Et de gâchis. Alors que des pourpalers se poursuivaient, même chaotiques, pour privilégier une sortie de crise négociée, cette fois, un pas a été largement franchi au profit de la violence, comme le montre le dernier communiqué AFP. Voire un point de non-retour.
Même si la "War Zone", comme la nomme sur sa une le BangkokPost, est limitée à 3km² dans le centre-ville et que le reste de la ville est pour l'instant calme, selon les témoignages que rapportent LeMonde. Le BangkokPost a, de son côté, aussi fait un reportage sur les rouges et leur organisation dans cette "war Zone".
Un autre article publié dans LeMonde tente de fournir des explications sur cette crise, dont les conséquences sont encore floues. L'hypothèse d'un accord entre le gouvernement et les chemises rouges pour tirer sur l'ex-général Seh Daeng, considéré comme trop radical par les deux parties, est même élaborée par Le Monde... Tous les pays voisins, dont la Chine, font part de leur inquiétude, et certaines ambassades commencent à rapatrier leur personnel "non essentiel" (USA).
Et le Roi reste silencieux, génrant une incompréhension de plus en plus forte (NewYorkTimes)
La rentrée scolaire a été décalée d'une semaine. Les métros et les trains ne fonctionnent plus. Pour l'instant, tout le monde continue de travailler et de mener une vie normale en dehors de la zone critique... mais jusqu'à quand?Voir aussi les témoignages sur leblogdiplo
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