vendredi 28 mai 2010

Money,money...

Selon CourrierInternational, avec une fortune estimée à 23 milliards d'euros, le souverain thailandais Bhumibol Adulyadej arrive en tête du classement des vingts dirigeants politiques les plus riches du monde proposé par le quotidien britannique The Independent. Derrière lui se trouvent le Haji Hassanal Bolkiah, sultan de Bruneï (15,8 milliards d'euros) et Khalifa bin Zayed Al Nahyan, dirigeant des Emirats Arabes Unis (14 milliards d'euros). Silvio Berlusconi, président du conseil italien, est le premier Européen de cette liste (8 milliards d'euros). Le président chilien Sebastián Piñera, président du Chili, est le petit nouveau. Arrivé au pouvoir en mars 2010, il occupe la dixième place avec une fortune estimée à 821 millions d'euros.
Ainsi, Bhumibol, le monarque le plus ancien au monde est aussi le plus riche: sa richesse comprend de grandes quantités de biens fonciers, notamment situés dans le centre de Bangkok. Toutefois, le gouvernement thaïlandais a contesté son rang de plus riche chef d'Etat, en disant que la majorité de ses biens ne fait pas partie de sa fortune personnelle. Indépendamment de ses finances personnelles, il reste une figure universellement aimée.
En complément, lire aussi l'article de Forbes d'aout 2009.
Selon paperblog, il faut aussi rappeler que le Rapport mondial 2009 sur le développement humain publié par les Nations unies rapporte que la Thaïlande est l’une des sociétés les plus inégalitaires d’Asie. Les 20 % de la population en haut de l’échelle touchent 55 % du revenu national comparé aux 4,3 % du quintile le plus pauvre, soit près de 13 fois plus, par rapport à un écart de 5 à 8 fois en Europe ou en Amérique du Nord, et entre 9 à 11 fois pour le reste de l’Asie du Sud-Est. La reprise économique en Thailande qui repose surtout sur une reprise des exportations, profite peu aux couches les plus défavorisées, dont les ressources restent tributaires du cours de matières premières et agricoles comme le riz.
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