso avec laquelle vous avez adopter) peut t'apporter soutien et réconfort. Bon courage à toi, dans la douceur.
      Laure

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  11. Quel soulagement... quel soulagement de voir que je ne suis pas seule. Nous sommes revenus de Colombie depuis 1 mois avec nos enfants et même si les enfants ne posent pas de problemes paaticuliers je suis peruadée que je glisse doucement vers la depression. Je ne trouve plus ma place dans le foyer, je pleure tous les jours, je me dis qu'ils auraient été mieux avec une autre mere que moi, d'autant plus que mon mari lui est aux anges. J'ai honte d'en parler car je me sens jalouse, incomprise et transparente. La complicité entre mon mari et notre grande fille (11 ans) me dérange. J'espère que le temps va arranger les choses...

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    1. Bien sûr que le temps arrange tout ! Je vous comprends... Au début, notre fils de 9 1/2 ans de Colombie aussi n'en avait que pour son père ;) Les liens se sont tissés petit à petit, par ex. en se collant pour écouter un film... Ça a pris 1 an et bcp d'investissement en temps et soins avant de sentir se relâcher un peu le stress de l'apprivoisement. Et comme souvent, on culpabilise pour la moindre petite chose, normal donc de pleurer... Pendant cette année, il faut aussi prendre soin de nous: massage, sortie d'amies...Et notre couple, nous nous en sommes occupés... un an plus tard ;) Si vous ne prenez pas soin de vous, qui le fera ? Alors, soyez égoïste... un peu ! Les premiers mois sont effervescents mais c'est après qu'on réalise que tout le monde était tendu... Cela fait maintenant 4 ans et tout roule comme si c'était depuis toujours. Soyez vous-même et partagez vos joies... et vos peines avec vos enfants; c'est une belle façon de créer le lien de confiance.

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  12. Merci! Ce lien envoyé par une amie me permet de relativiser mon ressenti en ce moment, je vais aller lire les liens que vous donnez!! Pff Good to know I am not alone!! I was beginning to feel like a monster.

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